149
« Mon aimable Jésus,
pour vous témoigner ma reconnaissance
et pour réparer mes infidélités,
moi...,
je vous donne mon cœur,
je me consacre entièrement à vous
et je me propose, avec votre secours,
de ne plus vous offenser. »
« Mon aimable Jésus,
pour vous témoigner ma reconnaissance
et pour réparer mes infidélités,
moi...,
je vous donne mon cœur,
je me consacre entièrement à vous
et je me propose, avec votre secours,
de ne plus vous offenser. »
https://montfortajpm.blogspot.fr/2016/07/sommaire-des-cantiques-de-sainte-Marguerite-Marie.html
LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS
* * *
« À Rome, sur la voie Aurélienne,
saint Jules Ier, Pape,
qui combattit beaucoup contre les ariens
pour la défense de la foi catholique :
après avoir fait nombre d'éclatantes actions
et s'être rendu célèbre par sa sainteté,
il mourut en paix. »
(Le Martyrologe Romain au 12 avril)
« À Rome, sur la voie Aurélienne,
saint Jules Ier, Pape,
qui combattit beaucoup contre les ariens
pour la défense de la foi catholique :
après avoir fait nombre d'éclatantes actions
et s'être rendu célèbre par sa sainteté,
il mourut en paix. »
* * *
Les 5 MYSTÈRES DOULOUREUX
sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima
(première version)
(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : mars 2016
Enregistrement : mars 2016
Fichier PDF
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
http://www.montfortajpm.sitew.fr/fs/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
http://www.montfortajpm.sitew.fr/fs/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
Toutes les versions chantées :
https://montfortajpm.blogspot.fr/2016/10/le-Rosaire-sur-les-Ave-Maria-de-Lourdes-et-Fatima.html
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* * *
La RÉSURRECTION de JÉSUS-CHRIST
sur "O filii et filiae"
(2ème version)
(à
télécharger ici : https://gloria.tv/track/4J1eecNFbNgiCGvUTaKjQZhdA
Chant : Jean-Myriam Chevalier
Orgue : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 28 mars 2016
1- Séchez les larmes de vos yeux :
Le Roi de la terre et des cieux
Est ressuscité glorieux !
Alleluia !
R./ Alleluia, Alleluia, Alleluia !
2- Trois saintes, d’un dessein pieux,
Vinrent de baume précieux
Oindre le corps du Roi des Cieux.
Alleluia !
3- Un ange assis, plein de splendeur,
Leur dit : « Consolez votre cœur ;
En Galilée est le Seigneur. »
Alleluia !
4- Deux disciples, dès le matin,
Étant venus dans le jardin
Vers le tombeau du Souverain,
Alleluia !
5- Le disciple aimé chèrement
Court devant Pierre promptement,
Vient le premier au monument.
Alleluia !
6- En ce temps saint et glorieux,
Chantons des chants délicieux,
En bénissant le Roi des Cieux :
Alleluia !
7- Rendons-lui grâces humblement,
Et le prions dévotement
Qu’il nous conduise au firmament.
Alleluia !
8- Jésus triomphe du trépas,
Marchons sans cesse sur ses pas ;
Pourquoi ne le suivons-nous pas ?
Alleluia !
9- Pour célébrer un jour si beau,
Sortons de la nuit du tombeau :
Imitons cet Adam nouveau !
Alleluia !
10- Pour vivre avec ce Roi des rois,
Expirons au pied de sa Croix ;
Que ses exemples soient nos lois !
Alleluia !
Autre Version + autres Cantiques pour le Temps pascal :
* * *
LE LUXE
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
1ère version
1/2
du troisième Intégral :
Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :
https://youtu.be/chrE3XE4uys
(exemple de site de téléchargement :
https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2014
Enregistrement : 2014
1- Voici le plus fin des pièges
Que le démon ait tendu,
Le plus grand des sortilèges,
Presque partout répandu.
2- Voici la vaine parade
Et la sotte vanité
D’un cerveau creux et malade
Et qui se croit en santé.
LA MALICE DU LUXE :
3- C’est le luxe en ses parures,
En ses habits, ses repas,
En cent autres créatures
Dont on se sert ici-bas.
4- Le luxe est ce qui surpasse
Un entretien modéré
Dont l’homme sage se passe
Et dont le fou s’est paré.
5- Toute la sainte Écriture
Blâme ce dérèglement
Et le Saint-Esprit assure
Qu’il en fera châtiment :
6- Qu’il changera ces délices,
Ces draps fins, ces ornements
En de très rudes cilices,
En de très cruels tourments.
7- Babylone s’est perdue
Dans la pourpre et le fin lin :
Toute infâme en est vêtue
Et fera la même fin !
8- Par cette délicatesse
Le mauvais riche périt :
Il fut par cette mollesse
Condamné du Saint-Esprit.
9- En différentes manières
Tous les saints ont combattu
Cette engeance de vipères,
Ce poison de la vertu.
10- Le luxe est la frénésie
Des gens les plus orgueilleux,
C’est la vraie apostasie
Du baptême et de ses vœux.
11- Dans le luxe on ne peut être
Vrai disciple du Sauveur :
On renonce à ce bon Maître
Pauvre en biens, humble de Cœur.
12- Un chrétien sans ses épines
N’est qu’un membre délicat ;
Sans ses armures divines
Il n’est qu’un lâche soldat.
13- Dans le luxe et l’abondance,
Dans les habits éclatants,
Fantôme de pénitence,
Fantôme de pénitents !
14- Le corps devient une idole
Dès lors qu’il est trop flatté :
En son ornement frivole,
Un encens de vanité !
15- Faire de sa chair pourrie
Son idole et son encens,
Quelle horrible idolâtrie,
Quelle injure au Tout-Puissant !
16- Cette idole abominable
Vient souvent dans les lieux saints
Pour y faire un trône au diable,
Pour accomplir ses desseins.
17- Madame entre : place, place
À son train, à son coussin !
Chacun se range, elle passe
Et tous regardent son train !
18- Voilà l’idole parée
Près d’un autel dédoré :
De tous elle est adorée,
Dieu n’est pas considéré !
19- Tout le monde la regarde,
Le dos au Saint-Sacrement,
Elle-même se mignarde,
Et s’agence incessamment.
20- Cette mondaine insolente
A secoué toutes les lois,
Jusque sur sa chair puante
Elle profane la Croix.
21- Cette abominable impie
Dispute la gloire à Dieu,
Et par son immodestie
Déshonore son saint lieu.
22- Le luxe est un badinage
Dont les enfants sont trompés,
Un ridicule assemblage
De plusieurs morceaux coupés.
23- Tout étant double en malice
Dans ce misérable temps,
Tout est double en artifice
Jusque dans les vêtements.
24- On coupe, on taille, on mélange,
On falsifie, on détruit :
Tous les jours la mode change
Et nous trompe à petit bruit.
25- Une beauté naturelle
A de plus doux agréments
Que n’en a l’artificielle
Avec tous ses ornements.
26- Une propreté modeste
Renferme un charme divin,
Et n’a point cet air funeste
D’un artifice mondain.
27- Préférer le corps à l’âme,
Le temps à l’éternité :
C’est ce que le luxe infâme
Fait par sa malignité !
28- Le luxe a pour sa devise
Le plus fin de tous les maux,
Puisque c’est lui qui déguise
Tous les maux et les défauts.
29- C’est la marque naturelle
D’un pauvre cerveau tout creux,
D’une âme superficielle
Et d’un esprit orgueilleux.
30- Le luxe est des âmes lâches
Qui n’ont rien de vigoureux,
Des âmes pleines d’attaches
Rampantes dans ces bas lieux.
31- Il rend l’âme misérable,
Oisive et froide en tout lieu,
Indigne et même incapable
De grandes choses pour Dieu.
32- Le luxe rend un fidèle
Captif du respect humain,
Captif de la bagatelle,
Captif de l’esprit malin.
33- Il détruit la tempérance
Qui modère les plaisirs,
Il inspire l’abondance
Des plaisirs et des désirs.
34- Le luxe avec ses délices
Chasse la sobriété
Et détruit les sacrifices
De la sainte austérité.
35- Dans ces temps pleins de misères,
De luxe et de vanité,
On ne voit plus de nos pères
La sainte frugalité.
36- Ils avaient l’âme remplie
D’honneur, de simplicité,
D’une sainte économie,
D’une humble médiocrité.
37- Par un secret admirable
Ils joignaient l’utile au beau,
Le solide à l’agréable
Et la gloire à leur tombeau.
38- Leur conduite était unie,
Simple sans déguisement,
Charitable, sans envie,
Ferme, sans entêtement.
39- Sous leurs serges et leurs bures,
Ils cachaient plus de grandeur
Que nous tous sous les parures
De tout ce monde trompeur.
40- Mon Dieu, quelle différence
Entre nos anciens et nous !
Ils n’étaient qu’intelligence,
Nous sommes presque tous fous.
41- Leur unique nécessaire
Était d’être vertueux :
Nous ne recherchons qu’à plaire
À ce monde malheureux !
42- Ils traitaient de babioles
Et de vains amusements
Tant d’équipages frivoles,
Tant de sots raffinements.
43- Leurs parures, leurs richesses
Étaient les vertus du cœur,
Leurs plaisirs et leurs tendresses
Étaient l’amour du Seigneur.
44- Ils regardaient en gens sages
Ces ornements recherchés
Comme de purs badinages
Et des sources de péchés.
45- Un chacun vivait tranquille
Et content en son état,
Suivant le saint Évangile
Et sans luxe et sans débat.
46- Avons-nous leurs caractères ?
Ah ! nous les abandonnons :
Nous n’avons plus leurs manières,
Nous n’avons d’eux que les noms !
47- Maintenant mille chimères,
Mille petits biens trompeurs,
Mille soins non nécessaires,
Font les objets de nos cœurs.
48- Le luxe s’est rendu maître
D’un nombre infini de fous :
Un vain désir de paraître
Les anime et conduit tous.
49- Le luxe a confondu l’homme :
L’artisan fait le marchand,
Le bourgeois, le gentilhomme,
Et le marquis, l’intendant.
50- Un autre en magnificence
Égale un prince du sang :
Peu par une humble prudence
Sont maintenant dans leur rang.
51- On doit donner à la femme
D’un partisan, d’un commis,
Le beau titre de "madame"
Pour être de ses amis.
52- Les moindres femmes se donnent
Des airs de distinction,
Se parent et se couronnent
Avec toute ambition.
53- Elles entassent sur elles
L’or, l’argent et les draps fins,
La soie et riches dentelles,
Les velours et les satins.
54- Selon leur mode bizarre
Et leur cortège orgueilleux,
Rien ne leur semble assez rare,
Assez riche et précieux.
55- Ces mondaines malheureuses
Avec leur soie et fin lin
Sont presque toutes voleuses,
Mais leur larcin est bien fin.
56- Elles feront cent emplettes
Pour se parer à l’envi(e),
Au lieu de payer leurs dettes
Et rendre le bien d’autrui.
57- Pour leurs habits ridicules,
À la mode et d’un haut prix,
Elles volent sans scrupule
Leurs enfants et leurs maris.
58- Leurs désirs, leur soif ardente
D’avoir de nouveaux atours,
A mis leur pudeur en vente
Avec leurs folles amours.
59- Leur luxe et leur arrogance
Ne dit jamais : « C’est assez »,
Mais Dieu tirera vengeance
De ces biens mal dépensés.
60- Quelle injure et quel outrage
Font-elles au Créateur,
En réformant son ouvrage
Par leur appareil trompeur !
61- Elle gâtent la nature
En la voulant déguiser :
Ce n’est plus qu’une imposture,
Qu’un piège à scandaliser !
62- Ô luxe toujours infâme,
Tu souilles la pureté,
Tu brûles le corps et l’âme
Du feu de l’impureté !
63- Ô marque très évidente
D’une femme sans pudeur !
Ô la livrée éclatante
D’une orgueilleuse laideur !
64- Ô le grand piège des diables
Et leur poison amoureux,
Pour faire des cœurs coupables
En les prenant par les yeux !
65- Voilà leur secrète mine
Pour renverser le plus fort,
Voilà leur grande machine
Pour donner à tous la mort !
66- Ils dressent leur batterie
Sur ce visage fardé,
Pour en donner de l’envie
Lorsqu’il sera regardé.
67- Ils ont mis avec finesse
Leur trône en leurs vanités,
Ils ont leur bureau d’adresse
En toutes leurs nudités.
68- De cette gorge trop nue
Ils lancent des traits brûlants
Qui vont au cœur par la vue,
Et font périr mille gens !
69- Pour inspirer davantage
Le poison de leurs amours,
Ils font briller le visage,
Ils donnent l’astre aux atours.
70- Ils parleront par leur bouche,
Ils brilleront dans leurs yeux,
Afin que leur éclat touche
Et fasse des amoureux.
Que le démon ait tendu,
Le plus grand des sortilèges,
Presque partout répandu.
2- Voici la vaine parade
Et la sotte vanité
D’un cerveau creux et malade
Et qui se croit en santé.
LA MALICE DU LUXE :
3- C’est le luxe en ses parures,
En ses habits, ses repas,
En cent autres créatures
Dont on se sert ici-bas.
4- Le luxe est ce qui surpasse
Un entretien modéré
Dont l’homme sage se passe
Et dont le fou s’est paré.
5- Toute la sainte Écriture
Blâme ce dérèglement
Et le Saint-Esprit assure
Qu’il en fera châtiment :
6- Qu’il changera ces délices,
Ces draps fins, ces ornements
En de très rudes cilices,
En de très cruels tourments.
7- Babylone s’est perdue
Dans la pourpre et le fin lin :
Toute infâme en est vêtue
Et fera la même fin !
8- Par cette délicatesse
Le mauvais riche périt :
Il fut par cette mollesse
Condamné du Saint-Esprit.
9- En différentes manières
Tous les saints ont combattu
Cette engeance de vipères,
Ce poison de la vertu.
10- Le luxe est la frénésie
Des gens les plus orgueilleux,
C’est la vraie apostasie
Du baptême et de ses vœux.
11- Dans le luxe on ne peut être
Vrai disciple du Sauveur :
On renonce à ce bon Maître
Pauvre en biens, humble de Cœur.
12- Un chrétien sans ses épines
N’est qu’un membre délicat ;
Sans ses armures divines
Il n’est qu’un lâche soldat.
13- Dans le luxe et l’abondance,
Dans les habits éclatants,
Fantôme de pénitence,
Fantôme de pénitents !
14- Le corps devient une idole
Dès lors qu’il est trop flatté :
En son ornement frivole,
Un encens de vanité !
15- Faire de sa chair pourrie
Son idole et son encens,
Quelle horrible idolâtrie,
Quelle injure au Tout-Puissant !
16- Cette idole abominable
Vient souvent dans les lieux saints
Pour y faire un trône au diable,
Pour accomplir ses desseins.
17- Madame entre : place, place
À son train, à son coussin !
Chacun se range, elle passe
Et tous regardent son train !
18- Voilà l’idole parée
Près d’un autel dédoré :
De tous elle est adorée,
Dieu n’est pas considéré !
19- Tout le monde la regarde,
Le dos au Saint-Sacrement,
Elle-même se mignarde,
Et s’agence incessamment.
20- Cette mondaine insolente
A secoué toutes les lois,
Jusque sur sa chair puante
Elle profane la Croix.
21- Cette abominable impie
Dispute la gloire à Dieu,
Et par son immodestie
Déshonore son saint lieu.
22- Le luxe est un badinage
Dont les enfants sont trompés,
Un ridicule assemblage
De plusieurs morceaux coupés.
23- Tout étant double en malice
Dans ce misérable temps,
Tout est double en artifice
Jusque dans les vêtements.
24- On coupe, on taille, on mélange,
On falsifie, on détruit :
Tous les jours la mode change
Et nous trompe à petit bruit.
25- Une beauté naturelle
A de plus doux agréments
Que n’en a l’artificielle
Avec tous ses ornements.
26- Une propreté modeste
Renferme un charme divin,
Et n’a point cet air funeste
D’un artifice mondain.
27- Préférer le corps à l’âme,
Le temps à l’éternité :
C’est ce que le luxe infâme
Fait par sa malignité !
28- Le luxe a pour sa devise
Le plus fin de tous les maux,
Puisque c’est lui qui déguise
Tous les maux et les défauts.
29- C’est la marque naturelle
D’un pauvre cerveau tout creux,
D’une âme superficielle
Et d’un esprit orgueilleux.
30- Le luxe est des âmes lâches
Qui n’ont rien de vigoureux,
Des âmes pleines d’attaches
Rampantes dans ces bas lieux.
31- Il rend l’âme misérable,
Oisive et froide en tout lieu,
Indigne et même incapable
De grandes choses pour Dieu.
32- Le luxe rend un fidèle
Captif du respect humain,
Captif de la bagatelle,
Captif de l’esprit malin.
33- Il détruit la tempérance
Qui modère les plaisirs,
Il inspire l’abondance
Des plaisirs et des désirs.
34- Le luxe avec ses délices
Chasse la sobriété
Et détruit les sacrifices
De la sainte austérité.
35- Dans ces temps pleins de misères,
De luxe et de vanité,
On ne voit plus de nos pères
La sainte frugalité.
36- Ils avaient l’âme remplie
D’honneur, de simplicité,
D’une sainte économie,
D’une humble médiocrité.
37- Par un secret admirable
Ils joignaient l’utile au beau,
Le solide à l’agréable
Et la gloire à leur tombeau.
38- Leur conduite était unie,
Simple sans déguisement,
Charitable, sans envie,
Ferme, sans entêtement.
39- Sous leurs serges et leurs bures,
Ils cachaient plus de grandeur
Que nous tous sous les parures
De tout ce monde trompeur.
40- Mon Dieu, quelle différence
Entre nos anciens et nous !
Ils n’étaient qu’intelligence,
Nous sommes presque tous fous.
41- Leur unique nécessaire
Était d’être vertueux :
Nous ne recherchons qu’à plaire
À ce monde malheureux !
42- Ils traitaient de babioles
Et de vains amusements
Tant d’équipages frivoles,
Tant de sots raffinements.
43- Leurs parures, leurs richesses
Étaient les vertus du cœur,
Leurs plaisirs et leurs tendresses
Étaient l’amour du Seigneur.
44- Ils regardaient en gens sages
Ces ornements recherchés
Comme de purs badinages
Et des sources de péchés.
45- Un chacun vivait tranquille
Et content en son état,
Suivant le saint Évangile
Et sans luxe et sans débat.
46- Avons-nous leurs caractères ?
Ah ! nous les abandonnons :
Nous n’avons plus leurs manières,
Nous n’avons d’eux que les noms !
47- Maintenant mille chimères,
Mille petits biens trompeurs,
Mille soins non nécessaires,
Font les objets de nos cœurs.
48- Le luxe s’est rendu maître
D’un nombre infini de fous :
Un vain désir de paraître
Les anime et conduit tous.
49- Le luxe a confondu l’homme :
L’artisan fait le marchand,
Le bourgeois, le gentilhomme,
Et le marquis, l’intendant.
50- Un autre en magnificence
Égale un prince du sang :
Peu par une humble prudence
Sont maintenant dans leur rang.
51- On doit donner à la femme
D’un partisan, d’un commis,
Le beau titre de "madame"
Pour être de ses amis.
52- Les moindres femmes se donnent
Des airs de distinction,
Se parent et se couronnent
Avec toute ambition.
53- Elles entassent sur elles
L’or, l’argent et les draps fins,
La soie et riches dentelles,
Les velours et les satins.
54- Selon leur mode bizarre
Et leur cortège orgueilleux,
Rien ne leur semble assez rare,
Assez riche et précieux.
55- Ces mondaines malheureuses
Avec leur soie et fin lin
Sont presque toutes voleuses,
Mais leur larcin est bien fin.
56- Elles feront cent emplettes
Pour se parer à l’envi(e),
Au lieu de payer leurs dettes
Et rendre le bien d’autrui.
57- Pour leurs habits ridicules,
À la mode et d’un haut prix,
Elles volent sans scrupule
Leurs enfants et leurs maris.
58- Leurs désirs, leur soif ardente
D’avoir de nouveaux atours,
A mis leur pudeur en vente
Avec leurs folles amours.
59- Leur luxe et leur arrogance
Ne dit jamais : « C’est assez »,
Mais Dieu tirera vengeance
De ces biens mal dépensés.
60- Quelle injure et quel outrage
Font-elles au Créateur,
En réformant son ouvrage
Par leur appareil trompeur !
61- Elle gâtent la nature
En la voulant déguiser :
Ce n’est plus qu’une imposture,
Qu’un piège à scandaliser !
62- Ô luxe toujours infâme,
Tu souilles la pureté,
Tu brûles le corps et l’âme
Du feu de l’impureté !
63- Ô marque très évidente
D’une femme sans pudeur !
Ô la livrée éclatante
D’une orgueilleuse laideur !
64- Ô le grand piège des diables
Et leur poison amoureux,
Pour faire des cœurs coupables
En les prenant par les yeux !
65- Voilà leur secrète mine
Pour renverser le plus fort,
Voilà leur grande machine
Pour donner à tous la mort !
66- Ils dressent leur batterie
Sur ce visage fardé,
Pour en donner de l’envie
Lorsqu’il sera regardé.
67- Ils ont mis avec finesse
Leur trône en leurs vanités,
Ils ont leur bureau d’adresse
En toutes leurs nudités.
68- De cette gorge trop nue
Ils lancent des traits brûlants
Qui vont au cœur par la vue,
Et font périr mille gens !
69- Pour inspirer davantage
Le poison de leurs amours,
Ils font briller le visage,
Ils donnent l’astre aux atours.
70- Ils parleront par leur bouche,
Ils brilleront dans leurs yeux,
Afin que leur éclat touche
Et fasse des amoureux.
* * *
L'AMOUR DIVIN
Version 5
(cantique montfortain sur le canon de Pachelbel)
(à
retrouver ici : https://gloria.tv/track/2gVBN8UaHEkh2oiFfXzCGWPQe
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2011
1- L’autre jour, que je voyageais
Mon amour pour le Roi des rois
Recevait les plus douces lois
De cet Amour suprême !
À mon tour je lui répondais :
« Mon amour, je vous aime ! »
2- Je fus tout en feu dans ce jour.
Tout me parlait du saint Amour ;
Toute la campagne à l’entour
Entendait mon langage ;
Nous nous répondions tour à tour :
« Aimons Dieu davantage ! »
3- Les petits oiseaux le chantaient,
Et les ruisseaux le murmuraient ;
La pluie et les vents qui soufflaient
En augmentaient la flamme ;
La terre et les cieux embrasaient
Et mon corps et mon âme.
4- Un jour, je pensais défaillir,
Mon feu venant à s’amortir :
« Amour, sans vous, je vais périr,
Disais-je en défaillance :
Si c’est moi qui vous ai fait fuir,
Pardon de mon offense ! »
5- Je criais le long des coteaux :
« L’avez-vous vu, bois et ruisseaux ?
Cherchez-le moi, petits oiseaux,
En messagers fidèles,
Et venez, pour finir mes maux,
M’en donner des nouvelles. »
6- L’Amour nous comble de bienfaits,
L’amour est doux et plein d’attraits,
L’amour ne finira jamais :
L’amour seul est durable,
Et des biens je le reconnais
Pour le seul véritable.
7- Sans l’Amour, rien ne peut charmer,
L’amour seul peut tout désarmer
Quand on commence à s’enflammer
De la beauté suprême :
Ah ! Seigneur, qu’il est doux d’aimer,
Quand c’est vous que l’on aime !
8- Bien souvent je m’écrie : « Au feu,
Au feu du saint Amour de Dieu ! »
Ah ! faut-il que j’aime si peu !
C’est mon plus grand martyre,
Amour, venez, et sur le lieu,
Ou venez, ou j’expire.
9- Amour, que n’ai-je mille cœurs,
Pour consacrer à vos ferveurs,
Pour embraser de vos ardeurs
Et pour vous les soumettre !
Je n’en ai qu’un, plein de tiédeur,
Au moins, soyez-en maître.
10- Amour, que de biens en vos feux !
Que de plaisirs délicieux !
Que de mystères merveilleux.
Qu’on ne donne à comprendre
Qu’à ceux qui sont assez heureux
Pour avoir un cœur tendre.
11- Ne vous y trompez pas, dévots,
L’ amour n’ est pas dans le repos :
Il est parmi les grands travaux,
Et parmi les épines :
Les sanglants mépris, les grands maux,
Sont ses sources divines.
12- Quand on aime Dieu purement,
On souffre tout joyeusement.
On reçoit la croix pour paiement,
Pour prix et pour victoire
Et pour joyeux avènement
À la grâce et la gloire.
13- Gagnez son amour, pauvres gens,
Caressez-le, petits enfants ;
Recherchez-le, riches, puissants,
L’amour est magnifique ;
Conquérez-le, grands conquérants,
L’amour est héroïque.
14- Si tu ne brûles, libertin,
Du beau feu de l’Amour divin,
Tu mourras de soif et de faim,
Dans les feux de tes crimes.
Et puis, tu brûleras sans fin
Dans les feux des abîmes.
15- Quoi ! vous me commandez, Seigneur,
De vous aimer de tout mon cœur :
Quel doux plaisir, quel grand honneur
Dans ce seul nécessaire !
Mais aussi quel plus grand malheur
Que de ne le pas faire !
16- Que mon cœur n’est-il l’univers,
Plus grand que la terre et les mers
Et plus profond que les enfers,
pour vous en faire hommage ;
Amour que j’aime et que se sers,
Que j’aime davantage !
17- Ô Mère de l’Amour divin !
Percez mon cœur, brûlez mon sein
D’une flèche de séraphin,
Qui ne me laisse en vie
Que pour aimer mon Dieu sans fin :
C’est mon unique envie.
18- Amour, amour, embrase-moi,
Je ne fais que languir sans toi :
Comme mon vainqueur et mon roi,
Taille, tranche, extermine,
En tout ce qui s oppose à toi,
Afin que Dieu domine.
Fichier PDF des Paroles de ce cantique :
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/dj9zc-L_Amour_divin_cantique_montfortain_.pdf
Toutes les versions chantées :
La transverbération du cœur de Sainte Thérèse d'Avila
« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :
"Le CHAPELET récité avec vous !
avec Méthode montfortaine"