vendredi 28 octobre 2022

Le 28 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Rien ne saurait nous nuire quand nous prions. »
 
(Saint Augustin)


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28 OCTOBRE

 

              
            Vous visitiez hier la Sainte Vierge pitoyable et suppliante aux noces de Cana en Galilée ; voyez-la aujourd’hui dans une intelligence d’amour avec son Fils, et dans une action de souveraine autorité et confiance. Le cher Jésus, qui dans ce festin ne paraissait qu’un homme modeste et vertueux, fit à sa Mère une réponse en apparence assez sévère, dit saint François de Sales ; mais cette sainte Mère entendit bien ce langage de l’amour, et ne laissa pas de faire ce grand et doux commandement : « Faites ce que mon Fils vous dira. »

            Ô Vierge Sainte ! la grande parole ! Le Père éternel dit de Jésus : Voilà mon Fils bien-aimé, écoutez-le ; et la Mère de ce doux Jésus ajoute : Faites ce qu’il vous dira, sachant bien que l’écouter sans lui obéir, ce n’est rien faire pour notre salut. Ô mon âme ! mettons-nous aujourd’hui aux écoutes pour ouïr le Verbe, et prenons une invariable résolution de faire ce qu’il nous ordonnera ; quoique son précepte choque la raison humaine, la puissance divine agira.

 

 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

qui étiez le protecteur des pauvres et des opprimés, 
priez pour nous.


            Le 28 octobre 1600, notre Père saint François de Sales fut présenté, par les soldats qui l’avaient fait prisonnier de guerre, à M. le maréchal de Vitry, capitaine des gardes de Sa Majesté et chevalier des deux Ordres. Ce seigneur l’interrogea d’abord sur ce qu’il allait faisant à la campagne ; le Saint lui répondit avec son ingénuité ordinaire, et lui raconta comment le roi avait eu la bonté de l’ouïr, et de mettre sous sa royale protection toutes les cures et ecclésiastiques des pays de Chablais et de Ternier, et avait donné parole que rien ne serait changé au préjudice de la religion catholique. Il ajouta qu’il s’en allait en Chablais porter les volontés de Sa Majesté au seigneur de Montglant. Le maréchal de Vitry prit un singulier plaisir aux discours de François, loua son zèle et conçut pour lui une si grande et si douce inclination que cela ne se peut exprimer. Se confessant prisonnier de cœur et d’inclination de son prisonnier, M. de Vitry le conjura de demeurer auprès de lui, et dit qu’il enverrait un gentilhomme au seigneur de Montglant lui faire la commission, et que le roi étant allé à Chambéry à cause du siège de Montmélian, il avait envie de le lui présenter et de l’arrêter auprès de Sa Majesté. L’humble et prudent François s’en excusa et dit au maréchal ces mêmes mots : « Monsieur, ce qui me serait à grand honneur dans une autre occasion me retournerait en celle-ci à blâme, puisque ce grand roi est ennemi de mon prince naturel et légitime, quoique j’espère en Dieu que bientôt ces deux monarques seront d’accord. » Cette généreuse liberté fut si agréable au maréchal de Vitry qu’il en fit tout le reste de sa vie le sujet de son admiration, promit toutes sortes de témoignages de son amitié à cet apôtre, et des lettres de recommandation et de louanges pour les officiers du roi en Chablais. Et il disait qu’il eût voulu faire connaître à tout le monde un homme si accompli. Il ne se sépara point de lui qu’avec regret et lui voulait faire faire escorte par ses gens, mais l’humble François l’en remercia avec une douce et ravissante modestie.

 

 
 


ÉGALEMENT au 28 OCTOBRE :
 

 
 
 
 

 


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