vendredi 25 mars 2016

Dernières mises en ligne _ St Dismas

132

« Celui que Marie protège se sauve ; 
celui qu’elle ne protège pas se perd. »

(Saint Alphonse de Liguori)



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« À Jérusalem,
la mémoire du saint Larron (Dismas),
qui confessa Jésus-Christ mourant sur la Croix,
et mérita pour ce motif
d'entendre de lui ces paroles :
“Aujourd'hui vous serez avec moi dans le Paradis.” »

(Le Martyrologe Romain au 25 mars)



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MORT de JÉSUS sur la CROIX

(cantique du petit séminaire de la Primatiale de Lyon)

 


Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/4TORy9GycUc

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )

  

Orgue & Chant : Jean-Myriam Chevalier

Harmonisation : abbé A. Stanislas Neyrat (1868)

 

Plus de détails avec TÉLÉCHARGEMENTS des PAROLES  

& de la PARTITION originale pour quatre voix mixtes, ici :

https://cantiques-anciens.blogspot.fr/2016/03/6-mort-de-jesus-sur-la-croix.html




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Le ROSAIRE

12- Stations

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

   

(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")


Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : février 2016

  


 

 


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  CANTIQUE sur le TRÈS SAINT-SACREMENT

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

  3ème version :

 

 
 Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)



1- Le Très-Haut, l’Incompréhensible,
Est ici compris sous un point.
Chrétiens, ne demandons point :
« Est-il possible ? »
Taisez-vous donc, mes sens, taisez-vous, hérétiques :
Vous vous trompez,
Vous vous perdez ;
Dieu nous l’a dit,
Point de contredit !
Dieu nous l’a dit,
Cela nous suffit :
Croyons-le, sans qu’on nous l’explique.

2- Que de miracles de puissance !
Un pain, un vin qui ne sont plus,
Des accidents suspendus
Sans leur substance ;
Le Corps, le Sang d’un Dieu plein de vie et de gloire,
Sans changements,
En tous les temps
En tous les lieux,
Sur la terre, aux cieux,
En tous les lieux
Aussi glorieux :
Vérité de Dieu qu’il faut croire !

3- Ô merveille d’obéissance !
À la voix d’un homme mortel,
Dieu descendu sur l’autel
Sans résistance.
Il est mort et vivant, docile et redoutable,
Il est enfant
Et triomphant :
Soumettons-nous
Soyons tout à tous,
Soumettons-nous
Même aux pieds de tous,
Puisque Dieu se rend si traitable.

4- Voyez la gloire anéantie :
Le soleil de la vérité
Caché dans l’obscurité
De cette hostie.
Sous de faibles dehors il cache sa lumière,
Il ne fait voir
Ni son pouvoir,
Ni sa beauté,
Ni sa sainteté,
Ni sa beauté,
Ni sa majesté :
Cachez-vous, ô cendre et poussière !

5- On voit combien un Dieu nous aime,
Combien il aime éperdument
En ce divin Sacrement :
C’est l’excès même !
En nous y donnant tout, il nous tient ce langage :
« Prends, mange-moi,
Je suis à toi,
Dans mes transports,
Prends tous mes trésors,
Dans mes transports,
Mon Sang et mon Corps. »
Nous peut-il aimer davantage ?

À LA MESSE :
6- Voici le parfait Sacrifice
Qui contient tous ceux de la loi
Et qui seul renferme en soi
Toute justice :
Un Dieu s’immole à Dieu comme prêtre et victime
Pour l’apaiser,
Pour le presser
De nous donner,
De nous pardonner,
De nous donner,
De nous couronner
Et lui rendre un honneur sublime.

AU SANCTUS :
7- Trois fois Saint le Roi de la Gloire !
Gloire à notre Dieu trois fois Saint,
À notre Dieu trois fois Saint
Gloire et victoire !
Tout est plein des grandeurs du grand Dieu des armées.
Oh ! qu’il est grand !
Qu’il est puissant !
Ô Sainteté !
Ô Immensité !
Ô Majesté !
Ô Éternité!
Adorez, têtes couronnées !

À L’AGNUS DEI :
8- Agneau de Dieu, miséricorde !
Agneau de Dieu, Seigneur très bon !
Miséricorde et pardon,
Miséricorde !
Puisque vous ôtez seul tous les péchés du monde,
Otez, Seigneur,
Ceux de mon cœur.
Pardonnez-nous,
Pardonnez à tous,
Exaucez-nous ;
Pour l’amour de vous,
Donnez-nous une paix profonde !

AVANT LA COMMUNION :
9- L’homme juste qui communie 
Devient un autre Jésus-Christ,
Est rempli de son esprit
Et de sa vie.
Mangeons ce pain vivant, buvons ce vin des anges,
Mais fréquemment,
Mais saintement.
Mangeons, buvons
Et nous engraissons,
Mangeons, buvons
Et nous enivrons,
Et rendons à Dieu nos louanges.

10- Je languis d’amour, je soupire
Vers vous, mon aimable Sauveur :
Élancez-vous dans mon cœur,
Ou bien j’expire.
Être un moment sans vous, c’est un enfer très rude.
Ô puissant Roi,
Régnez en moi ;
Ô chaste Époux,
Je n’entends que vous ;
Ô cher Époux,
Venez, hâtez-vous,
Et soyez ma béatitude.

POUR L’AMENDE HONORABLE :
11- Grand Dieu, que cette église est sainte,
Puisqu’elle est sa propre maison
Et la maison d’oraison !
Tremblons de crainte.
Ce lieu sauve un fidèle et condamne un impie.
Adorons Dieu
En ce saint lieu ;
Nous nous damnons
Si nous y causons,
Nous nous sauvons
Si nous y prions :
Choisissons la mort ou la vie.

12- Faisons une amende honorable
À Jésus déshonoré
Jusque dans le lieu sacré
Si redoutable.
Combattre en son palais le Monarque suprême,
Quel attentat
D’un homme ingrat !
Anges, pleurez,
Mortels, soupirez,
Anges, pleurez,
Pleurez, réparez
Cet excès, cette injure extrême.

AVANT LA BÉNÉDICTION :
13- Louange,amour, honneur et gloire
À Jésus au Très Saint-Sacrement !
Plus on voit d’abaissement,
Plus on doit croire ;
S’il nous aime à l’excès, aimons-le aussi de même !
Payons l’amour
D’un prompt retour :
Aimons, louons,
Louons, honorons,
Aimons, louons,
Louons, adorons
Les grandeurs d’un Dieu qui nous aime !

14- Souffrez, grand Dieu, qu’on vous aborde
Et que de pauvres criminels
Vous disent près des autels :
Miséricorde !
Bénissez-nous, Seigneur, levez tous les obstacles :
Vous le pouvez
Si vous voulez,
C’est un pécheur
Qui pleure en son cœur ;
C’est un pécheur,
Pardonnez, Seigneur,
Pardonnez, bénissez, nous crierons : « Miracle ! »


http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/12/la-communion-spirituelle.html


« Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie,
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,

en attendant d’y venir par votre Sacrement. »

Comment faire la COMMUNION SPIRITUELLE ?
Saint Alphonse vous répond ici :





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LES MALHEURS DU MONDE

3/3

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

 

Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2013 
 

Troisième Partie



SIXIÈME MALHEUR :
(Ses richesses sont vaines et trompeuses)

37- Il promet à ses sectateurs
Honneurs, plaisirs, biens périssables
Qui sont au fond des biens trompeurs,
Qui ne font que des misérables.
Ô vanité des vanités !
La plus grande des vérités.

38- Qu’est-ce que tout l’or et l’argent
Et les richesses qu’on appelle ?
Un morceau de terre changeant
Dont la surface paraît belle,
Un morceau de terre doré,
Un métal un peu plus lustré.

39- L’argent est un bien passager,
Il veut toujours changer de maître ;
Quand on l’empêche de changer
Il devient le plus cruel traître,
Quand il est longtemps conservé
Il est un poison réservé.

40- Quelques dépouilles d’animaux,
Des morceaux de boue et de plâtre,
Quelques bois coupés en morceaux,
Une terre blanche et jaunâtre,
Voilà les plus grands biens des fous
Et qui les damnent presque tous.

41- On les perd par mille accidents,
Un voleur les pille ou les mange,
Une rouille se met dedans ;
Que leur changement est étrange !
Il ne durent qu’un seul moment
Pour les perdre éternellement.

42- Voyez-vous ce riche Crésus
Que son argent rend honorable ?
Il perdra bientôt ses écus,
Il mourra comme un misérable.
Qu’emportera-t-il de son bien ?
Hélas ! un linceul ; hélas ! Rien.

43- Tous ces biens ont je ne sais quoi
De pernicieux et funeste ;
Ils cachent un poison chez soi,
Qui nous souille et qui nous empeste,
C’est ce que la foi nous apprend,
C’est ce que le sage comprend.

44- Ces biens passés de main en main
Ont damné l’impie et l’avare,
Ont contracté tant de venin
Qu’à peine un sage s’en sépare.
Ce qui fait que la vérité
Les nomme : dieu d’iniquité.

45- Dès lors qu’on veut les acquérir,
Dès lors on pèche, on est coupable,
Puisque, quand on veut s’enrichir,
On est pris au piège du diable.
Si c’est un mal de les vouloir,
Que sera-ce de les avoir ?

46- Ces biens sont la poix et la glu
Pour lier et perdre les âmes,
Leur pouvoir est comme absolu
Pour les précipiter aux flammes,
À peine peut-on les toucher
Sans s’y coller, sans y pécher.

47- La plus grande difficulté,
Et la plus grande que je sache,
Est d’acquérir la sainteté
En les possédant sans attache :
C’est un effort miraculeux,
C’est un prodige merveilleux !

48- A-t-on du bien en quantité ?
Vit-on dans l’aise et l’abondance ?
Adieu la foi, la charité,
La pénitence et l’espérance.
C’est ce qu’on voit communément,
Mais je ne comprends pas comment.

49- On voit mille gens aujourd’hui
Qui font du bien mauvais usage,
Et qui gardent le bien d’autrui
Sans réparer aucun dommage.
Que de voleurs fins et rusés
Que le monde a canonisés !

50- Je ne dis mot aux usuriers
Qui sont si communs dans le monde,
Aux partisans, aux gros fermiers
Qui volent sur la terre et l’onde ;
Ils ont trop de biens mal acquis
Pour profiter de mes avis.

51- Mais quoiqu’on les ait justement,
Ce sont des épines piquantes,
Qui piquent, mais secrètement,
Les âmes les plus innocentes.
Que de travaux à les trouver,
Que de soins à les conserver !

52- L’argent est la divinité
Auquel le monde sacrifie
Son temps, son repos, sa santé,
Et tous les biens de l’autre vie,
Sans se soucier du prochain,
Ni même de son souverain.

53- Parlez-lui de gagner du bien,
Il vole, il s’expose, il s’engage ;
Mais de Dieu, ne lui dites rien,
Car il n’entend pas ce langage ;
Son cœur a passé dans son or,
C’est son seul dieu, c’est son trésor.

54- Plus un homme a de revenus,
Et plus les démons l’ensorcellent ;
Pus il a de soins superflus
Qui le piquent, qui le bourrellent ;
Son bien est son cruel tyran
Et plus cruel que n’est Satan.

55- Quand on les perd, quelles douleurs !
L’âme d’un riche en est navrée,
Mais quand il meurt, quelles fureurs !
Sa pauvre âme en est déchirée ;
Quel désespoir et quel effort
D’un malheureux riche à la mort !

56- Oh ! quels terribles jugements
Dieu fait de leur mauvais usage !
Mais dans l’enfer quels châtiments,
Quel désespoir et quelle rage !
Après cela comme les fous,
Avec ces faux biens, damnez-vous.

 

SEPTIÈME MALHEUR :
(Il est malheureux en ses plaisirs)

57- Voilà quelle est la vanité
Des biens que le monde présente,
Qu’il cherche avec avidité
Sans qu’aucun jamais le contente,
Mais ses plaisirs sont aussi faux
Et lui causent autant de maux.

58- Les plus grands plaisirs sont trompeurs,
Ce sont des plaisirs en image
Qui ne contentent point les cœurs ;
Qui les affament davantage,
Qui font ressentir à la fin
Le remords, l’ennui, le chagrin.

59- Il n’a que des plaisirs charnels,
Ce sont des charognes puantes
Qui font des hommes criminels,
Qui rendent les âmes méchantes,
Qui flattent les sens au dehors
Et qui souillent l’âme et le corps.

60- Le pécheur mondain danse et rit
Sur le bord de son précipice,
Devant un Dieu qui le maudit
Et qui s’arme dans sa justice ;
Il foule aux pieds Jésus en croix,
Il méprise ses saintes lois.

61- Il invente pour son malheur
Mille plaisirs et mille modes,
Tabac et poudre de senteur,
Mille raffinements commodes ;
Il ne pense qu’à se garder
De ce qui peut l’incommoder.

62- Il ne s’occupe qu’à penser
À son corps pour le satisfaire ;
Boire et manger, rire et danser
Semble être son unique affaire ;
Tandis qu’il engraisse sa chair,
Il plonge son âme en enfer.

 

HUITIÈME MALHEUR :
(Il est malheureux dans son orgueil et ses honneurs)

63- Le monde est toujours orgueilleux,
Dans le temps même qu’il s’abaisse ;
Il veut faire éclater aux yeux
Sa modestie et son adresse,
Il est ravi qu’on puisse voir
Ses talents, ses biens, son pouvoir.

64- Il couvre et cache ses défauts
Pour faire montre de sa gloire ;
Il abaisse tous ses égaux
Pour s’en faire partout accroire ;
Il ne veut hanter que les grands,
Il méprise les pauvres gens.

65- On connaît l’orgueil d’un mondain,
Sa gloire vaine et chimérique,
À son air, ses habits, son train,
Lorsqu’il marche, lorsqu’il s’explique,
Il ne respire que grandeur,
Qu’orgueil, que faste et que hauteur.

66- Ce n’est qu’à son corps défendant
Qu’il obéit et qu’il s’abaisse.
À commander il est ardent,
Il croit en avoir la sagesse,
Il affecte la primauté
En tout, jusqu’en l’humilité.

67- Mais, qu’est-ce que tout cet honneur ?
C’est un sommeil, une chimère,
Une fumée, une vapeur,
Un vent, une écume légère,
Un éclat brillant et pompeux
Qui trompe les cœurs et les yeux.

68- C’est le plus fin des hameçons
Que le démon lui puisse tendre,
C’est le plus subtil des poisons
Qu’il donne presque à tous pour prendre.
Satan tombé par son orgueil
Jette le monde au même écueil.

69- Dieu cache au monde ses secrets,
Il lui résiste en sa Sagesse,
Il lui prépare pour jamais
La flamme la plus vengeresse :
Autant qu’il s’est glorifié,
Autant il sera châtié !

 

NEUVIÈME MALHEUR :
(Il est oisif)

70- Que ce maudit monde est trompé !
Il perd tout le temps de la vie,
Ou bien, il est tout occupé
À faire quelques niaiseries ;
S’il n’est pas dans l’oisiveté,
Il s’occupe à l’iniquité.

71- Il est toujours dans les dehors
Sans tourner vers Dieu sa pensée,
Il est tout occupé du corps
Et sa pauvre âme est délaissée,
Il méprise le vrai bonheur
Et s’occupe d’un bien trompeur.

72- Oh ! grand aveugle, oh ! l’imposteur :
Au ciel il préfère la terre,
La créature au Créateur,
À la paix de son Dieu, la guerre,
Le mensonge à la vérité,
Et le temps à l’éternité.

73- On l’entend parler nuit et jour
De la gazette et des nouvelles,
Et de l’armée et de la cour,
Et de mille autres bagatelles,
D’argent, de repas, d’ornements,
De jeu, d’habits, de passe-temps.

74- Il n’est qu’esprit, il n’est qu’ardeur
Pour les affaires temporelles,
Mais que bêtise et que tiédeur
Dans les affaires éternelles.
Quand il joue, il aime à veiller ;
Quand il prie, il faut l’éveiller.

75- Il passe sa vie et son temps
Non à l’unique nécessaire,
Mais à de vains amusements,
À mal faire ou bien à rien faire,
À regarder et babiller,
À visiter et s’habiller.

 

DIXIÈME MALHEUR :
(Il est endurci)

76- Il est tout endurci du cœur,
Il ne reconnaît pas son crime,
Il ne sent point sa puanteur
Ni le lourd fardeau qui l’opprime ;
Il ne croit pas qu’il ait en soi
Le démon pour père et pour roi.

77- Sans craindre enfer, ni jugement,
Ni Dieu, ni diable, ni vengeance,
Ce maudit pèche hardiment
En riant avec insolence ;
En péchant, il chante ses vers,
Il fait du crime ses concerts.

78- Il dit qu’il a l’esprit trop fort
Pour gémir, pour verser des larmes,
Pour craindre l’enfer ou la mort
Et pour en sentir les alarmes ;
Le bon Dieu, dit-il, est si bon,
À la mort, j’aurai le pardon.

79- Tout insensible aux vérités
Qui font trembler les bonnes âmes,
De vanités en vanités,
De péchés en péchés infâmes,
Il meurt sans appréhension,
Il tombe en la damnation.

80- Il est dur envers le prochain
Lorsqu’il le voit dans la misère,
Il parle au pauvre avec dédain,
S’il lui donne, c’est par colère ;
Il aura du pain pour son chien,
Mais, pour son frère, il n’aura rien.

81- Il est tout plein de dureté
Pour les âmes du purgatoire :
À leurs dépens avec gaieté
On le voit manger, rire et boire.
Il paiera d’un De profundis
Ses pauvres parents étourdis.

82- Il trouve en leurs legs de l’excès,
Il les diminue ou diffère,
Ou par soi-même ou par procès,
Il plaide son père ou sa mère.
Ô pauvres parents trépassés,
Vos enfants vous ont délaissés !

83- Il fait son plaisir du péché ;
Qu’on offense Dieu, qu’on l’outrage,
Son cœur n’en est pas plus touché,
S’il n’en souffre quelque dommage ;
Il a son intérêt à cœur,
Mais non pas celui du Seigneur.

84- Quoique le monde soit maudit
Et condamné du Sauveur même,
On le voit qui se divertit
Au milieu de son anathème,
Tant il a l’esprit aveuglé,
Tant il a le cœur déréglé.



 
ONZIÈME MALHEUR :
(Il est malheureux dans ce monde et dans l’autre)

85- C’est le démon secrètement
Qui le démène et qui l’entraîne,
Qui le lie invisiblement,
Qui le tient captif à la chaîne
Pour opérer l’iniquité
Selon sa seule volonté.

86- Il crie à tous : la paix, la paix,
Mais il n’en a pas pour un double,
Il a mille remords secrets.
Sa plus grande joie est un trouble,
Il est une orageuse mer
Qui ne se peut jamais calmer.

87- Quoiqu’il fasse pour étouffer
Le remords de sa syndérèse,
Il ne peut pas en triompher,
Il ne peut pas vivre à son aise ;
Quoiqu’au dehors il soit joyeux,
Au dedans, il est malheureux.

88- Quoi que fasse cet imposteur
Pour jouir d’une paix parfaite,
Ses péchés passés lui font peur,
Le temps à venir l’inquiète,
Sans qu’il puisse être un seul instant
Vraiment heureux, vraiment content.

89- Dans la vie il ne peut avoir
Que quelque plaisir en figure,
Mais à sa mort quel désespoir,
Quelle rage, quelle écorchure,
Oh ! quels troubles, et quels tourments,
Après la mort, quels châtiments !

 

DOUZIÈME MALHEUR : 
(Il est malheureux dans l’éternité)

90- On lui donne pour ses plaisirs,
Pour ses honneurs et ses richesses,
Mille maux, mille déplaisirs
Et mille peines vengeresses ;
Pour un moment de vanité,
Malheur à toute éternité !

91- Voilà le monde et ses malheurs.
Peut-on aimer ce misérable ?
Peut-on suivre ses sectateurs
Dans leur malheur si déplorable ?
Crions donc tous : malheur ! malheur !
Malheur à ce monde trompeur !

92- Voilà plusieurs pièges malins
Dont il prend en secret les âmes,
Pour les attirer à ses fins
Et les précipiter aux flammes ;
Pour nous garantir de ses traits,
Méprisons ses malins attraits !






* * *

 

CHAPELET INSTRUMENTAL :

2ème DIZAINE

(10 "JE VOUS SALUE, MARIE")

 

 
Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : septembre 2015

   

Je vous salue, Marie,
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen.



MYSTÈRES JOYEUX




 MYSTÈRES DOULOUREUX




 MYSTÈRES GLORIEUX




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