lundi 14 mars 2016

DIMANCHE de la PASSION


« Il n’est point de dévotion 
plus apte à sanctifier une âme 
que la méditation de la Passion. »

(Saint Bonaventure)


 
« Tout amour qui ne prend pas son origine 
dans la Passion du Sauveur est frivole. »

(Saint François de Sales)





>>> OFFRANDE de la PASSION pour tous les jours de la semaine
 

* * *


  LITANIES de la PASSION




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https://youtu.be/B_nPZ64_dFo

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Seigneur, ayez pitié de nous.
Ô Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.


Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.


Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,
Esprit-Saint Consolateur, qui êtes Dieu,
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,


Jésus-Christ 

qui, pour nous racheter, 
êtes descendu des cieux,  
ayez pitié de nous.
Jésus-Christ 

qui avez daigné naître 
de la glorieuse Vierge Marie,
Jésus-Christ 

qui, pour notre amour, 
avez voulu être circoncis,
Jésus-Christ 

que les Mages ont adoré,
Jésus-Christ 

qui avez fui en Égypte 
comme un pauvre exilé,
Jésus-Christ 

qui avez voulu recevoir dans le Jourdain 
le baptême de saint Jean,
Jésus-Christ 

qui avez fait la Cène avec vos disciples,
Jésus-Christ 

qui avez institué le Sacrement de votre précieux Corps,
Jésus-Christ 

qui avez prolongé votre prière 
en suant pour nous jusqu’au sang,
Jésus-Christ 

que Judas a trahi par un baiser,
Jésus-Christ 

qui n’avez pas eu horreur 
d’être attaché à la colonne,
Jésus-Christ 

qui par amour pour nous 
avez été ensanglanté par les coups de verges,
Jésus-Christ 

qui avez été couronné de très cruelles épines,
Jésus-Christ 

qui avez été injustement condamné par Pilate,
Jésus-Christ 

qui avez gravi le mont du Calvaire 
chargé du pesant bois de la Croix,
Jésus-Christ 

qui avez été élevé sur la Croix,
Jésus-Christ 

qui avez prié votre Père pour ceux qui vous crucifient,
Jésus-Christ 

qui avez été abreuvé de fiel et de vinaigre,
Jésus-Christ 

qui, en mourant avez incliné votre tête adorable,
Jésus-Christ 

qui avez été percé d’une lance 
et avez racheté le monde par votre Précieux Sang,
Jésus-Christ 

qui avez été enseveli et mis dans le tombeau,
Jésus-Christ 

qui, le troisième jour, 
êtes ressuscité par votre propre vertu,
Jésus-Christ 

qui, le quarantième jour, êtes monté au Ciel,
Jésus-Christ 

qui avez envoyé à vos disciples l’Esprit Consolateur,
Jésus-Christ 

qui êtes assis à la droite de votre Père,
Jésus-Christ 

qui devez venir juger les vivants et les morts,

Agneau de Dieu, qui ôtez le péché du monde, 

pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui ôtez le péché du monde, 

exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui ôtez le péché du monde, 

ayez pitié de nous, Seigneur.

Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.


V./ Vous qui avez souffert pour nous,
R./ Seigneur ayez pitié de nous.

Prions :

    Seigneur Jésus-Christ qui, 

pour le salut du genre humain, 
avez voulu porter l’empreinte de vos cinq Plaies, 
accordez-nous, nous vous en supplions, 
qu’en vertu de notre profonde vénération 
pour ces saintes Plaies de votre corps, 
nous méritions le pardon de tous nos péchés ; 
donnez-nous la grâce 
qu’une bonne fin termine la vie présente, 
et que la contemplation de votre très douce présence 
ne nous soit jamais enlevée, 
vous qui, étant Dieu, 
vivez et régnez avec le Père 
dans l’unité du Saint-Esprit 
pour les siècles des siècles. 
Amen.
 

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  LE POÈME DE LA PASSION

avec contre-chant

  (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

- deuxième version - 





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https://youtu.be/hk_0SQViYx8

 


I- JÉSUS AGONISANT  

(pour le dimanche)

 

1- Jésus voit la mort affreuse
Qui vient d’un air menaçant,
Pour être victorieuse,
Quoi qu’il soit le Tout-Puissant.

2- Il voit toutes les offenses
De l’homme méconnaissant,
Le mépris de ses souffrances,
De sa mort et de son Sang.

3- Il se prévoit dans l’outrage
Même au Très Saint-Sacrement,
Qu’il doit nous laisser pour gage
De son amour très ardent.

4- À cette vue, il s’écrie
D’une languissante voix :
« Ô mon Père, je vous prie
De m’exempter de ces croix. »

5- Mais ce Sauveur débonnaire,
Tout rempli de charité,
Dit : « Mon Père, je veux faire
Votre sainte Volonté. »

6- Dans cette agonie étrange,
Lorsqu’il est prêt d’expirer,
Ce grand Dieu souffre qu’un ange
Vienne le fortifier.

7- Oh ! chrétiens, qui peut comprendre
La grandeur de son tourment ?
Voyez-vous son corps tout tendre
Suer des gouttes de Sang ?

8- Serons-nous donc insensibles ?
Ne serons-nous point touchés
En voyant les maux terribles
Que lui causent nos péchés ?

9- Ô Jésus très pitoyable,
D’où vient que vous souffrez tant,
Car vous n’êtes point coupable,
Mais juste, et très innocent ?

10- Jésus, priez votre Père
Qu’il ait pitié de nous tous,
Ou qu’il montre sa colère
Plutôt sur nous que sur vous.

11- Pardon de tant de souffrances,
Ô Jésus agonisant !
Puisque nos propres offenses
Vous mettent dans ce tourment.

12- C’est moi qui suis le coupable,
Et Jésus est l’innocent.
Ah ! que je suis misérable,
Je le dis en soupirant !

 

II- JÉSUS FLAGELLÉ  

(pour le lundi)

 


13- Allons tous dans le Prétoire,
Le cœur touché de douleur,
Contempler le Roi de gloire
Maltraité comme un voleur.

14- Quatre bourreaux pleins de rage,
Comme des loups ravissants,
Lui tirent avec outrage
Tous ses pauvres vêtements.

15- Cette insolente canaille,
Ayant dépouillé Jésus,
S’en divertit et s’en raille
Pour le rendre plus confus !

16- On le garrotte, on le lie
Contre un infâme poteau !
On lui dit par moquerie :
« Le voyez-vous ? Qu’il est beau ! »

17- L’un a des cordes nouées,
L’autre a des chaînes de fer,
Et tous ont les mains armées
Comme des démons d’enfer.

18- Ô chose très étonnante !
Cette troupe de soldats
Sur cette chair innocente
Décharge à grands tours de bras.

19- Ils le couvrent de blessures
Et le déchirent de coups :
On ne voit que meurtrissures,
Que cicatrices, que trous !

20- Il n’en peut plus, ce bon Maître,
Son Sang coule par ruisseaux !
Et ses os se font paraître,
Sa chair tombant par lambeaux.

21- Hélas ! il est de faiblesse
Tombé dans son propre Sang,
Et cependant on ne cesse
De battre cet innocent...

22- Ô bourreaux impitoyables,
Arrêtez votre courroux !
C’est nous qui sommes coupables :
Frappez donc plutôt sur nous !

23- Considérez qu’il endure
Cet effroyable tourment
Sans qu’il s’en plaigne ou murmure,
Tant son amour est ardent.

24- Ô Souveraine Clémence,
Voyez Jésus, votre Fils !
Arrêtez votre vengeance,
Ou que nous soyons punis.

25- Les bourreaux, de défaillance,
Ne peuvent plus le frapper,
Mais par son amour immense
Il n’est pas las d’endurer.

26- Pécheurs, ce sont nos offenses
Et nos sensualités
Qui causent tant de souffrances
À cet objet de pitié !

27- Viens-t’en, pécheur impudique,
Considérer la douleur
Que tu causes au Fils unique
Du Souverain Créateur !

28- Viens dans le Sang de ses veines
Rencontrer ta guérison,
Et n’augmente pas ses peines
En suivant ta passion.

29- Faisons, faisons pénitence !
Pleurons ces maux nuit et jour,
Usons de reconnaissance,
Rendant amour pour amour !

30- Ô Sauveur tout débonnaire,
Par ce corps meurtri de coups,
Apaisez votre colère
Et nous pardonnez à tous !



III- JÉSUS COURONNÉ D’ÉPINES 

(pour le mardi)

 

31- Jésus ayant avec peine
Pris ses habits déchirés,
Regardez comme on le mène
Brusquement, à coups de pied !

32- Suivons, chrétiens, à la trace
Cet Agneau très innocent,
Car en quelque endroit qu’il passe,
Il reste teint de son Sang...

33- Comme on ferait d’une bête,
On le mène à coups de fouets !
Transi de froid, on l’arrête
À la porte du palais.

34- À peine est-il dans la salle
Au milieu de ces bandits,
On l’habille à la royale
Pour le couvrir de mépris.

35- On lui jette par outrage
Sur le dos un vieux manteau,
En lui tirant avec rage
Le sien collé à sa peau.

36- Une pierre très pointue
Lui sert d’un trône royal,
Afin qu’étant mieux en vue
Il reçoive plus de mal.

37- On met dans ses mains sacrées,
Pour sceptre, un frêle roseau.
Chacun en fait des risées,
En disant : « Ha ! qu’il est beau ! »

38- On le couronne d’épines
Avec des coups de bâton !
Un chacun lui fait des mines
En hurlant comme un démon.

39- Cette couronne cruelle
Lui transperce le cerveau :
On voit couler sa cervelle
Avec du Sang et de l’eau...

40- D’un vieux torchon de cuisine
On lui bande les deux yeux,
Chacun lui disant : « Devine
Qui t’a frappé, malheureux !

41- « N’es-tu pas un faux prophète,
Qui veut nous en imposer ?
Compagnons, qu’on le maltraite !
Ne cessons de le frapper ! »

42- Chacun lui crache au visage
De gros crachats tout pourris
Pour marque de son hommage,
Avec des cris inouïs !

43- On l’adore par risée,
En lui donnant un soufflet :
« Bonjour, ô roi de Judée,
Ah ! que te voilà bien fait ! »

44- Il ne reçoit pour harangue
Que des discours impudents,
L’un tire sur lui la langue
Et l’autre grince des dents.

45- Non, ce ne sont pas des hommes,
Mais des démons furieux !
Les voyez-vous qui l’assomment ?
On le bat à qui mieux mieux !

46- À cet objet pitoyable,
Ne serons-nous point touchés ?
Il n’est que trop raisonnable,
Hélas ! c’est pour nos péchés !

47- Il souffre tout et l’endure
Sans même lever les yeux,
Sans qu’il se plaigne ou murmure
De ces tourments rigoureux.

48- Depuis les pieds à la tête
Il est tout froissé de coups.
Ah ! si c’était une bête,
Nous lui compatirions tous !

49- Notre orgueil insupportable
À rechercher les grandeurs
Est le bourreau véritable
Qui lui cause ces douleurs !

50- Orgueilleux, viens te confondre :
Voyant ton Dieu méprisé,
Qu’auras-tu donc à répondre,
Toi qui veux être estimé ?

51- Notre cœur plein d’amertume
Et d’un cuisant repentir,
Comparaisse et se consume
En voyant Jésus souffrir.

52- Ayons toujours en mémoire
Ce très aimable Sauveur :
Le mépris soit notre gloire,
Et la souffrance un bonheur !

53- Ô Jésus très pitoyable
Par les injustes mépris,
Voyez d’un œil favorable
À vos pieds des cœurs contrits.



IV- JÉSUS CONDAMNÉ 

(pour le mercredi)

 


  54- Suivons notre très cher Maître
Qu’on traîne la corde au cou
Pour le faire comparaître
Au tribunal comme un fou.

55- Dans cet état misérable
Où l’on réduit ses bourreaux,
Il n’est pas reconnaissable,
Tant il a reçu de maux...

56- Pilate, quoiqu’un impie,
Est attendri, le voyant :
Il veut lui sauver la vie,
Sachant qu’il est innocent.

57- Afin d’apaiser la rage
De ce peuple mutiné,
Il le montre en l’équipage
Où les bourreaux l’ont laissé.

58- Aussitôt qu’il est en vue,
On n’entend que hurlements !
Chacun le raille et le hue
Avec grincements de dents.

59- Sa Face défigurée
Et couverte de crachats,
Sa chair toute découpée
Ne touchent point ces ingrats.

60- Ses douleurs et sa misère,
Au lieu de toucher leur cœur,
Fait redoubler leur colère
Et les remplit de fureur.

61- Pilate dit : « Voilà l’homme,
Ayez-en compassion ! »
Voyez, il faut qu’il le nomme,
À peine le connaît-on.

62- À ces mots, la populace
S’écrie, en frappant du pied :
« Qu’on l’ôte et qu’on s’en défasse,
Et qu’il soit crucifié ! »



V- JÉSUS PORTANT SA CROIX 

(pour le jeudi)



63- Voyez, chrétiens, on le traîne
À coups de poings et de pieds
Sans le laisser prendre haleine :
Ce sont des loups enragés !

64- On met une Croix pesante
De quinze pieds de longueur,
Sur sa chair toute sanglante
Pour augmenter sa douleur.

65- Cet Agneau tout débonnaire
Se charge de nos péchés,
Pour les porter au Calvaire
Afin qu’ils soient effacés.

66- Il porte au lieu du supplice,
Par un amour très ardent,
Le bois de son sacrifice
Comme Isaac innocent.

67- L’insolente populace
N’a que du mépris pour lui,
Et, dans quelque endroit qu’il passe,
Chacun le bat à l’envi !

68- On le jette dans la boue
Comme un pauvre malheureux,
On le frappe, on le bafoue
Par des soufflets rigoureux !

69- Sa chair est toute écorchée,
Son corps courbé, les pieds nus,
Marchant la tête baissée
Dessus les cailloux pointus.

70- La secousse très horrible
De la Croix qui tombe à bas,
Lui cause un tourment sensible
Qui redouble à chaque pas...

71- Malgré sa grande faiblesse
Et sa désolation,
Chacun l’abat et le presse
Avec des coups de bâtons !

72- Une douleur très amère
Saisit de nouveau son Cœur,
Voyant sa très chère Mère
Tomber à bas de douleur.

73- Tout le monde l’abandonne,
Mourra-t-il dessous ce poids ?
Il ne se trouve personne
Qui n’ait horreur de la Croix.

74- Un pauvre étranger qui passe,
C’est Simon Cyrénéen,
Est par promesse et menaces
Forcé d’y mettre la main.

75- Viens-t-en, pécheur infidèle !
Aider Jésus Crucifié,
Sous cette Croix très cruelle
Que lui cause ton péché.

76- La Véronique, embrasée
D’un amour fort et fervent,
Fend sans crainte la mêlée
Pour voir Jésus, son amant.

77- Et elle essuie son Visage
Sanglant et défiguré,
Et Jésus veut que pour gage
Il lui demeure imprimé.

78- Jésus dit à plusieurs femmes
Qui pleuraient ces grands tourments :
« Pleurez plutôt sur vos âmes
Et celles de vos enfants.

79- « Voyez l’état pitoyable
Où l’on réduit l’Innocent ;
Que deviendra le coupable
Et le pécheur insolent ? »

80- Voilà qu’il tombe en la rue,
Au milieu de ses bourreaux :
Il n’en peut plus, il en sue,
Son Sang coule par ruisseaux...

81- Et, quoi donc ! est-il possible,
Ô misérable pécheur !
Que ton cœur soit insensible
Aux douleurs de son Sauveur ?

82- Comme ce sont nos offenses
Qui font son pesant fardeau,
N’augmentons plus ses souffrances
En l’offensant de nouveau !

83- Jésus, votre amour immense
Ayant porté nos péchés,
Montrez-nous votre clémence :
Qu’ils nous soient tous pardonnés !



VI- JÉSUS CRUCIFIÉ 

(pour le vendredi)

 

84- Cette canaille insolente
Lui tire tout de nouveau
Sa pauvre robe sanglante,
Toute collée à sa peau.

85- Tandis que les plus barbares
Préparent tout pour sa mort,
Quelques-uns des plus avares
Tirent ses habits au sort.

86- Chacun des bourreaux s’écrie
En lui tirant les cheveux :
« Finis là ta pauvre vie !
Couche-toi là, malheureux ! »

87- Voyez comme on le terrasse
Pour le clouer sur ce bois,
Mais voyez comme il embrasse
Avec ardeur cette Croix.

88- On tire ses mains sacrées
Avec grande cruauté,
Pour qu’elles soient attachées
Droit sur les trous préparés.

89- Ô cruelle barbarie !
Ses membres sont disloqués,
Sa chair est toute meurtrie,
L’on voit ses nerfs tout bandés.

90- Étant donc à la renverse
Aux pieds de ces inhumains,
Avec des clous on lui perce,
Les deux pieds et les deux mains !

91- Oh ! quelle douleur sensible
Lui causent ces clous pointus !
Son corps percé comme un crible
Perd son Sang et n’en peut plus...

92- Viens, pécheur, et considère
Le très doux Jésus mourant,
Qui te prie en sa misère
De penser à son tourment.

93- Pour qu’il souffre davantage,
Au lieu de vin et de miel,
On lui donne pour breuvage
Du vinaigre avec du fiel.

94- Voyez-vous comme il endure
Tant de mépris et de maux ?
Car tant s’en faut qu’il murmure :
Il prie pour tous ses bourreaux.

95- La présence de sa Mère
Fait augmenter ses tourments,
Voyant qu’en quelque manière
Elle meurt à tout moment.

96- Ah ! je le vois qui rend l’âme
En jetant un grand soupir :
Je sens mon cœur qui se pâme
En voyant mon Dieu mourir...

97- Les cieux et la terre ensemble
Font paraître leur douleur :
On sent la terre qui tremble,
La mer est toute en fureur.

98- Le soleil même et la lune
Perdent toute leur clarté.
Dans cette douleur commune,
L’homme seul n’est point touché !

99- Pécheurs, faisons pénitence !
Puisqu’il a souffert pour nous.
Prenons part à sa souffrance,
Baisons ses pieds et ses clous.

100- Pour nous baiser de tendresse,
Il baisse la tête en bas :
Voyez-vous comme il nous presse
Et comme il nous tend les bras ?

101- Ne rompons plus le silence
Que pour dire, en soupirant :
Presque personne ne pense
Au très doux Jésus mourant !

102- Faisons tous notre retraite
Dedans son Sacré Côté :
Une lance nous l’a faite
Pour nous mettre en sûreté.

103- Crions d’un ton lamentable :
Pardonnez-nous nos péchés !
Ô Jésus très pitoyable,
Nos dettes nous remettez.



VII- JÉSUS MORT ET ENSEVELI 

(pour le samedi)

 


104- Ô pécheurs abominables,
C’en est fait, Jésus est mort :
Nous sommes tous les coupables !
Que deviendra notre sort ?

105- Ne quittons point le Calvaire,
Expirons tous sur ce lieu,
Pour tâcher de satisfaire
À la justice de Dieu.

106- Voyez-vous sa sainte Mère
Qui le baise en soupirant ?
Sa douleur est très amère,
Car son amour est très grand.

107- Elle gémit et se pâme,
Elle dit dans ses langueurs :
« Oh ! cher objet de mon âme,
Est-ce là Vous ? Je me meurs.

108- « Est-ce le corps adorable
De mon cher Fils que je vois ?
Hélas ! qu’il est pitoyable !
Oui, c’est lui, je le connois.

109- « Je ne vois sur votre Face
Que des crachats et du Sang.
Plus de beauté, plus de grâce.
Ô mon Fils, quel changement !

110- « D’où viennent ces meurtrissures,
Ces deux bras tout disloqués,
Ce Sang caillé, ces blessures,
Et ces mains et pieds percés ? »

111- Mêlons nos larmes aux siennes,
Embrassons ses pieds sacrés,
Et dans le Sang de ses veines
Effaçons tous nos péchés.

112- Pour éviter la vengeance
De Dieu le Père irrité,
Mettons-nous en assurance
Dans son très Sacré Côté.

113- Cherchons une paix profonde
Avec Jésus au tombeau,
Pour y vivre loin du monde
Et pour faire un cœur nouveau.

114- Obtenez-nous, ô Marie,
Le pardon de votre Fils !
Nous voulons changer de vie :
Exaucez nos cœurs contrits.

115- Ô doux Jésus, qu’une flèche
De l’amour de votre Cœur
Fasse aux nôtres une brèche
Pour expirer de douleur !

116- Gravez dans notre mémoire
Votre mort et vos douleurs,
Afin d’avoir dans la gloire
Quelque part à vos grandeurs.


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