mercredi 27 avril 2016

Dernières mises en ligne _ Ste Zite

164

« Il est bien à plaindre 
le pécheur qui prospère en ce monde, 
car c’est un signe 
que Dieu lui réserve le châtiment éternel. »

(Saint Alphonse de Liguori)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS



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« À Lucques en Italie,
sainte Zite, vierge,
célèbre par ses vertus et ses miracles,
dont le Pape Léon X a fixé la fête à ce jour. »

(Le Martyrologe Romain au 27 avril)



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NEUVAINE au SACRÉ-CŒUR de JÉSUS
pour se préparer 

à chaque premier Vendredi du mois



https://montfortajpm.blogspot.fr/2016/06/neuvaine-au-Sacre-Coeur-pour-se-preparer-au-premier-vendredi.html



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L'ESTIME et le DÉSIR de la VERTU en GÉNÉRAL

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

  

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/1H4p8gK3uNg

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )

 

Chant : Jean-Myriam Chevalier
 
Accompagnement (clavecin + cordes synthé avec léger fond d'orgue) : Gilbert Chevalier (aveugle) 

  Enregistrement : 20 avril 2016



1- Un jour je vis dans le Seigneur
Un objet qui ravit mon cœur :
Une aimable Princesse !
Ravi de sa grande beauté,
Je demande sa qualité.
Le ciel se tait ; je presse.
Je dis que c’était pour l’aimer.
On me répond, mais sans rimer :
C’est, mortel, la vertu de Dieu,
Prends-la pour ta maîtresse !

2- La vertu vient du Créateur :
Elle est la divine vapeur
De sa gloire éternelle ;
Il la veut dans tous ses amis,
Il condamne comme ennemis
Tous ceux qui vont sans elle.
Il ne couronne dans les cieux
Que ses fidèles amoureux.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Que je vous trouve belle !

3- Dieu même est sorti de son sein
Pour montrer cet objet divin
À toute créature ;
Pour l’exprimer au naturel
Il s’est fait un homme mortel,
Il a pris sa nature :
Il a dans son humanité
Fait voir sa pure sainteté.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Que je vous trouve pure !

4- Au milieu de la pauvreté,
Jésus est riche en vérité,
Il a toute abondance,
Puisqu’il est plein et revêtu
Des grands trésors de la vertu
Et de son innocence.
Oh ! qu’on est riche en l’embrassant,
Oh ! qu’on est pauvre en la laissant !
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô mon trésor immense !

5- Si Dieu prend de nous tant de soins,
S’il pourvoit à tous nos besoins,
C’est pour la vertu même ;
Il nous frappe au cœur nuit et jour
Pour nous porter à son amour,
C’est son désir suprême,
C’est le grand but auquel il tend,
C’est de nous tout ce qu’il attend.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Souffrez que je vous aime.

6- C’est où porte le Saint-Esprit,
Soyez parfaits, dit Jésus-Christ,
Comme Dieu votre Père.
Pourquoi, Marthe, vous troublez-vous ?
La vertu vous est comme à tous
L’unique nécessaire ;
C’est vraiment la meilleure part
Qu’on embrasse toujours trop tard.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
C’est en vous que j’espère.

7- La vertu est seule le trésor
Devant qui tout l’argent et l’or
N’est que boue et que sable ;
Sans elle tout est vanité,
Péché, mensonge, infirmité,
Malheur épouvantable ;
Avec elle tout est de prix,
Fût-ce le mal ou le mépris.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô mon bien véritable !

8- Les saints la cherchaient pleins d’ardeur
Comme leur solide grandeur
Et leur béatitude ;
Malheureux ceux qui ne l’ont pas
Ou qui n’en font pas ici-bas
Leur principale étude !
Puisqu’elle est notre principal,
Notre but, notre capital.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Votre joug n’est pas rude.

9- Elle a de si puissants attraits
Que l’on n’y résiste jamais,
Le libertin l’admire,
Jusqu’au plus barbare païen
Découvre que c’est un grand bien,
Il l’aime, il la désire.
Ô vertu, rien n’est comme vous,
Rien n’est si fort, rien n’est si doux.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Vers vous mon cœur soupire.

10- Tout homme est fait pour la vertu,
Sans elle il est faible, abattu,
Sans plaisir, sans victoire.
Si la vertu l’a charmé,
Son cœur est toujours affamé ;
Mondain, je veux te croire ;
Ah ! si tu nous ouvrais ton cœur
Nous verrions quel est ton malheur.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô mon unique gloire !

11- C’est le secret le plus certain
Pour édifier le prochain,
Pour convertir son âme.
C’est un baume de bonne odeur
Qui remplit doucement son cœur
D’une divine flamme ;
Elle lui parle éloquemment,
Elle le ravit puissamment.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
C’est vous que je réclame.

12- Sans elle un grand prédicateur
Ne fait qu’étourdir l’auditeur,
Sans qu’il le convertisse,
Il divise, il n’y manque point,
Mais il manque au principal point :
Au point de la justice.
Peut-il donner ce qu’il n’a pas ?
Faire marcher sans faire un pas ?
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Que je sois votre hospice.

13- Un homme vraiment vertueux,
Fut-il le plus pauvre des gueux,
Est bien pus respectable
Que tous les rois et les docteurs,
S’ils n’ont la vertu dans leur cœurs,
Mais une vertu véritable.
Sans elle les plus grands talents
Ne sont que vains et faux brillants.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô ma gloire ineffable !

14- De quoi sert à tous ces marchands,
À tous ces fameux conquérants,
Dont l’histoire est remplie,
De gagner tout cet univers,
S’ils se damnent dans les enfers ?
Mon Dieu, quelle folie !
Sans la vertu tout est perdu,
Mais ce mot n’est point entendu.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô trésor de ma vie !

15- Quand le Seigneur nous jugera,
Qu’est-ce qu’il nous demandera :
Une grande noblesse,
Une grande capacité,
Une sublime dignité ?
Non, non, mais la sagesse,
La vertu dans sa pureté,
La véritable sainteté.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô ma grande richesse !

16- Amis de la sainte Sion,
Désirons la perfection
Puisque Dieu la commande.
Mais désirons-la purement
Et la recherchons ardemment :
Sa récompense est grande !
Pour l’obtenir faisons effort,
Travaillons-y jusqu’à la mort.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
C’est vous que je demande.

17- Mais il faut tâcher d’exceller :
N’avancer pas, c’est reculer.
Avançons donc sans cesse,
N’épargnons rien pour l’obtenir,
Pour faire mieux à l’avenir :
La charité nous presse !
Croyons que le passé n’est rien,
Que nous n’avons fait aucun bien.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Vers vous mon cœur s’empresse.

18- Amassons denier à denier,
Comme on fait en chaque métier :
Point de vertu petite.
Visons toujours au plus parfait,
C’est ainsi que les saints ont fait
Pour avoir leur mérite ;
Quiconque dans la vertu croît
Reçoit le reste par surcroît.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Je vais à votre suite.

19- Confondons notre lâcheté
En regardant la sainteté
De tous les saints nos frères.
Auprès de ces puissants géants
Nous sommes des nains fainéants
Pleins de toutes misères ;
Ils étaient de fer et de feu,
Et nous tout de glace pour Dieu.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô vertu de mes pères !

20- On n’obtient la pure vertu
Qu’après avoir bien combattu
D’un combat légitime ;
Jeûnons donc sans cesse et prions,
Mortifions nos passions,
Les sources de tout crime ;
Et pratiquons avec ferveur
Les grandes vertus du Sauveur.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Ô ma gloire sublime !

21- Pardonnez-moi, Dieu de bonté,
Ma vertu n’est en vérité
Qu’une pure grimace ;
Je veux vous suivre pas à pas.
Seigneur, ne m’abandonnez pas :
Donnez-moi votre grâce ;
Point d’or, point d’argent, point d’honneur,
Mais les vertus de votre Cœur.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Oui, c’est vous que j’embrasse.

22- Ô digne Mère de Jésus,
Ô grande Reine des vertus
Et leur parfait modèle !
Si je suis votre serviteur,
Que je sois votre imitateur !
Ô Vierge très fidèle,
Que vos vertus viennent dans moi,
Surtout la Sagesse et la Foi.
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Mon Épouse éternelle !

23- Retire-toi, monde trompeur !
Ton imaginaire bonheur
Et me souille et m’affame ;
Tu veux par ton éclat pompeux
Me rendre à jamais malheureux.
Va-t’en, maudit, infâme !
Donner à d’autres ton poison ;
La vertu seule est ma chanson :
Dieu, Dieu, Dieu, vertu de mon Dieu,
Je chante votre flamme !

DIEU SEUL



 


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L’UTILITÉ des CANTIQUES

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)


  (à télécharger ici : https://gloria.tv/track/zDRt41RnEEkJ6YzbViavcWfqB



Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2010


1- Chantons, ma chère âme, chantons,
Faisons retentir nos cantons
D’une très sainte mélodie :
Le Ciel et tout nous y convie !

2- Notre grand Dieu toujours joyeux
Nous écoute du haut des Cieux,
Il aime beaucoup les cantiques :
Ce sont ses concerts angéliques.

3- Écoutons les anges chanter
Et chantons pour les imiter !
Ils sont anges par leurs louanges :
En chantant nous deviendrons anges.

4- Jour et nuit brûlant d’un saint feu,
Ils chantent les grandeurs de Dieu ;
Dieu même y prête les oreilles :
Chantons donc comme eux ses merveilles !

5- En chantant ils brûlent d’amour :
Chantons, brûlons à notre tour !
En chantant ils soufflent leurs flammes :
Chantons pour enflammer nos âmes !

6- Leurs airs font retentir les cieux,
Faisons un écho merveilleux :
Que tout chante et se réjouisse
Et que la terre au ciel s’unisse !

7- Chantons, mais chantons comme il faut
Pour chanter dans les Cieux plus haut :
Chantons, âme prédestinée,
Chantons pour être couronnée.

8- Mon cantique est désapprouvé
Du mondain et du réprouvé.
Tant mieux ! puisqu’il ne veut pas croire,
Sur lui je chanterai victoire.

9- Dieu veut que ses bons serviteurs
Chantent jour et nuit ses grandeurs :
Quand toute son Église chante,
Il triomphe à sa voix charmante.

10- Comme il est toujours bienheureux,
Il veut des serviteurs joyeux.
Le trouble le chasse d’une âme
Et la tristesse éteint la flamme.

11- Dieu fait chanter en tous les lieux
Le prêtre et le religieux :
Il leur fait chanter ses mystères
Les jours et les nuits même entières.

12- Il trouve un très parfait honneur
Dans leurs chants, s’ils partent du cœur.
Il veut qu’au plus lugubre office
On lui fasse ce sacrifice.

13- Les saints chrétiens des premiers temps
S’animaient au bien par leurs chants :
En chantant de divins cantiques
Ils devenaient tout séraphiques.

14- Le Saint-Esprit les y portait.
Souvent saint Paul leur répétait :
« Soyez joyeux, chantez, fidèles,
Quelques chansons spirituelles. »

15- Plusieurs fois les saints ont chanté,
C’est un secret de sainteté.
Marie a fait un beau cantique :
Chantons en prenant sa pratique.

16- Chantons donc, mais avec ferveur ;
Chantons, nous plairons au Seigneur ;
Chantons, nous lui donnerons gloire ;
Chantons, nous chanterons victoire !

17- Sachez qu’un cantique sacré
Rend notre esprit plus éclairé,
Chasse du cœur toute humeur noire
Et met Dieu dans notre mémoire.

18- Lorsque le cœur est abattu,
Le cantique porte vertu :
Chantez, malgré votre tristesse,
Et vous recevrez l’allégresse.

19- Le chant, ainsi qu’il est écrit,
Ouvre le cœur au Saint-Esprit :
Dieu descend dans un cœur qui chante
Et lui donne grâce abondante.

20- Le cantique charme nos maux
Et nous délasse en nos travaux :
C’est en chantant qu’on se dispose
À travailler à d’autre chose.

21- Le chant est un secret divin
Pour chasser tout esprit malin :
Un saint cantique que l’on chante
Le fait s’enfuir lorsqu’il nous tente.

22- Le monde a mêlé le péché
Dans des airs qu’il a recherchés :
Sa musique est l’apprentissage
De son plus fin libertinage.

23- Chantons et réparons l’honneur
Que ses chansons font au Seigneur :
Par de nouveaux airs de justice
Détruisons ceux de sa malice !

24- Chante, ivrogne, en buvant ton vin ;
Après avoir bu ce venin,
Va pleurer, va prendre avec rage
Le fiel des dragons pour breuvage !

25- Libertin, qu’il t’en coûtera
Pour ce vilain chant d’opéra !
Satan l’a fait par sa malice ;
En chantant tu lui rends service.

26- Avale, avale les poisons
De tes amoureuses chansons :
Un jour ces impures délices
Seront tes plus cruels supplices.

27- Le diable, par ce mot couvert,
Te fait rire, mais il te perd :
Il souffle ton chant, il t’enflamme
D’un tendre plaisir, mais infâme.

28- Tu prends un poison infernal
Et dis que ce n’est pas un mal :
Cette parole à double entente
Cache et fait ta perte évidente.

29- Tu nous appelles scrupuleux
Et nous t’appelons malheureux,
Car à ta chanson si plaisante
Tout le ciel pleure et l’enfer chante.

30- Loin de moi, chantres de Bacchus !
Loin de moi, chantres de Vénus !
Loin de moi, fins suppôts du diable !
Dont le malheur est déplorable.

31- Tu chantes cet air empesté
Devant tous pour être écouté,
Tu leur en apprends la cadence
Et tu corromps leur innocence.

32- Damne-toi si tu veux, mondain,
Mais ne damne pas ton prochain :
Il t’écoute, il apprend le crime,
Il le fait, il tombe en l’abîme.

33- Va, cloaque de saleté !
Vomir ailleurs l’impureté
Des chansons de tes amourettes
De tes paroles de fleurettes.

34- Amis de mon Dieu, tenons bon
Contre le monde et le démon :
Leur air est beau, leur voix est tendre,
Mais gardons-nous de les entendre !

35- Chantons en l’honneur de Jésus
L’excellence de ses vertus,
Pour les mettre en notre mémoire
Et les pratiquer avec gloire.

36- Faisons retentir l’univers
De nos chansons et de nos vers,
Afin que Dieu s’y glorifie
Et le prochain s’en édifie.


Fichier PDF des Paroles de ce cantique :

 

Toutes les versions chantées :

https://montfortajpm.blogspot.fr/2017/02/1.lutilite-des-cantiques--cantique-du-pere-de-Montfort.html 






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