lundi 11 avril 2016

Dernières mises en ligne _ Ste Gemma Galgani

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« Quand nous nous voyons tombé, 
humilions-nous 
et relevons-nous aussitôt de notre faute 
par un acte d’amour et de contrition 
avec le bon propos de n’y plus retomber 
et en comptant sur le secours de Dieu ; 
et si malheureusement il nous arrive encore de tomber, 
faisons toujours de même, 
mais ne nous indignons pas contre nous-même 
car ce n’est pas là de l’humilité mais de l’orgueil : 
c’est même un artifice du démon 
pour nous faire tomber dans le découragement 
et sortir de la bonne voie. »

(Saint Alphonse de Liguori)


Litanies du Repentir par Amour




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« À Lucques en Toscane,
sainte Gemma Galgani, vierge.
Admirable par sa contemplation de la Passion du Seigneur
et la sainteté de sa vie,
elle a été inscrite au nombres des Saintes par le Pape Pie XII. »

(Le Martyrologe Romain au 11 avril)
 
("Grandeurs et vertus de la Très Sainte Vierge : 32 lectures pour le Mois de Marie" par le Chanoine Millot, 1931)


 

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Les 5 MYSTÈRES JOYEUX

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

(cinquième version)

 

(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")


Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : mars 2016

 






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  AMENDE HONORABLE au TRÈS SAINT-SACREMENT de l'AUTEL

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

  1ère version

du troisième Intégral :

 

 

 Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2009
 


1- Soupirons, gémissons, pleurons amèrement :
On délaisse Jésus au Très Saint-Sacrement !
On l’oublie, on l’insulte en son amour extrême,
On l’attaque, on l’outrage, et dans sa maison même !

2- Tout reluit chez Monsieur, il est très bien meublé ;
L’église est dans l’oubli, l’autel est dépouillé !
Le pavé tout brisé, le toit sans couverture,
Les murs tout écroulés ou tout couverts d’ordure.

3- Un crucifix rompu, des tableaux tout poudreux,
Des linges tout pourris, des ornements crasseux,
Des livres déchirés, la lampe sans lumière,
Toute chose à l’envers, jeté dans la poussière...

4- Le ciboire cassé, le calice noirci,
Le soleil tout d’étain ou de laiton moisi !
Enfin, depuis les fonts jusqu’à la sacristie,
Tout est dans le mépris et dans l’ignominie.

5- On n’ose pas cracher dans les temples païens ;
Nos temples sont remplis d’une foule de chiens
Qui courent, qui font bruit, qui couvrent tout d’ordure
Sans qu’aucun s’en soucie et venge cette injure !

6- Si quelque chose est propre en la maison de Dieu,
C’est le banc de Madame ou du Seigneur du lieu :
Sur des murs tout crasseux ses armes sont bien peintes.
Si l’on a de la foi, qu’on entre dans mes plaintes !

7- On place, au lieu du nom du Seigneur immortel,
Les armes de Monsieur au milieu de l’autel !
Le prêtre et le mulet portent ses armoiries,
L’un l’honore aux autels, l’autre en ses écuries.

8- Que de gens, chez les grands, à leur faire la cour
Et chez Mademoiselle, et la nuit et le jour !
Les autels sont déserts, l’église abandonnée :
Une messe très courte y paraît une année !

9- Voyez l’Abbé poli, voyez le libertin :
Il entre dans l’église avec un air hautain ;
Un genou sur un banc, il regarde, il salue,
Il cause, il se promène ainsi que dans la rue...

10- Mais, chose abominable, il râpe le tabac,
Ou le donne, ou le prend, et ab hoc et ab hac !
Tout bouffi de lui-même et de sa bonne grâce,
Il se tourne, il se carre, en priant par grimace.

11- Souvent il n’y vient pas pour adorer Jésus,
Mais pour y révérer la déesse Vénus :
Ses désirs, ses regards, ses discours, sa posture
Y sont sacrifiés à quelque créature !

12- Voyez, mais en pleurant, voyez d’une autre part
Une femme éhontée, enflée en son brocart,
Sur ses souliers mignons la crête à triple étage,
Venir en nos saints lieux jouer son personnage.

13- Souvent on voit aller ce beau ballon de vent
Jusqu’aux pieds des autels auprès d’un Dieu vivant,
Ou du moins sur un banc, afin d’être aperçue,
Et pour lancer ses traits dans le cœur par la vue.

14- Ce suppôt du démon y dispute l’honneur
Et la divinité du Souverain Seigneur !
Jésus ne paraît plus auprès de ses parures :
L’autel ne brille plus auprès de ses dorures.

15- Son chien, son éventail, ses gants, ses ornements,
Souvent son Adonis y font ses passe-temps ;
Elle lit quelquefois, puis elle se mignarde
En recherchant des yeux si quelqu’un la regarde.

16- Frappez, grand Dieu, frappez ces insolents ingrats !
Du moins ils vous craindront, s’ils ne vous aiment pas.
Joignez votre justice à votre patience :
On verra succéder la crainte à l’insolence.

17- Votre gloire est ravie, et votre nom terni :
Vous êtes l’offensé, ce mal est infini !
Arrêtez cependant vos foudres de justice,
Puisque votre bonté surpasse leur malice.

18- Pardon, mon doux Jésus, et pour eux et pour nous :
Ayez pitié de nous, ayez pitié de vous !
Ah ! que ne pouvons-nous réparer ces outrages
Par votre propre Sang et nos faibles hommages.

19- Nous voici prosternés au pied de vos autels :
Vous pouvez nous frapper, nous sommes criminels ;
Mais si vous regardez votre Cœur et nos larmes,
Il faut nous exaucer en nos justes alarmes.

20- Doux Jésus, vous souffrez depuis longtemps chez nous,
Sans nous faire sentir votre juste courroux.
Mais pardonnez encore des ingrats coupables :
Nous vous en faisons tous une amende honorable.




Autres versions, ici :


http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/12/la-communion-spirituelle.html


« Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie,
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,

en attendant d’y venir par votre Sacrement. »

Comment faire la COMMUNION SPIRITUELLE ?
Saint Alphonse vous répond ici :





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LA COMÉDIE ET LES SPECTACLES

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

3ème version

2/2

du troisième Intégral :

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/T19Mq9_gMXA

(exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )

  

Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2014

PARTIE 2 :

14- Dans l’enfer, que de milliers
De danseurs et de danseuses
Qui brûlent dans ces brasiers
Et ces flammes rigoureuses !
Malgré tout, dansez, étourdis,
Sans croire ce que je dis.

 

AUX PÈRES ET MÈRES

15- Malgré tous ces grands périls
Et ces péchés de la danse,
Va, père, apprendre à ton fils
Cette funeste cadence,
Et lui dis, s’il est scrupuleux,
Qu’il le faut, que tu le veux.

16- Mère, ne m’écoutez pas,
Faites danser votre fille.
Dressez son corps et ses pas :
Qu’en dirait-on dans la ville ?
Ce bel art, cette honnêteté
Convient à sa qualité.

17- Sans cela, point de galants,
Elle sera délaissée ;
Sans cela, les jeunes gens
En feront tous leur risée.
Il le faut pour la marier,
Ou bien se faire crier.

18- Menez-la vous-même au bal
Afin de savoir le monde ;
La danse n’est pas un mal
Quoique le scrupuleux gronde :
On ne voit rien qui soit méchant
Dans la danse et dans le chant.

19- « Fuyez ces gens scrupuleux,
Ne prenez pas leur méthode,
N’ayez pas un air fâcheux,
Dansez, soyez à la mode !
Je le veux, il faut m’obéir,
Quel mal à se réjouir ? »

20- La fille d’un artisan
À l’air grossier et champêtre.
« Fi ! n’ayez point l’air paisan,
Allez danser chez un maître
Pour acquérir un air civil,
Bien honnête et bien gentil. »

21- « Le confesseur où je vais,
Qui sait fort bien que je danse,
N’y trouve rien de mauvais,
Ne m’en a point fait défense. »
C’est ainsi, malheureux parents,
Que vous damnez vos enfants !


 

AUX BALADINS ET COMÉDIENS

22- Baladins et comédiens,
Pires que les sorciers même,
Pires que les magiciens
Qui cachent leur stratagème :
Scandaleux, hommes tous perdus,
Voleurs les plus étendus !

23- Oui, malheureux, vous volez
Finement les républiques
Et vous les ensorcelez
De vos infâmes pratiques :
Fins voleurs qui trompez les fous,
On devrait vous pendre tous !

24- Grands maîtres de tous péchés,
Pire que les infidèles,
Membres pourris, retranchés
De l’Église et des fidèles,
Gens maudits et excommuniés,
Malheur à vous qui riez !

25- Oh ! grands ennemis de Dieu,
Oh ! l’engeance de vipère,
Qui mettez partout le feu,
Le mensonge et la misère !
Vous pillez par votre art si fin
Et la veuve et l’orphelin.

26- Commissaires de Satan,
Ennemis de l’Évangile,
Pour gagner, allez-vous-en
Paraître de ville en ville,
Mais sans peur des gens scrupuleux
On vous appuie en tous lieux.

27- Vous serez les bienvenus
Par toute la Babylone,
Et les mieux entretenus,
Malgré le curé qui prône :
Vous aurez, grands prédicateurs,
Un grand nombre d’auditeurs.

28- Aux sermons, les pauvres gens,
Les dévots, les pauvres femmes,
Mais chez vous, gens apparents,
Grands messieurs et grandes dames ;
Quoique vous soyez les plus fous
Vous serez suivis de tous !

29- Et quoique excommuniés
Par l’Église et les gens sages,
Buvez, dansez et riez
En jouant vos personnages,
En disant : « Le Seigneur est bon,
Nous en aurons le pardon. »

30- Mais à condition pourtant
Que, la mesure étant pleine,
Vous irez en un instant
De la danse dans la peine,
Pour brûler éternellement
Et pleurer amèrement !


 

AUX PRÊTRES

31- Chiens aboyants du Seigneur,
Saints prêtres remplis de zèle,
Faisons de bouche et de cœur
La guerre au monde rebelle,
Aux danseurs et aux comédiens,
Pires que tous les païens.

32- Ces aveuglés nous prendront
Pour des fous visionnaires,
Et peut-être nous diront :
« Mêlez vous de vos affaires ! »
Tenons bon, aboyons toujours,
Dieu nous donnera secours !

33- Si nous n’avons pas le pouvoir
D’ôter les péchés du monde,
Il est de notre devoir
D’aboyer, quoiqu’il en gronde ;
Puis après, s’il ne nous croit pas,
D’en gémir jusqu’au trépas.

34- Si nous n’empêchons ces jeux,
Spectacles ou comédies,
Dieu nous punira comme eux
Et plus qu’eux dans l’autre vie :
Il faudra répondre pour tous
Et porter tout son courroux.





Décollation de St Jean-Baptiste


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CHAPELET INSTRUMENTAL :

  Dernière DIZAINE

(10 "JE VOUS SALUE, MARIE")

 



Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : septembre 2015

   

Je vous salue, Marie,
Pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant et à l’heure de notre mort.
Ainsi soit-il.







Page "Le CHAPELET récité avec vous !"
« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :