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« Je déclare que s’il reste un seul Jésuite au monde,
c’en sera assez pour relever la Compagnie. »
« Je déclare que s’il reste un seul Jésuite au monde,
c’en sera assez pour relever la Compagnie. »
(Saint Alphonse de Liguori
à propos de la suppression de la Compagnie de Jésus)
qui, après avoir souffert de la part des Ariens
toutes sortes d'injures en haine de la foi,
jusqu'à être chassé souvent de son Église,
mourut enfin en paix,
renommé par l'éclat de sa sainteté.
Un Concile œcuménique, le premier de Constantinople,
rendit un témoignage authentique
de l'intégrité de sa foi,
dans la lettre qu'il écrivit au saint Pape Damase. »
(Le Martyrologe Romain au 18 mars)
* * *
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
1- Le Très-Haut, l’Incompréhensible,
Est ici compris sous un point.
Chrétiens, ne demandons point :
« Est-il possible ? »
Taisez-vous donc, mes sens, taisez-vous, hérétiques :
Vous vous trompez,
Vous vous perdez ;
Dieu nous l’a dit,
Point de contredit !
Dieu nous l’a dit,
Cela nous suffit :
Croyons-le, sans qu’on nous l’explique.
2- Que de miracles de puissance !
Un pain, un vin qui ne sont plus,
Des accidents suspendus
Sans leur substance ;
Le Corps, le Sang d’un Dieu plein de vie et de gloire,
Sans changements,
En tous les temps
En tous les lieux,
Sur la terre, aux cieux,
En tous les lieux
Aussi glorieux :
Vérité de Dieu qu’il faut croire !
3- Ô merveille d’obéissance !
À la voix d’un homme mortel,
Dieu descendu sur l’autel
Sans résistance.
Il est mort et vivant, docile et redoutable,
Il est enfant
Et triomphant :
Soumettons-nous
Soyons tout à tous,
Soumettons-nous
Même aux pieds de tous,
Puisque Dieu se rend si traitable.
4- Voyez la gloire anéantie :
Le soleil de la vérité
Caché dans l’obscurité
De cette hostie.
Sous de faibles dehors il cache sa lumière,
Il ne fait voir
Ni son pouvoir,
Ni sa beauté,
Ni sa sainteté,
Ni sa beauté,
Ni sa majesté :
Cachez-vous, ô cendre et poussière !
5- On voit combien un Dieu nous aime,
Combien il aime éperdument
En ce divin Sacrement :
C’est l’excès même !
En nous y donnant tout, il nous tient ce langage :
« Prends, mange-moi,
Je suis à toi,
Dans mes transports,
Prends tous mes trésors,
Dans mes transports,
Mon Sang et mon Corps. »
Nous peut-il aimer davantage ?
À LA MESSE :
6- Voici le parfait Sacrifice
Qui contient tous ceux de la loi
Et qui seul renferme en soi
Toute justice :
Un Dieu s’immole à Dieu comme prêtre et victime
Pour l’apaiser,
Pour le presser
De nous donner,
De nous pardonner,
De nous donner,
De nous couronner
Et lui rendre un honneur sublime.
AU SANCTUS :
7- Trois fois Saint le Roi de la Gloire !
Gloire à notre Dieu trois fois Saint,
À notre Dieu trois fois Saint
Gloire et victoire !
Tout est plein des grandeurs du grand Dieu des armées.
Oh ! qu’il est grand !
Qu’il est puissant !
Ô Sainteté !
Ô Immensité !
Ô Majesté !
Ô Éternité!
Adorez, têtes couronnées !
À L’AGNUS DEI :
8- Agneau de Dieu, miséricorde !
Agneau de Dieu, Seigneur très bon !
Miséricorde et pardon,
Miséricorde !
Puisque vous ôtez seul tous les péchés du monde,
Otez, Seigneur,
Ceux de mon cœur.
Pardonnez-nous,
Pardonnez à tous,
Exaucez-nous ;
Pour l’amour de vous,
Donnez-nous une paix profonde !
AVANT LA COMMUNION :
9- L’homme juste qui communie
Devient un autre Jésus-Christ,
Est rempli de son esprit
Et de sa vie.
Mangeons ce pain vivant, buvons ce vin des anges,
Mais fréquemment,
Mais saintement.
Mangeons, buvons
Et nous engraissons,
Mangeons, buvons
Et nous enivrons,
Et rendons à Dieu nos louanges.
10- Je languis d’amour, je soupire
Vers vous, mon aimable Sauveur :
Élancez-vous dans mon cœur,
Ou bien j’expire.
Être un moment sans vous, c’est un enfer très rude.
Ô puissant Roi,
Régnez en moi ;
Ô chaste Époux,
Je n’entends que vous ;
Ô cher Époux,
Venez, hâtez-vous,
Et soyez ma béatitude.
POUR L’AMENDE HONORABLE :
11- Grand Dieu, que cette église est sainte,
Puisqu’elle est sa propre maison
Et la maison d’oraison !
Tremblons de crainte.
Ce lieu sauve un fidèle et condamne un impie.
Adorons Dieu
En ce saint lieu ;
Nous nous damnons
Si nous y causons,
Nous nous sauvons
Si nous y prions :
Choisissons la mort ou la vie.
12- Faisons une amende honorable
À Jésus déshonoré
Jusque dans le lieu sacré
Si redoutable.
Combattre en son palais le Monarque suprême,
Quel attentat
D’un homme ingrat !
Anges, pleurez,
Mortels, soupirez,
Anges, pleurez,
Pleurez, réparez
Cet excès, cette injure extrême.
AVANT LA BÉNÉDICTION :
13- Louange,amour, honneur et gloire
À Jésus au Très Saint-Sacrement !
Plus on voit d’abaissement,
Plus on doit croire ;
S’il nous aime à l’excès, aimons-le aussi de même !
Payons l’amour
D’un prompt retour :
Aimons, louons,
Louons, honorons,
Aimons, louons,
Louons, adorons
Les grandeurs d’un Dieu qui nous aime !
14- Souffrez, grand Dieu, qu’on vous aborde
Et que de pauvres criminels
Vous disent près des autels :
Miséricorde !
Bénissez-nous, Seigneur, levez tous les obstacles :
Vous le pouvez
Si vous voulez,
C’est un pécheur
Qui pleure en son cœur ;
C’est un pécheur,
Pardonnez, Seigneur,
Pardonnez, bénissez, nous crierons : « Miracle ! »
1- Ceci n’est pas pour vous charmer,
Vous qui ne pensez qu’à rimer,
Grands poètes, gens incommodes.
Je laisse à d’autres vos méthodes.
2- Je sais bien que vous n’approuvez
Que les vers qui sont relevés,
Que des phrases à double étage,
Qui font un fou plutôt qu’un sage.
3- Vous ferez dix tours et contours
Pour faire un vers tout à rebours,
Pour exprimer une sornette,
Un vain combat d’une amourette.
4- Je pourrais, pour mille raisons,
Vous mettre aux petites maisons.
Que dis-je ? elles sont toutes vôtres :
Les rimeurs y placent les autres.
5- Vos vers sont polis avec art
Et souvent ce n’est que du fard,
Votre esprit est à la torture,
Vos vers le sont aussi, j’en jure.
6- Vos grands vers ne sont pas communs,
Oui, mais ils sont bien importuns,
Vous courez l’un et l’autre pôle
Pour dire une pauvre parole.
7- Si vos vers étaient vraiment grands,
Ils seraient compris des enfants ;
Ils sont si hauts, ils sont si rares,
Qu’ils en sont devenus barbares.
8- Grands poètes, je vous entends :
Vous rejetez les pauvres gens,
Vos vers sont pour les grands génies,
Aussi pleins que vous de manies.
9- À moins que les esprits du temps
N’y trouvent leurs contentements,
Fussent-ils des vers très sublimes,
Vous, vous en faites de grands crimes.
10- À la mode, un prédicateur,
À la mode, un subtil rimeur ;
À moins qu’on ne soit à la mode,
On est sot ou bien incommode.
11- Votre sublime et relevé
Montre votre goût dépravé.
Pour tout paiement, pauvres malades,
Vous voulez des louanges fades.
12- Vous cherchez par mille détours
Que quelque homme fou de nos jours
Vous dise, mais sans qu’il le pense :
Oh ! les beaux vers, la bonne stance !
13- Pauvres gens, je me ris de vous,
Puisque vous rimez presque tous
Pour qu’on applaudisse à vos veines.
C’est acheter trop cher vos peines.
14- Oui, vos vers sont trop achetés,
N’étant pleins que de vanités,
Que de cent sortes d’amourettes,
Indignes des âmes parfaites.
15- Car, sous la rime et la raison,
Vous cachez un mortel poison,
Un piège cruel mais si tendre,
Qu’à peine peut-on s’en défendre.
16- Vos vers sont bons, sans contredit ;
Rien n’est si beau, ni si bien dit,
Rime riche, bonne cadence,
Oui, mais quelle infâme impudence !
17- Si la rime était riche en Dieu,
Je ne l’estimerais pas peu,
Mais pauvre en vertu, riche en crime,
J’en hais le sens le plus sublime.
18- Vous débitez la vanité
Comme une pure vérité :
Vous ferez passer une fable
Pour une histoire véritable.
19- On dit que tout vous est permis,
Tant on vous croit les ennemis
Des vérités les plus certaines,
Amis des vanités mondaines.
20- Comme les poètes païens
Vous prenez les maux pour des biens,
Je pourrais vous nommer profanes,
Ou, pour bien rimer, de francs ânes.
21- Ô très méchants imitateurs,
Vous croyez vos vers sans grandeurs
S’ils n’ont emprunté quelque grâce
De ceux de Virgile et d’Horace.
22- Vos vers prêchent-ils les vertus ?
Y voit-on le nom de Jésus ?
Point du tout, mais la flatterie,
L’impureté, l’idolâtrie.
23- Parlez-vous des prédestinés ?
Vous ne louez que des damnés,
Que des hommes tout sanguinaires,
Que des amoureux téméraires.
24- Méchants poètes des faux dieux,
Vous me traitez de scrupuleux,
Ou vous croyez que, par bêtise,
Maintenant je vous scandalise.
25- Allez, je n’ose vous nommer,
Non de peur de vous diffamer,
Mais de peur de souiller ces pages
De si funestes personnages.
26- Oui funestes, je ne mens pas,
Car peut-être êtes-vous là-bas ;
Quoiqu’il en soit, vos livres restent,
Ces subtils poisons nous empestent.
27- À peine trouve-t-on en eux
Rien qui ne soit pernicieux,
L’impureté la plus plaisante
Est chez eux la plus innocente.
28- Vos vers sont beaux, ils font grand bruit :
Ce sont des vers luisants de nuit !
Le sage en méprise la pompe,
Tandis que l’homme fou s’y trompe.
29- Vos vers si finement conçus
Encensent Bacchus et Vénus,
Et partout ils battent la caisse
Pour enivrer de leur ivresse.
30- L’enfer est plein de gens perdus
Par vos livres si bien vendus !
On laisse là la sainte Bible :
C’est à vos vers qu’on est sensible.
31- Oh ! qu’ils en damnent tous les jours !
On ne peut arrêter leur cours,
Presque tout le monde les loue,
Sur les théâtres l’on les joue.
32- Oui, ce livre sage et mondain,
Que vous avez peut être en main,
A peut-être damné plus d’âmes
Qu’il ne contient de mots infâmes.
33- Vous me direz : « Je n’y vois rien
Qui ne soit bon, que ne soit bien. »
Ne vous y trompez pas, mon frère :
Leur poison tôt ou tard opère.
34- Leur brillant cache le poison,
Leur appas couvre l’hameçon ;
Parmi cent mots d’esprit, un tendre
Qui fait penser, tomber, se rendre.
35- Ne faites pas le Saint-Esprit
Auteur d’un si mauvais écrit :
Il est fait par l’esprit immonde
Pour séduire les gens du monde.
36- Si vous le gardez, le démon
Vous criera toujours qu’il est bon,
Qu’on ne pèche point à le lire,
Que Dieu ne défend pas de rire.
37- Jetez tous ces romans au feu !
Faites-le pour l’amour de Dieu,
Sans regarder la couverture,
L’impression ni la dorure.
38- Au feu ces contes insolents !
Au feu ces bons mots si galants !
Au feu ces tendres tragédies
Et ces infâmes comédies !
39- Voici mes vers et mes chansons :
S’ils ne sont pas beaux, ils sont bons,
S’ils ne flattent pas les oreilles,
Ils riment de grandes merveilles.
40- S’ils ne sont que pour les petits,
Ils n’en sont pas d’un moindre prix ;
Si ce sont des vers ordinaires,
Ils n’en sont pas moins salutaires.
41- Lisez-les donc, et les chantez,
Pesez-les et les méditez,
N’y cherchez point l’esprit sublime,
Mais la vérité que j’exprime.
42- Prédicateur, dans mes chansons,
Vous pouvez trouvez vos sermons :
J’en ai digéré la matière
Pour vous aider et pour vous plaire.
43- Voici des sujets d’oraison,
Je crois le dire avec raison,
Car souvent un vers, une rime
Font qu’une vérité s’imprime.
44- Chaque mot d’un vers doit porter
Pour qu’on le puisse méditer,
Pour le garder en sa mémoire,
Pour son bouquet et pour sa gloire.
45- Cœur affligé, chantez, chantez !
En chantant vous vous surmontez :
Le cantique est très efficace
Pour avoir la joie et la grâce.
46- Chantez, et de bouche et de cœur,
À haute voix, avec ardeur,
Pour bannir du cœur la tristesse
Et pour le remplir d’allégresse.
47- Prenez garde à la vanité,
Qui chante veut être écouté :
Si votre voix est ravissante,
Que votre âme soit innocente.
48- Chantons donc tous, et comme il faut,
Chantons les grandeurs du Très-Haut :
En chantant détruisons le vice
Et faisons aimer la justice !
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
https://montfortajpm.blogspot.fr/p/blog-page.html
* * *
Le ROSAIRE
7- L'Agonie
sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima
(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : février 2016
Enregistrement : février 2016
Fichier PDF
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
Toutes
les versions chantées :
* * *
CANTIQUE sur le TRÈS SAINT-SACREMENT
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
1ère version :
(à
télécharger ici : https://gloria.tv/track/fBYNd33AQdKM26PiKv2vLftQH
1- Le Très-Haut, l’Incompréhensible,
Est ici compris sous un point.
Chrétiens, ne demandons point :
« Est-il possible ? »
Taisez-vous donc, mes sens, taisez-vous, hérétiques :
Vous vous trompez,
Vous vous perdez ;
Dieu nous l’a dit,
Point de contredit !
Dieu nous l’a dit,
Cela nous suffit :
Croyons-le, sans qu’on nous l’explique.
2- Que de miracles de puissance !
Un pain, un vin qui ne sont plus,
Des accidents suspendus
Sans leur substance ;
Le Corps, le Sang d’un Dieu plein de vie et de gloire,
Sans changements,
En tous les temps
En tous les lieux,
Sur la terre, aux cieux,
En tous les lieux
Aussi glorieux :
Vérité de Dieu qu’il faut croire !
3- Ô merveille d’obéissance !
À la voix d’un homme mortel,
Dieu descendu sur l’autel
Sans résistance.
Il est mort et vivant, docile et redoutable,
Il est enfant
Et triomphant :
Soumettons-nous
Soyons tout à tous,
Soumettons-nous
Même aux pieds de tous,
Puisque Dieu se rend si traitable.
4- Voyez la gloire anéantie :
Le soleil de la vérité
Caché dans l’obscurité
De cette hostie.
Sous de faibles dehors il cache sa lumière,
Il ne fait voir
Ni son pouvoir,
Ni sa beauté,
Ni sa sainteté,
Ni sa beauté,
Ni sa majesté :
Cachez-vous, ô cendre et poussière !
5- On voit combien un Dieu nous aime,
Combien il aime éperdument
En ce divin Sacrement :
C’est l’excès même !
En nous y donnant tout, il nous tient ce langage :
« Prends, mange-moi,
Je suis à toi,
Dans mes transports,
Prends tous mes trésors,
Dans mes transports,
Mon Sang et mon Corps. »
Nous peut-il aimer davantage ?
À LA MESSE :
6- Voici le parfait Sacrifice
Qui contient tous ceux de la loi
Et qui seul renferme en soi
Toute justice :
Un Dieu s’immole à Dieu comme prêtre et victime
Pour l’apaiser,
Pour le presser
De nous donner,
De nous pardonner,
De nous donner,
De nous couronner
Et lui rendre un honneur sublime.
AU SANCTUS :
7- Trois fois Saint le Roi de la Gloire !
Gloire à notre Dieu trois fois Saint,
À notre Dieu trois fois Saint
Gloire et victoire !
Tout est plein des grandeurs du grand Dieu des armées.
Oh ! qu’il est grand !
Qu’il est puissant !
Ô Sainteté !
Ô Immensité !
Ô Majesté !
Ô Éternité!
Adorez, têtes couronnées !
À L’AGNUS DEI :
8- Agneau de Dieu, miséricorde !
Agneau de Dieu, Seigneur très bon !
Miséricorde et pardon,
Miséricorde !
Puisque vous ôtez seul tous les péchés du monde,
Otez, Seigneur,
Ceux de mon cœur.
Pardonnez-nous,
Pardonnez à tous,
Exaucez-nous ;
Pour l’amour de vous,
Donnez-nous une paix profonde !
AVANT LA COMMUNION :
9- L’homme juste qui communie
Devient un autre Jésus-Christ,
Est rempli de son esprit
Et de sa vie.
Mangeons ce pain vivant, buvons ce vin des anges,
Mais fréquemment,
Mais saintement.
Mangeons, buvons
Et nous engraissons,
Mangeons, buvons
Et nous enivrons,
Et rendons à Dieu nos louanges.
10- Je languis d’amour, je soupire
Vers vous, mon aimable Sauveur :
Élancez-vous dans mon cœur,
Ou bien j’expire.
Être un moment sans vous, c’est un enfer très rude.
Ô puissant Roi,
Régnez en moi ;
Ô chaste Époux,
Je n’entends que vous ;
Ô cher Époux,
Venez, hâtez-vous,
Et soyez ma béatitude.
POUR L’AMENDE HONORABLE :
11- Grand Dieu, que cette église est sainte,
Puisqu’elle est sa propre maison
Et la maison d’oraison !
Tremblons de crainte.
Ce lieu sauve un fidèle et condamne un impie.
Adorons Dieu
En ce saint lieu ;
Nous nous damnons
Si nous y causons,
Nous nous sauvons
Si nous y prions :
Choisissons la mort ou la vie.
12- Faisons une amende honorable
À Jésus déshonoré
Jusque dans le lieu sacré
Si redoutable.
Combattre en son palais le Monarque suprême,
Quel attentat
D’un homme ingrat !
Anges, pleurez,
Mortels, soupirez,
Anges, pleurez,
Pleurez, réparez
Cet excès, cette injure extrême.
AVANT LA BÉNÉDICTION :
13- Louange,amour, honneur et gloire
À Jésus au Très Saint-Sacrement !
Plus on voit d’abaissement,
Plus on doit croire ;
S’il nous aime à l’excès, aimons-le aussi de même !
Payons l’amour
D’un prompt retour :
Aimons, louons,
Louons, honorons,
Aimons, louons,
Louons, adorons
Les grandeurs d’un Dieu qui nous aime !
14- Souffrez, grand Dieu, qu’on vous aborde
Et que de pauvres criminels
Vous disent près des autels :
Miséricorde !
Bénissez-nous, Seigneur, levez tous les obstacles :
Vous le pouvez
Si vous voulez,
C’est un pécheur
Qui pleure en son cœur ;
C’est un pécheur,
Pardonnez, Seigneur,
Pardonnez, bénissez, nous crierons : « Miracle ! »
« Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie,
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,
en attendant d’y venir par votre Sacrement. »
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,
en attendant d’y venir par votre Sacrement. »
Saint Alphonse vous répond ici :
* * *
AUX POÈTES DU TEMPS
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2010
Enregistrement : 2010
1- Ceci n’est pas pour vous charmer,
Vous qui ne pensez qu’à rimer,
Grands poètes, gens incommodes.
Je laisse à d’autres vos méthodes.
2- Je sais bien que vous n’approuvez
Que les vers qui sont relevés,
Que des phrases à double étage,
Qui font un fou plutôt qu’un sage.
3- Vous ferez dix tours et contours
Pour faire un vers tout à rebours,
Pour exprimer une sornette,
Un vain combat d’une amourette.
4- Je pourrais, pour mille raisons,
Vous mettre aux petites maisons.
Que dis-je ? elles sont toutes vôtres :
Les rimeurs y placent les autres.
5- Vos vers sont polis avec art
Et souvent ce n’est que du fard,
Votre esprit est à la torture,
Vos vers le sont aussi, j’en jure.
6- Vos grands vers ne sont pas communs,
Oui, mais ils sont bien importuns,
Vous courez l’un et l’autre pôle
Pour dire une pauvre parole.
7- Si vos vers étaient vraiment grands,
Ils seraient compris des enfants ;
Ils sont si hauts, ils sont si rares,
Qu’ils en sont devenus barbares.
8- Grands poètes, je vous entends :
Vous rejetez les pauvres gens,
Vos vers sont pour les grands génies,
Aussi pleins que vous de manies.
9- À moins que les esprits du temps
N’y trouvent leurs contentements,
Fussent-ils des vers très sublimes,
Vous, vous en faites de grands crimes.
10- À la mode, un prédicateur,
À la mode, un subtil rimeur ;
À moins qu’on ne soit à la mode,
On est sot ou bien incommode.
11- Votre sublime et relevé
Montre votre goût dépravé.
Pour tout paiement, pauvres malades,
Vous voulez des louanges fades.
12- Vous cherchez par mille détours
Que quelque homme fou de nos jours
Vous dise, mais sans qu’il le pense :
Oh ! les beaux vers, la bonne stance !
13- Pauvres gens, je me ris de vous,
Puisque vous rimez presque tous
Pour qu’on applaudisse à vos veines.
C’est acheter trop cher vos peines.
14- Oui, vos vers sont trop achetés,
N’étant pleins que de vanités,
Que de cent sortes d’amourettes,
Indignes des âmes parfaites.
15- Car, sous la rime et la raison,
Vous cachez un mortel poison,
Un piège cruel mais si tendre,
Qu’à peine peut-on s’en défendre.
16- Vos vers sont bons, sans contredit ;
Rien n’est si beau, ni si bien dit,
Rime riche, bonne cadence,
Oui, mais quelle infâme impudence !
17- Si la rime était riche en Dieu,
Je ne l’estimerais pas peu,
Mais pauvre en vertu, riche en crime,
J’en hais le sens le plus sublime.
18- Vous débitez la vanité
Comme une pure vérité :
Vous ferez passer une fable
Pour une histoire véritable.
19- On dit que tout vous est permis,
Tant on vous croit les ennemis
Des vérités les plus certaines,
Amis des vanités mondaines.
20- Comme les poètes païens
Vous prenez les maux pour des biens,
Je pourrais vous nommer profanes,
Ou, pour bien rimer, de francs ânes.
21- Ô très méchants imitateurs,
Vous croyez vos vers sans grandeurs
S’ils n’ont emprunté quelque grâce
De ceux de Virgile et d’Horace.
22- Vos vers prêchent-ils les vertus ?
Y voit-on le nom de Jésus ?
Point du tout, mais la flatterie,
L’impureté, l’idolâtrie.
23- Parlez-vous des prédestinés ?
Vous ne louez que des damnés,
Que des hommes tout sanguinaires,
Que des amoureux téméraires.
24- Méchants poètes des faux dieux,
Vous me traitez de scrupuleux,
Ou vous croyez que, par bêtise,
Maintenant je vous scandalise.
25- Allez, je n’ose vous nommer,
Non de peur de vous diffamer,
Mais de peur de souiller ces pages
De si funestes personnages.
26- Oui funestes, je ne mens pas,
Car peut-être êtes-vous là-bas ;
Quoiqu’il en soit, vos livres restent,
Ces subtils poisons nous empestent.
27- À peine trouve-t-on en eux
Rien qui ne soit pernicieux,
L’impureté la plus plaisante
Est chez eux la plus innocente.
28- Vos vers sont beaux, ils font grand bruit :
Ce sont des vers luisants de nuit !
Le sage en méprise la pompe,
Tandis que l’homme fou s’y trompe.
29- Vos vers si finement conçus
Encensent Bacchus et Vénus,
Et partout ils battent la caisse
Pour enivrer de leur ivresse.
30- L’enfer est plein de gens perdus
Par vos livres si bien vendus !
On laisse là la sainte Bible :
C’est à vos vers qu’on est sensible.
31- Oh ! qu’ils en damnent tous les jours !
On ne peut arrêter leur cours,
Presque tout le monde les loue,
Sur les théâtres l’on les joue.
32- Oui, ce livre sage et mondain,
Que vous avez peut être en main,
A peut-être damné plus d’âmes
Qu’il ne contient de mots infâmes.
33- Vous me direz : « Je n’y vois rien
Qui ne soit bon, que ne soit bien. »
Ne vous y trompez pas, mon frère :
Leur poison tôt ou tard opère.
34- Leur brillant cache le poison,
Leur appas couvre l’hameçon ;
Parmi cent mots d’esprit, un tendre
Qui fait penser, tomber, se rendre.
35- Ne faites pas le Saint-Esprit
Auteur d’un si mauvais écrit :
Il est fait par l’esprit immonde
Pour séduire les gens du monde.
36- Si vous le gardez, le démon
Vous criera toujours qu’il est bon,
Qu’on ne pèche point à le lire,
Que Dieu ne défend pas de rire.
37- Jetez tous ces romans au feu !
Faites-le pour l’amour de Dieu,
Sans regarder la couverture,
L’impression ni la dorure.
38- Au feu ces contes insolents !
Au feu ces bons mots si galants !
Au feu ces tendres tragédies
Et ces infâmes comédies !
39- Voici mes vers et mes chansons :
S’ils ne sont pas beaux, ils sont bons,
S’ils ne flattent pas les oreilles,
Ils riment de grandes merveilles.
40- S’ils ne sont que pour les petits,
Ils n’en sont pas d’un moindre prix ;
Si ce sont des vers ordinaires,
Ils n’en sont pas moins salutaires.
41- Lisez-les donc, et les chantez,
Pesez-les et les méditez,
N’y cherchez point l’esprit sublime,
Mais la vérité que j’exprime.
42- Prédicateur, dans mes chansons,
Vous pouvez trouvez vos sermons :
J’en ai digéré la matière
Pour vous aider et pour vous plaire.
43- Voici des sujets d’oraison,
Je crois le dire avec raison,
Car souvent un vers, une rime
Font qu’une vérité s’imprime.
44- Chaque mot d’un vers doit porter
Pour qu’on le puisse méditer,
Pour le garder en sa mémoire,
Pour son bouquet et pour sa gloire.
45- Cœur affligé, chantez, chantez !
En chantant vous vous surmontez :
Le cantique est très efficace
Pour avoir la joie et la grâce.
46- Chantez, et de bouche et de cœur,
À haute voix, avec ardeur,
Pour bannir du cœur la tristesse
Et pour le remplir d’allégresse.
47- Prenez garde à la vanité,
Qui chante veut être écouté :
Si votre voix est ravissante,
Que votre âme soit innocente.
48- Chantons donc tous, et comme il faut,
Chantons les grandeurs du Très-Haut :
En chantant détruisons le vice
Et faisons aimer la justice !
Fichier PDF des Paroles de ce cantique :
http://www.montfortajpm.sitew.fr/fs/Root/deu5g-Aux_poetes_du_temps_cantique_du_Pere_de_Montfort_.pdf
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/deu5g-Aux_poetes_du_temps_cantique_du_Pere_de_Montfort_.pdf
Toutes
les versions chantées :
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CHAPELET INSTRUMENTAL :
1- Les 3 "JE VOUS SALUE, MARIE"
(à
télécharger ici : https://gloria.tv/track/6QAa6DVaYB8XCqzB1UHAzj7nR
Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : septembre 2015
Je vos salue, Marie,Enregistrement : septembre 2015
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.
"Le CIEL OUVERT par les 3 AVE MARIA"
bien vouloir se reporter ici :https://montfortajpm.blogspot.fr/p/blog-page.html
« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :
"Le CHAPELET récité avec vous !
avec Méthode montfortaine"