jeudi 6 octobre 2022

Le 6 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Les habitants d’Antioche suppliait un jour la Sainte Vierge 
de les préserver d’un terrible fléau qui les menaçait. 
Pendant qu’ils priaient, 
saint Berthold entendit la Mère de Dieu répondre du haut de ciel : 
“ Ôtez le péché, et je vous délivrerai du châtiment. ” »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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             Considérez aujourd’hui l’étonnante circonstance que l’évangéliste saint Mathieu remarque et à laquelle, possible, vous n’avez jamais réfléchi ; c’est que saint Joseph apprit qu’Archélaüs régnait en Judée au lieu d’Hérode, son père, et, sachant bien, si la charité est permanente ès âmes des justes, les inimitiés dans les méchantes passent d’années en années et de race en race, il eut recours à la prière, selon sa coutume, et, dans son esprit de soumission et d’attente, fut divinement averti en songe de se retirer au quartier de Galilée ; à quoi l’Enfant et la Mère n’eurent aucune résistance. Ô mon âme ! que de leçons ! Quand la divine Providence nous a fourni un homme de Dieu, une âme de son choix pour notre conduite, il faut croire que ce qui nous est ordonné est en suite d’un mouvement que la divine Bonté a inspiré à cette âme pour le bonheur et salut de la nôtre ; mais il nous faut prendre garde à éviter Hérode et Archélaüs.

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

Saint François de Sales,

Apôtre du Chablais et extirpateur de l'hérésie,
priez pour nous.


         Le 6 octobre 1598 fut employé par notre Père saint François de Sales à dresser des mémoires pour toutes les choses nécessaires à l’entière réduction des peuples du Chablais, Ternier et Gaillard à la foi catholique et à l’établissement des curés. Il les présenta tous de sa main au Prince, qui lui ordonna de se trouver au Conseil qu’il allait tenir pour les conclusions à donner aux ambassadeurs de Berne et de Genève, lesquels insistaient fortement, afin que, au moins, on laissât trois ministres en Chablais : un à Thonon, un à Bons et l’autre à Ternier. Le bienheureux François, voyant que plusieurs conseillers, pour des raisons d’État, étaient de cet avis, s’avança promptement, et, avec une ferveur et une hardiesse véritablement apostoliques, dit ces mêmes paroles, faisant une profonde révérence au Duc : « Ah ! Prince sérénissime et très-chrétien, si vous laissez des ministres en cette province, vous perdez vos terres et le ciel, duquel un pied de largeur vaut plus que tout le monde. Il ne faut point de convention entre Jésus-Christ et Bélial ! » Comme si un Ange eût parlé, le Prince et l’assemblée furent émus à cet oracle, et le Duc prononça fortement sa volonté. « Je veux, dit-il, que les ministres sortent et qu’on n’en parle plus. » Sur cela, on sortit du Conseil et le Prince donna un magnifique dîner aux ambassadeurs des Suisses. Avant de se retirer, ils firent encore une tentative pour laisser du moins deux ministres en Chablais ; mais le Prince leur répondit avec sévérité : « J’en suis content, pourvu que vous receviez à Genève et à Berne les prêtres que j’y enverrai. » Ils connurent bien que cette réponse était suggérée par François de Sales, qui brûlait du désir d’aller exposer sa vie pour le service de l’Église dans ces autres provinces, et se retirèrent mécontents, ne parlant plus de leurs ministres. Le saint Apôtre demeura ainsi bien joyeux d’avoir gagné la cause de Dieu.

 

 
 


ÉGALEMENT au 6 OCTOBRE :
 
 
 
 
 

 


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