samedi 24 septembre 2022

Le 24 SEPTEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Jésus-Christ nous promet 
que tout ce que nous demanderons en son nom à Dieu son Père 
nous sera accordé ; 
mais cela s’entend toujours 
d’une demande faite avec les conditions requises 
qui sont l’humilité, la confiance et la persévérance. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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Étendard d’obéissance et de soumission, 
priez pour nous.



 


24 SEPTEMBRE

 


 
              
             Nous devons apprendre de Marie et de Joseph à prononcer comme il faut le nom sacré de Jésus, et, de Joachim et d’Anne, à bien prononcer le saint nom de Marie, puisque c’est à eux que le ciel l’a révélé. Ce sont eux qui, de la part de Dieu, le lui ont imposé ; ce sont eux qui, le plus souvent et le plus saintement, ont prononcé ce doux nom de Marie. Faites aujourd’hui quelque dévotion à saint Joachim et à sainte Anne, afin qu’ils vous apprennent à bien prononcer ce très-saint nom de Marie. Faites-leur des congratulations et dites : Ô saint Joachim, ô sainte Anne, heureux et mille fois plus heureux d’avoir imposé à votre sainte fille le doux nom de Marie que ne fut Adam même dans l’innocence, d’avoir l’intelligence et le droit de nommer toutes les choses créées et visibles ! Mon âme aime mieux avoir l’intelligence des noms sacrés de Jésus, Marie, Joseph que la science de tout ce qui a l’être visible et toute la philosophie des savants.



dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,
 père aimable des pauvres,
priez pour nous.


          Les affaires d’État avaient obligé Son Altesse Charles-Emmanuel, duc de Savoie, de passer les monts et de venir à Chambéry et à Barreau au commencement du mois d’août 1598. Notre vigilant Apôtre du Chablais, François de Sales, l’y avait été joindre pour les intérêts de ses chers enfants de Thonon, et nous avons vu en original une lettre écrite de la propre main du Saint, adressée à M. Marin, procureur fiscal en Chablais, où il dit ces mots : « La bonté de Son Altesse Sérénissime a été si grande, qu’elle a dérobé un moment de loisir pour me donner une audience de quatre mots. Elle m’en a promis une plus grande à Thonon et d’être favorable à tous nos convertis, notamment aux pauvres. »

            En exécution de cette promesse, le souverain, qui regardait François de Sales comme un autre saint Étienne, plein de grâce et de force, lui envoya, le 24 septembre 1598, l’ordre pour la distribution de l’aumône de Filly et de Ripailles. Ce fut merveille de voir la dilection des pauvres envers ce bienheureux homme et la sienne envers eux ; car il les portait tous dans ses entrailles, et l’on avait vu tant de charité en son cœur dès son enfance, qu’on disait de lui comme du saint homme Job, que la compassion et la miséricorde étaient nées avec lui. Il entreprit de faire lui-même la distribution des pains, pesant quatre livres, à la porte de Ripailles. Outre cela, il envoyait toutes les semaines un grand nombre de pains du même poids pour les villages qui sont au-delà de la Drance, outre ceux qu’il distribuait aux pauvres de Thonon et à ceux des villages voisins. Avant de commencer l’aumône, il faisait mettre les pauvres à genoux, réciter leur créance, dire les commandements de Dieu, prier pour l’exaltation de la foi catholique et romaine et pour la prospérité et conservation de Son Altesse de Savoie, leur souverain. De plus, il obtint encore cinq mesures de blé de l’abbaye de Filly et du prieuré de Ripailles, qu’il fit distribuer à seize pauvres vieillards, malades et vraiment convertis, qui ne pouvaient venir à l’aumône publique, et que le saint et charitable Pasteur honorait souvent de sa visite et de ses bienfaits particuliers.

 

 
 


ÉGALEMENT au 24 SEPTEMBRE :
 
 
 
 
 
 

 


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