Réjouissez-vous aujourd’hui avec toute l’Église de la venue de Marie ; faites avec une spéciale dévotion sa bienvenue. Oh ! quelle a été longuement attendue cette Fille de Sion, et que toute la terre en avait de nécessité ! Cette Sainte Vierge attendait humblement et patiemment le moment destiné
de Dieu pour sortir de sa prison naturelle. Plusieurs dévotes et dévots
serviteurs de cette Sainte Vierge assurent que, comme elle avait été conçue sans péché, elle demeura dans le sein de sa mère le temps ordonné par la divine Providence ; mais que, comme c’était une fille de sainteté et de délices sacrées, elle n’incommoda jamais
celle qui devait être assez heureuse pour l’appeler sa fille. Ô Vierge
très-aimable, si votre mère eut quelque peine, elle fut plus aimable et
plus sainte que toutes les consolations et tous les plaisirs de la vie !
Disons aujourd’hui dévotement : Ô Mère
de l’Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, l’attente de toutes les
nations, venez commencer notre salut, ô Vierge, Mère du Seigneur notre
Dieu !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,priez pour nous.
Réjouissez-vous aujourd’hui avec toute l’Église de la venue de Marie ; faites avec une spéciale dévotion sa bienvenue. Oh ! quelle a été longuement attendue cette Fille de Sion, et que toute la terre en avait de nécessité ! Cette Sainte Vierge attendait humblement et patiemment le moment destiné
de Dieu pour sortir de sa prison naturelle. Plusieurs dévotes et dévots
serviteurs de cette Sainte Vierge assurent que, comme elle avait été conçue sans péché, elle demeura dans le sein de sa mère le temps ordonné par la divine Providence ; mais que, comme c’était une fille de sainteté et de délices sacrées, elle n’incommoda jamais
celle qui devait être assez heureuse pour l’appeler sa fille. Ô Vierge
très-aimable, si votre mère eut quelque peine, elle fut plus aimable et
plus sainte que toutes les consolations et tous les plaisirs de la vie !
Disons aujourd’hui dévotement : Ô Mère
de l’Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, l’attente de toutes les
nations, venez commencer notre salut, ô Vierge, Mère du Seigneur notre
Dieu !
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TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,tout embrasé d’amour pour la Croix du Sauveur,priez pour nous.
Réjouissez-vous aujourd’hui avec toute l’Église de la venue de Marie ; faites avec une spéciale dévotion sa bienvenue. Oh ! quelle a été longuement attendue cette Fille de Sion, et que toute la terre en avait de nécessité ! Cette Sainte Vierge attendait humblement et patiemment le moment destiné de Dieu pour sortir de sa prison naturelle. Plusieurs dévotes et dévots serviteurs de cette Sainte Vierge assurent que, comme elle avait été conçue sans péché, elle demeura dans le sein de sa mère le temps ordonné par la divine Providence ; mais que, comme c’était une fille de sainteté et de délices sacrées, elle n’incommoda jamais celle qui devait être assez heureuse pour l’appeler sa fille. Ô Vierge très-aimable, si votre mère eut quelque peine, elle fut plus aimable et plus sainte que toutes les consolations et tous les plaisirs de la vie ! Disons aujourd’hui dévotement : Ô Mère de l’Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, l’attente de toutes les nations, venez commencer notre salut, ô Vierge, Mère du Seigneur notre Dieu !
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales,
Le 7 septembre 1597, notre Père saint François de Sales, brûlant du zèle de la maison de Dieu, célébra la sainte Messe de grand matin dans l’église de Saint- Hippolyte, et parut, avec son surplis et son bonnet carré, pour faire partir la procession de ceux qui pouvaient supporter le long et pénible pèlerinage de Thonon à Annemasse. Tous n’étaient pas si fervents que l’apostolique François ; car, quand il fallut mettre la procession en marche, il ne se trouva personne qui voulût porter la Croix, non à cause de sa pesanteur, vu qu’elle n’était que de simple bois, mais à cause des hérétiques, qui avaient une si grande aversion à ce signe sacré de notre salut. Tous croyaient que, dans cette procession, leur Pasteur les menait à la boucherie et qu’on s’adresserait tout premièrement au porte-croix comme au porte-enseigne de cette sainte milice chrétienne. Notre Père saint François de Sales commanda alors à son serviteur Roland de porter cette Croix ; mais, voyant que ce pauvre garçon se croyait à demi-mort, parce qu’il s’était chargé de ce signe de notre vie, il la prit lui-même entre ses bras avec une ferveur admirable, et, l’ayant vénérée, se mit le premier en marche, chantant des hymnes sacrées, et fut suivi d’un très-grand nombre d’hommes, qui auraient eu honte de paraître couards sous un chef si vaillant dans la sainte guerre spirituelle.
La procession fut de cinq grandes lieues de chemin et faite en silence, en prières et dans le chant des litanies, des hymnes de l’Église et dans la récitation du Rosaire. À peine ces dévots fidèles furent-ils arrivés à Annemasse, qu’on avertit le fervent Missionnaire que ses chers enfants les Pénitents de la Sainte-Croix arrivaient, conduits par le chanoine Louis de Sales, cousin germain et véritable coadjuteur de notre Apôtre. Aussitôt, partant avec les enfants de Thonon et d’autres, il alla au-devant de la procession d’Annecy, qui venait en bel ordre, les premiers couverts de leur sac, tous à pied et la plupart sans chaussure, chantant en musique les litanies du Crucifix. Ces deux bandes, comme deux escadrons sacrés, se joignirent ; les deux seigneurs de Sales, prévôt et chanoine, s’embrassèrent et ne purent s’empêcher de pleurer de dévotion et de tendresse. Après cela, ils poursuivirent leur chemin et se rendirent dans l’église d’Annemasse, où les musiciens chantèrent un motet à l’honneur de la très-sainte Vierge naissante, et ce fut par-là que finit cette dévote journée.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »