lundi 17 octobre 2022

Le 17 OCTOBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Qui ne prie pas se damne, 
mais qui prie se sauve. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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17 OCTOBRE

 

              
             Honorez aujourd’hui le retour de Jésus, Marie et Joseph à Nazareth, mais adorez les paroles du saint Évangile que Jésus était en tout sujet et obéissant à Marie et à Joseph. Donc on lui commandait, donc il ne faisait rien qu’avec dépendance, et, comme dit notre Père saint François de Sales, Jésus-Christ a tant aimé l’obéissance qu’il a conduit tout le cours de sa vie par obéissance, et il n’est point possible de s’imaginer un modèle d’obéissance, ni de commandement plus accompli ni plus instructif et sanctifiant que l’obéissance et le commandement qui se pratiquait à Nazareth entre Jésus, Marie et Joseph.



dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

Saint François de Sales,

fondateur d’une congrégation de vierges 
destinées à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ,
priez pour nous.


              En octobre 1614, notre Père saint François de Sales, qui composait le Traité de l’Amour de Dieu, écrivait suavement à notre bienheureuse Mère et Fondatrice : « Je n’ai garde, ma très chère fille, de me rendre négligent en la besogne que Dieu m’a mise en main pour la gloire de son saint amour ; car c’est la vérité que je n’en saurais chévir qu’avec grand effort, d’autant que cet amour est un abîme des cœurs et des esprits. Je désire fort de vous entretenir tout un après-dîner, mais tenez un peu bien prêt ce que vous avez à me dire, et vos petites lanterneries, dans lesquelles, si je puis, je mettrai aussi de petites clartés, afin que vos lanternes ne soient pas du tout inutiles.


            J’avais dit à M. Michel que vous communierez le jour de Saint-Denis, et ce grand Saint mérite bien qu’on fasse soigneusement sa fête, quand ce ne serait que pour apprendre à porter nos têtes et que nos têtes ne nous portent pas, qui est la parfaite résignation.


            Je vis dès hier la lettre du bon Père, et, pour ce qui me regarde, je vous en entretiendrai la centième partie d’un quart d’heure, car il n’y en a pas pour davantage. Mais, quant à votre Celse-Bénigne(1), gardez bien que vous savouriez délicieusement tout ce qui est dit si joliment de lui, car c’est votre enfant. Dieu lui donnera beaucoup de grandes et solides perfections, s’il exauce mes prières... Voilà donc la chère lettre que je vous renvoie, car je ne voudrais être plus longtemps dépositaire d’un écrit qui parle de Celse-Bénigne si mignardement. Bon soir, ma très-chère Sœur, ma fille, soyez bien toute à Notre-Seigneur. Je le supplie qu’il vous fasse abonder en son très-saint amour, et toutes nos chères filles. »

 

(1) Fils unique de sainte Chantal.

 

 
 


ÉGALEMENT au 17 OCTOBRE :
 

https://montfortajpm.blogspot.fr/p/le-chapelet-recite-avec-vous.html


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