jeudi 20 octobre 2022

Le 20 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Celui qui fait bon usage de cette arme puissante qu’est la prière, 
ne tombe point dans le péché, 
se détache de la terre, 
s’élève jusque dans le ciel pour y établir sa demeure 
et commence dès cette vie 
à jouir de la conversation de Dieu. »
 
(Saint Pierre Chrysologue)


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20 OCTOBRE

 

              
             Destinez ce jour à honorer l’ineffable silence que Jésus, Marie et Joseph ont gardé à Nazareth l’espace de dix-huit ans. On ne parlait presque point dans cette auguste Famille ; le cœur et les yeux apprenaient toutes choses par impression d’amour, et l’obéissance était toujours jointe à la connaissance des volontés réciproques entre Jésus, Marie et Joseph, sans qu’il fût jamais besoin de réitérer ou de répliquer ; ce qui m’apprend que les âmes dissipées et grandes parleuses ne sont point du tout propres à être domestiques dans la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Nous avons sur nos autels le même Jésus, qui était le Dieu caché à Nazareth ; nous devons donc, pour le respect de sa sainte Présence, affectionner singulièrement le silence, la modestie, la vie cachée et solitaire.

 

  



+ ALBUM "VERTUS"


 
 
 
 


dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

dont l’extérieur bon et affable, grave et modeste, 
rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes,
priez pour nous.
 

             En octobre 1605, notre Père saint François de Sales, visitant les paroisses de Saint-Nicolas d’Arlot, de Saint-Blaise et de Saint-Gras de Musiment, se trouva fort mal sur le soir par l’excès de la fatigue qu’il s’était donnée tout le jour dans les fonctions pastorales. S’étant donc retiré seul pour prendre un peu de repos, il entendit un jeune libertin qui se raillait de lui, et, avec moquerie, faisait une allusion du nom de Saint-Gras avec le bon Prélat, qui, comme saint Thomas d’Aquin, était d’une constitution corporelle grosse et replète. Alors le Saint appela François Favre, son valet de chambre, pour savoir qui était ce discoureur, et, quand il eut réponse, il lui dit, ainsi que ce valet l’a déposé : « François, mon ami, je vous prie, faites-moi le plaisir d’introduire auprès de moi ce jeune homme. » Cela fut exécuté, et le saint Évêque, lui ayant dit quelques paroles de son mal et connaissant par ses réponses qu’il s’entendait à la médecine, le pria de lui toucher le pouls, qui se trouva ému de fièvre. Le jeune homme, ravi de cette bonté, dit aussitôt : « Monseigneur, je crois que vous êtes prophète, car je n’avais pas envie d’être connu ; je suis le fils d’un médecin de Genève, et, par l’ordre de nos ministres, je vous suis quelquefois pour épier ce que vous allez faisant dans les villages et courant de paroisse en paroisse. » Le Bienheureux l’embrassa et lui répondit : « Mon fils, je vais cherchant mes brebis et vous en êtes une. » Ce jeune homme, toujours plus touché, se jeta à genoux, commença d’éclaircir ses doutes, suivit le saint Évêque, l’accosta tous les jours, et enfin, le 30 octobre, c’est-à-dire dix jours après, dans l’église de Notre-Dame de Brenod, abjura publiquement l’hérésie, fit sa confession au bon Prélat, reçut de lui des lettres de recommandation pour aller à Paris, trouva un bon établissement et y réussit heureusement.

 

 
 


ÉGALEMENT au 20 OCTOBRE :
 
 
 
 

 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
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