dimanche 3 avril 2016

Dernières mises en ligne _ St Richard de Chichester

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« Si vous désirez la persévérance, 
soyez dévot à la Sainte Vierge. »

(Saint Philippe Néri)

LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS



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« En Angleterre,
saint Richard,
évêque de Chichester,
remarquable par sa sainteté
et la gloire de ses miracles. »

(Le Martyrologe Romain au 3 avril)




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Le ROSAIRE

17- Le Couronnement de Marie

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

 


(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")


Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : mars 2016

  


Fichier PDF 
des 6 Cantiques du Rosaire ici :

+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf 
 
Autres Versions chantées ici : 
 




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À NOTRE BON ANGE

(cantique du petit séminaire de la Primatiale de Lyon)

 


Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/d3dtHjNPBzQ

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )

 

  Orgue & Chant : Jean-Myriam Chevalier

Harmonisation : abbé A. Stanislas Neyrat (1868)
 
Enregistrement : 2015

 


Plus de détails avec TÉLÉCHARGEMENTS des PAROLES  

& de la PARTITION originale pour quatre voix mixtes, ici :



Version intégrale :



Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/9Vduxy_EAOM




Tous les autres Cantiques au St Ange Gardien, ici :
https://montfortajpm.blogspot.fr/2017/10/cantiques-au-saint-Ange-gardien.html
 


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LA DANSE ET LE BAL

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

1ère version

du troisième Intégral :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/a2QKs9dmiaQ

 

Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2014



1- On veut me perdre, Seigneur,
Par le piège de la danse :
Coupez ce piège trompeur
Qu’on tend à mon innocence !
Les mondains dansent malgré vous :
Ô Seigneur, secourez-nous !

2- Voici l’encens de Vénus
Et son école agréable,
Voici le jeu de Bacchus,
Voici le cercle du diable,
Voici sa belle invention
Pour notre perdition.

3- Oui, Satan est l’inventeur
De la danse malheureuse :
Il est le premier auteur
De cette peste joyeuse,
Pour damner bien joyeusement
Et comme insensiblement.

4- À la danse il est le roi :
C’est là qu’on lui fait hommage,
C’est là qu’il donne la loi
D’un joyeux libertinage ;
Il a pris séance en ce lieu,
Il a son trône au milieu.

5- C’est lui qui met tout en train
En ce maudit exercice,
Il y glisse son venin
Et sa flamme et sa malice ;
C’est de lui que vient le désir
Et le funeste plaisir.

6- Il anime les danseurs
À danser, chanter et rire ;
C’est là qu’il gagne leurs cœurs
Et leurs corps à son empire ;
Il en fait tous les mouvements,
Les pas et les tournoiements.

7- Il se glisse dans la voix
Pour chanter de bonne grâce,
Il anime le hautbois
Pour chanter sans qu’il se lasse ;
Il y fait tous les agréments
Et les sons des instruments.

8- Il se glisse dans le corps
Des danseurs et des danseuses
Pour leur donner des transports
De ses flammes amoureuses ;
Il conduit les pieds et les yeux
De ces pauvres malheureux.

9- Leur corps est tout déréglé,
Leur esprit est sans lumière,
Leur cœur est ensorcelé :
C’est ce que le diable opère,
Leur faisant nommer scrupuleux
Ceux qui ne font pas comme eux.

10- Le démon chez les païens
À ce tribut ordinaire,
Il n’en cherche pas les biens,
Mais qu’ils dansent pour lui plaire ;
On tient que Satan leur promet
Pour danser quelque bienfait.

11- Les sorciers dans les sabbats
Ont, dit-on, cette pratique :
Ils font après leurs repas
Une danse diabolique.
C’est l’encens, le culte fatal
De cet esprit infernal.

12- Presque tous les réprouvés
Croient que la danse est permise ;
Mais ceux qui seront sauvés,
Les vrais enfants de l’Église,
L’ont tous en exécration,
En abomination.

13- En parlant en général,
La danse est indifférente,
De soi ce n’est pas un mal,
Elle peut être innocente,
Car David dansa de ferveur
Devant l’arche du Seigneur.

14- Mais pour danser sans pécher,
Il faut tant de circonstances,
Qu’on ne peut pas s’empêcher
D’offenser Dieu dans les danses.
C’est un mal ordinairement,
C’est un grand dérèglement.

15- La façon, le temps, la fin
Et la personne qui danse
Y jette tant de venin
Qu’on y perd son innocence,
Le malheur suit tous les danseurs
Et même leurs spectateurs.

16- Comment vient-on au malheur
De ce fin libertinage ?
Avec poudre de senteur,
Avec fard sur le visage,
Avec des fines nudités,
Le luxe et les vanités.

17- Hélas ! Comment danse-t-on ?
La manière en est infâme,
Tout inspire le poison
D’une très impure flamme :
Ces regards si doux et perçants,
Ces mouvements si pressants.

18- Les pas sont si mesurés,
Les cadences sont si belles,
Les acteurs si bien parés
Et les chansons si nouvelles !
Qui pourrait s’empêcher d’aimer,
De brûler et d’enflammer ?

19- Que dire de ces baisers
Qu’on donne pour la clôture,
De ces cruels messagers
D’une flamme toute impure ?
Sont-ils pas les sceaux du démon
Qu’on n’imprime qu’en son nom ?

20- On sait bien par quels motifs
On danse pour l’ordinaire,
Ils sont cachés, mais lascifs :
On veut aimer, on veut plaire,
Émouvoir ou bien être ému,
Ou voir, ou bien être vu.

21- On danse avec des chansons
Toutes pleines d’amourettes,
On se prend aux hameçons
De ces infâmes sornettes ;
Puis ont dit, quand on a dansé :
« Dieu n’en est point offensé. »

22- On danse aux jours défendus,
Et plus qu’aux jours ordinaires,
Et c’est en ces temps perdus
Que Satan fait ses affaires ;
Et l’on fait du jour du Seigneur
La fête du tentateur.

23- Hélas ! on compte pour rien
Le temps qu’on perd à la danse,
Quoiqu’il soit le plus grand bien,
Quoiqu’il soit d’un prix immense ;
Temps si court, temps si précieux,
Donné pour gagner les cieux.

24- Si la danse en un païen
Est toujours très condamnable,
Que sera-ce en un chrétien ?
Oh ! le crime abominable !
Apostat qui renonce au vœu
Qu’il avait fait à son Dieu !

25- N’avait-il pas renoncé
À toute pompe du diable ?
La danse a toujours passé
Pour la plus considérable.
En dansant, il fait au Seigneur
Un sensible déshonneur.

26- Danseur, masque de chrétien,
Jésus-Christ n’est pas ton maître !
Mais Satan t’a pris pour sien,
Comme un apostat, un traître.
Va, suppôt du malin esprit,
Opprobre de Jésus-Christ !

27- Un criminel en dansant
Va mourir à la potence ;
Dans un danger si pressant
Un soldat qui rit et danse :
Ô folie, ô malheur cruel
D’un danseur tout criminel !

28- Ô grand fou, qui danse au bord
D’un éternel précipice,
Sans appréhender la mort
Ni Dieu même en sa justice !
Ah ! Satan l’a tout aveuglé,
Il tuera ce bœuf vilé.

29- Les danseurs, dans leurs transports
De bras, de pieds et de tête,
Et le reste de leur corps,
Sont moins sages que les bêtes.
Les chevaux sont bien moins fougueux
Et bien plus paisibles qu’eux.

30- L’un et l’autre Testament
Condamnent toutes les danses
Et menacent hautement
Des plus terribles vengeances
Les danseurs et les bateleurs,
Leurs fauteurs et spectateurs.

31- Dieu maudit tous leurs atours,
Leurs parfums et leurs cadences,
Leurs peines pleines d’amours,
Leurs gestes pleins d’imprudence ;
Il défend de les imiter,
De les voir et fréquenter.

32- La danse est même un tyran,
Le plus fin qui soit peut-être ;
Elle a fait mourir saint Jean,
Précurseur de notre Maître.
Ô grand Dieu, qu’elle a fait de morts
Et dans l’âme et dans le corps !

33- Les saints Pères, les docteurs,
Les canons, l’Église même
Ont condamné les danseurs,
Les ont frappés d’anathème,
Aussi bien que les bateleurs,
Les comédiens, les farceurs.

34- Les hommes sont aveuglés
Par la danse, dit un Père,
Les enfants sont déréglés,
Ils méprisent père et mère,
Les femmes y perdent l’honneur
Et la grâce du Seigneur.

35- Les danses font transgresser
Toutes les lois de l’Église,
Elles font aussi briser
Toute la loi de Moïse ;
Un danseur a perdu la foi
Et ne garde plus de loi.

36- Quand on danse en quelque lieu,
Le ciel pleure de tristesse,
Par cette offense de Dieu
L’enfer est dans l’allégresse ;
Tandis que le saint en gémit,
Le pécheur impie en rit.

37- Dieu punit fort fréquemment
Les danseurs, de morts subites,
Vomissant en un moment
Leurs âmes déjà maudites.
Tout d’un coup des bals et des jeux
Ils descendent dans les feux.

38- Va-t’en, monde et tes amis,
Quoi que je vienne de dire,
Dire à tous qu’il est permis
Et de danser et de rire ;
Loin de moi, monde scandaleux !
Adieu, monde malheureux !






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Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
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