30 SEPTEMBRE
30 SEPTEMBRE
Finissez aujourd’hui le mois de la sainte naissance de Marie par la
très-douce pensée de saint Ambroise et de saint Antonin, qui disent que
le nom sacré de Marie signifie en hébreu : Dieu est ma race.
Ô Vierge Sainte ! avec quelle joie mon cœur se joint à cette
interprétation de votre nom sacré de Marie ! Ah ! qu’il est vrai que
vous êtes, comme dit l’Écriture, de la race de Dieu ; mais qu’il est
vrai, ô Marie, Mère de Jésus, que vous toute seule pouvez dire : Dieu est de ma race, je suis vraiment MÈRE de JÉSUS ; il n’a « tiré que de moi seule sa vie humaine ». La génération éternelle du Verbe est du Cœur du Père, et la temporelle est du Cœur de Marie, qui uniquement a pu dire : Voici Jésus, mon Fils bien-aimé et l’unique objet de ma complaisance ; écoutez-le et faites ce qu’il vous dira.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, Apôtre du Chablais, vrai modèle d’humilité,priez pour nous.
Finissez aujourd’hui le mois de la sainte naissance de Marie par la
très-douce pensée de saint Ambroise et de saint Antonin, qui disent que
le nom sacré de Marie signifie en hébreu : Dieu est ma race.
Ô Vierge Sainte ! avec quelle joie mon cœur se joint à cette
interprétation de votre nom sacré de Marie ! Ah ! qu’il est vrai que
vous êtes, comme dit l’Écriture, de la race de Dieu ; mais qu’il est
vrai, ô Marie, Mère de Jésus, que vous toute seule pouvez dire : Dieu est de ma race, je suis vraiment MÈRE de JÉSUS ; il n’a « tiré que de moi seule sa vie humaine ». La génération éternelle du Verbe est du Cœur du Père, et la temporelle est du Cœur de Marie, qui uniquement a pu dire : Voici Jésus, mon Fils bien-aimé et l’unique objet de ma complaisance ; écoutez-le et faites ce qu’il vous dira.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, Apôtre du Chablais, vrai modèle d’humilité,priez pour nous.
Finissez aujourd’hui le mois de la sainte naissance de Marie par la très-douce pensée de saint Ambroise et de saint Antonin, qui disent que le nom sacré de Marie signifie en hébreu : Dieu est ma race. Ô Vierge Sainte ! avec quelle joie mon cœur se joint à cette interprétation de votre nom sacré de Marie ! Ah ! qu’il est vrai que vous êtes, comme dit l’Écriture, de la race de Dieu ; mais qu’il est vrai, ô Marie, Mère de Jésus, que vous toute seule pouvez dire : Dieu est de ma race, je suis vraiment MÈRE de JÉSUS ; il n’a « tiré que de moi seule sa vie humaine ». La génération éternelle du Verbe est du Cœur du Père, et la temporelle est du Cœur de Marie, qui uniquement a pu dire : Voici Jésus, mon Fils bien-aimé et l’unique objet de ma complaisance ; écoutez-le et faites ce qu’il vous dira.
TRAIT
de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Saint François de Sales, Apôtre du Chablais, vrai modèle d’humilité,priez pour nous.
TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES
dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)
Le 30 septembre 1598, notre Père saint François de Sales, avec Mgr Claude de Granier, Évêque de Genève, Mgr l’Évêque de Saint-Paul et tout le Clergé, sortit de bonne heure de Thonon pour aller au devant du Cardinal-Légat. Le Duc avec toute sa Cour lui vint aussi au devant, sachant qu’il approchait de la ville. Cette Éminence voulut être premièrement conduite à l’Adoration du très-saint Sacrement dans l’église de Saint-Augustin. L’Adoration finie, le Prince conduisit le Légat dans la maison de la ville, où il le logea et le défraya magnifiquement, et où, s’étant un peu rafraîchi, il reçut les principaux de la province qui se présentèrent pour saluer Son Éminence. Le Prince prit par la main le Prévôt de Sales, et, le présentant au Cardinal, lui dit ces mêmes paroles, que plusieurs témoins oculaires ont déposées : « Monseigneur, cet Ecclésiastique que je vous présente est le véritable Apôtre de cette province du Chablais ; c’est un homme béni de Dieu et qui nous a été envoyé du ciel. Son zèle pour le salut des âmes lui a fait exposer sa vie pour rétablir la sainte Foi dans ces provinces, d’où elle était bannie depuis plus de soixante-douze ans. Et j’ai porté ici mes armes pour seconder ses bonnes intentions. » Le Cardinal embrassa et remercia le bienheureux François et lui assura qu’il dirait au Pape ce qu’il venait d’ouïr de lui. La rougeur avait tellement couvert le visage de l’humble Apôtre et la sainte confusion s’était tellement emparée de son esprit qu’à peine répondit-il, sinon avec une profonde inclination, qu’il était le serviteur inutile, et son modeste silence augmenta beaucoup l’opinion que le Cardinal avait conçue de sa sainteté. Il se retira promptement tout confus pour fuir les éloges et les congratulations que les courtisans des deux Cours lui voulaient faire, pria le P. Chérubin, Capucin, de prendre sa place et de prononcer le premier sermon des Quarante-Heures, qui se devaient ouvrir le lendemain, et lui dit que Son Altesse l’avait rendu si confus qu’il n’osait paraître. Le bon Père condescendit à sa prière et accepta sa démission ; mais, après qu’on eut prêché, le Cardinal-Légat dit qu’il s’attendait à ouïr l’Apôtre du Chablais ; l’Évêque de Genève répondit alors que, par humilité, il avait déféré à ce docte religieux de prêcher le premier, croyant que Son Éminence en aurait plus de satisfaction, ce qui doubla l’estime de ce Prince de l’Église pour l’humble François.
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »