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« Marie nous envoie son secours
avant même que nous l’ayons demandé. »
« Marie nous envoie son secours
avant même que nous l’ayons demandé. »
LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS
« À Rome,
saint Anicet, pape et martyr,
qui, durant la persécution
de Marc-Aurèle-Antonin et Lucius-Vérus,
reçut la palme du martyre. »
« À la Chaise-Dieu, dans le diocèse de Clermont,
saint Robert, confesseur,
fondateur et premier abbé de ce monastère. »
* * *
ANNALES de la PROPAGATION de la FOI
-10-
1835-1837 : Missions d'Océanie, d'Asie & d'Amérique
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SOMMAIRE de l'Album
"XXIII- Annales de la Propagation de la Foi" :
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* * *
Les 5 MYSTÈRES DOULOUREUX
sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima
(quatrième version)
(à retrouver ICI dans la Playlist "Intégral Ave Maria")
Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : mars 2016
Enregistrement : mars 2016
Fichier PDF
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
Toutes les versions chantées :
https://montfortajpm.blogspot.fr/2016/10/le-Rosaire-sur-les-Ave-Maria-de-Lourdes-et-Fatima.html
des 6 Cantiques du Rosaire ici :
+ Téléchargement : http://www.montfortajpm.sitew.fr/dl/Root/cu13d-Les_15_mysteres_du_Rosaire_Ave_Maria_de_Lourdes_Fatima_.pdf
Toutes les versions chantées :
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* * *
LE LUXE
(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)
2ème version
2/2
du troisième Intégral :
Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :
https://youtu.be/-y1r_raQjvQ
(exemple de site de téléchargement :
https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2014
Enregistrement : 2014
ÉTENDUE DU LUXE :
71- Ce luxe s’est fait passage
Dans les habits de ce temps,
Dans les repas, l’équipage,
Les meubles, les ornements.
72- Les damoiselles vêtues
De leurs habits d’arlequins
Se promènent dans les rues
Sur leurs petits brodequins.
73- Madame paraît enflée
D’un lourd et large manteau ;
Elle en gémit, accablée
Sous la mode du fardeau.
74- Voyez donc leurs queues traînantes,
Leurs beaux linges transparents,
Leurs étoffes différentes
À trois ou bien quatre rangs ;
75- Leurs écharpes composées
De morceaux tout rapportés,
Par artifice plissées
Avec cent diversités ;
76- Leur coiffure à triple étage,
Leurs beaux colliers enrichis,
Leur orgueilleux étalage,
Leurs cheveux noirs tout blanchis :
77- Leurs amadis, leurs guipures,
Leurs franges d’or, leurs galons
Et leurs autres garnitures
Dont on ignore les noms.
78- Oh ! quel tas de niaiseries,
D’affiquets et de bibus !
Tous les jours ces rêveries
S’accroissent de plus en plus.
79- Des filles de Babylone
Les hommes sont amoureux,
Chacun a son amazone
Pour se rendre malheureux.
80- Ils imitent ces sucrées
Dans le luxe des habits,
Dans leurs perruques poudrées,
Dans leurs étoffes de prix.
81- Leur habit change de mode
Plus souvent que tous les mois,
Et, quoiqu’il soit incommode,
Ils doivent subir ses lois.
82- Monsieur l’abbé, je vous laisse
Vous déguiser, vous poudrer,
En voyant votre mollesse
L’Église devrait pleurer.
83- Votre soutane pompeuse,
Votre rabat bien tiré,
Fait de la bonne faiseuse,
Votre chapeau si lustré ;
84- Votre ceinture volante,
Vos beaux souliers si mignons,
Votre manière galante :
Mais en vain nous vous peignons.
85- Le luxe s’est rendu maître
De presque tous les festins,
Et l’on n’y voit plus paraître
Qu’assaisonnements mondains.
86- L’orgueil et l’intempérance,
Le plaisir, la volupté
En ont chassé l’innocence
Avec la frugalité.
87- Ces magnifiques services,
Ces vaisselles de vermeil,
Ces ragoûts, ces artifices
Du plaisir et de l’orgueil ;
88- Cette inutile abondance
De mets et vins délicats,
Cette excessive dépense
Qu’on fait pour un seul repas ;
89- Enfin, mille excès de table
Que le luxe a recherchés,
Rendent l’état misérable
Et causent mille péchés.
90- Oh ! que de vains équipages,
Que de chevaux, que de chiens,
Que de laquais comme pages !
Oh ! que de pertes de biens !
91- Le luxe est sur le pinacle
Chez les gens de qualité,
Ce serait un grand miracle
D’y voir la frugalité.
92- Les maisons des grands sont pleines
D’ameublements précieux,
De jaspes, de porcelaines
Et de meubles curieux ;
93- De rares architectures,
De vastes appartements,
De bijoux, de miniatures,
De mille raffinements ;
94- De nouvelles hautes lices,
De nouveaux lits suspendus,
Mille nouveaux artifices,
Ou plutôt nouveaux abus.
95- Le luxe tout diabolique
S’est introduit en tous lieux,
Et l’on vante sa pratique
Pour n’être pas scrupuleux.
96- Presque aucun ne suit les traces
Que doit suivre un vrai chrétien,
On est chrétien par grimace,
Mais au fond on est païen.
97- Le luxe chante victoire
Sur l’humble simplicité,
Et le monde a mis sa gloire
Dans l’art et la vanité.
CAUSES DU LUXE :
98- D’où vient ce mal ordinaire ?
C’est qu’on veut être estimé,
C’est qu’on désire de plaire,
C’est que l’on veut être aimé.
99- Paraît-on en compagnie,
Les beaux habits, le grand train ;
Est-on seul, la modestie
Succède à cet air mondain.
100- C’est qu’on veut vivre à la mode
Et suivre le train commun,
De peur d’être un incommode
Ou de déplaire à quelqu’un.
101- Souvent l’envie orgueilleuse
D’en voir un autre mieux mis
Est la source malheureuse
Du luxe dans les habits.
102- Le démon fait qu’on s’empresse,
Sans ombre de propreté,
À cette délicatesse,
À cet air trop affecté.
103- Il fait qu’on boit sans scrupule
De ce poison préparé,
Et qu’on mord sans qu’on recule
À cet hameçon doré.
104- Mais si pour plaire à vous-même,
Comme on fait communément,
Pour qu’on vous voie et vous aime,
Vous prenez cet ornement,
105- Dès lors vous êtes coupable,
Indigne des sacrements,
Esclave et suppôt du diable,
Digne de tous ses tourments.
106- Le luxe vous ensorcelle,
Vous n’y voyez point de mal,
Mais à votre mort cruelle
Vous le connaîtrez fatal !
107- Malgré toutes vos folies
Et vos plaisirs du dehors,
Vos âmes ne sont remplies
Que de chagrins et remords.
108- Mettez-vous crêtes sur crêtes
Et ne vous abaissez pas :
Bientôt, orgueilleuses têtes,
Oui vous tomberez là-bas.
109- Là vous serez payées
De vos fards, de vos atours,
Des heures mal employées
Dans vos jeux et vos amours.
110- Femmes braves, filles belles,
Que vos charmes sont cruels !
Que vos beautés infidèles
Font périr de criminels !
111- Oui vous paierez pour ces âmes
Que vous avez fait pécher,
Que vos pratiques infâmes
Ont hélas fait trébucher.
112- Tant que je serai sur terre,
Idoles de vanité,
Je vous déclare la guerre,
Armé de la vérité.
113- Toi qui ne veux pas me croire
En lisant ces petits vers,
J’attends sur toi la victoire
Quand tu seras aux enfers.
114- Retranchez, âme bien née,
Tout ce qui ne sert de rien ;
Efforcez-vous d’être ornée
Du seul et souverain bien.
115- Fuyez le monde en sa gloire
Et rentrez en votre cœur :
Que ce soit votre oratoire,
Votre joie et votre honneur.
116- Fuyez le luxe funeste,
Mais gardez la propreté
Et soyez humble et modeste
Sans avoir rien d’affecté.
117- Faites de votre famille
Votre devoir principal :
Formez-la sur l’Évangile
Et n’y souffrez point le mal.
118- Donnez-lui toujours l’exemple
De toutes sortes de bien,
Afin qu’elle vous contemple
Comme son miroir chrétien.
71- Ce luxe s’est fait passage
Dans les habits de ce temps,
Dans les repas, l’équipage,
Les meubles, les ornements.
72- Les damoiselles vêtues
De leurs habits d’arlequins
Se promènent dans les rues
Sur leurs petits brodequins.
73- Madame paraît enflée
D’un lourd et large manteau ;
Elle en gémit, accablée
Sous la mode du fardeau.
74- Voyez donc leurs queues traînantes,
Leurs beaux linges transparents,
Leurs étoffes différentes
À trois ou bien quatre rangs ;
75- Leurs écharpes composées
De morceaux tout rapportés,
Par artifice plissées
Avec cent diversités ;
76- Leur coiffure à triple étage,
Leurs beaux colliers enrichis,
Leur orgueilleux étalage,
Leurs cheveux noirs tout blanchis :
77- Leurs amadis, leurs guipures,
Leurs franges d’or, leurs galons
Et leurs autres garnitures
Dont on ignore les noms.
78- Oh ! quel tas de niaiseries,
D’affiquets et de bibus !
Tous les jours ces rêveries
S’accroissent de plus en plus.
79- Des filles de Babylone
Les hommes sont amoureux,
Chacun a son amazone
Pour se rendre malheureux.
80- Ils imitent ces sucrées
Dans le luxe des habits,
Dans leurs perruques poudrées,
Dans leurs étoffes de prix.
81- Leur habit change de mode
Plus souvent que tous les mois,
Et, quoiqu’il soit incommode,
Ils doivent subir ses lois.
82- Monsieur l’abbé, je vous laisse
Vous déguiser, vous poudrer,
En voyant votre mollesse
L’Église devrait pleurer.
83- Votre soutane pompeuse,
Votre rabat bien tiré,
Fait de la bonne faiseuse,
Votre chapeau si lustré ;
84- Votre ceinture volante,
Vos beaux souliers si mignons,
Votre manière galante :
Mais en vain nous vous peignons.
85- Le luxe s’est rendu maître
De presque tous les festins,
Et l’on n’y voit plus paraître
Qu’assaisonnements mondains.
86- L’orgueil et l’intempérance,
Le plaisir, la volupté
En ont chassé l’innocence
Avec la frugalité.
87- Ces magnifiques services,
Ces vaisselles de vermeil,
Ces ragoûts, ces artifices
Du plaisir et de l’orgueil ;
88- Cette inutile abondance
De mets et vins délicats,
Cette excessive dépense
Qu’on fait pour un seul repas ;
89- Enfin, mille excès de table
Que le luxe a recherchés,
Rendent l’état misérable
Et causent mille péchés.
90- Oh ! que de vains équipages,
Que de chevaux, que de chiens,
Que de laquais comme pages !
Oh ! que de pertes de biens !
91- Le luxe est sur le pinacle
Chez les gens de qualité,
Ce serait un grand miracle
D’y voir la frugalité.
92- Les maisons des grands sont pleines
D’ameublements précieux,
De jaspes, de porcelaines
Et de meubles curieux ;
93- De rares architectures,
De vastes appartements,
De bijoux, de miniatures,
De mille raffinements ;
94- De nouvelles hautes lices,
De nouveaux lits suspendus,
Mille nouveaux artifices,
Ou plutôt nouveaux abus.
95- Le luxe tout diabolique
S’est introduit en tous lieux,
Et l’on vante sa pratique
Pour n’être pas scrupuleux.
96- Presque aucun ne suit les traces
Que doit suivre un vrai chrétien,
On est chrétien par grimace,
Mais au fond on est païen.
97- Le luxe chante victoire
Sur l’humble simplicité,
Et le monde a mis sa gloire
Dans l’art et la vanité.
CAUSES DU LUXE :
98- D’où vient ce mal ordinaire ?
C’est qu’on veut être estimé,
C’est qu’on désire de plaire,
C’est que l’on veut être aimé.
99- Paraît-on en compagnie,
Les beaux habits, le grand train ;
Est-on seul, la modestie
Succède à cet air mondain.
100- C’est qu’on veut vivre à la mode
Et suivre le train commun,
De peur d’être un incommode
Ou de déplaire à quelqu’un.
101- Souvent l’envie orgueilleuse
D’en voir un autre mieux mis
Est la source malheureuse
Du luxe dans les habits.
102- Le démon fait qu’on s’empresse,
Sans ombre de propreté,
À cette délicatesse,
À cet air trop affecté.
103- Il fait qu’on boit sans scrupule
De ce poison préparé,
Et qu’on mord sans qu’on recule
À cet hameçon doré.
104- Mais si pour plaire à vous-même,
Comme on fait communément,
Pour qu’on vous voie et vous aime,
Vous prenez cet ornement,
105- Dès lors vous êtes coupable,
Indigne des sacrements,
Esclave et suppôt du diable,
Digne de tous ses tourments.
106- Le luxe vous ensorcelle,
Vous n’y voyez point de mal,
Mais à votre mort cruelle
Vous le connaîtrez fatal !
107- Malgré toutes vos folies
Et vos plaisirs du dehors,
Vos âmes ne sont remplies
Que de chagrins et remords.
108- Mettez-vous crêtes sur crêtes
Et ne vous abaissez pas :
Bientôt, orgueilleuses têtes,
Oui vous tomberez là-bas.
109- Là vous serez payées
De vos fards, de vos atours,
Des heures mal employées
Dans vos jeux et vos amours.
110- Femmes braves, filles belles,
Que vos charmes sont cruels !
Que vos beautés infidèles
Font périr de criminels !
111- Oui vous paierez pour ces âmes
Que vous avez fait pécher,
Que vos pratiques infâmes
Ont hélas fait trébucher.
112- Tant que je serai sur terre,
Idoles de vanité,
Je vous déclare la guerre,
Armé de la vérité.
113- Toi qui ne veux pas me croire
En lisant ces petits vers,
J’attends sur toi la victoire
Quand tu seras aux enfers.
114- Retranchez, âme bien née,
Tout ce qui ne sert de rien ;
Efforcez-vous d’être ornée
Du seul et souverain bien.
115- Fuyez le monde en sa gloire
Et rentrez en votre cœur :
Que ce soit votre oratoire,
Votre joie et votre honneur.
116- Fuyez le luxe funeste,
Mais gardez la propreté
Et soyez humble et modeste
Sans avoir rien d’affecté.
117- Faites de votre famille
Votre devoir principal :
Formez-la sur l’Évangile
Et n’y souffrez point le mal.
118- Donnez-lui toujours l’exemple
De toutes sortes de bien,
Afin qu’elle vous contemple
Comme son miroir chrétien.
34- Le luxe avec ses délices
Chasse la sobriété
Et détruit les sacrifices
De la sainte austérité.
35- Dans ces temps pleins de misères,
De luxe et de vanité,
On ne voit plus de nos pères
La sainte frugalité.
36- Ils avaient l’âme remplie
D’honneur, de simplicité,
D’une sainte économie,
D’une humble médiocrité.
37- Par un secret admirable
Ils joignaient l’utile au beau,
Le solide à l’agréable
Et la gloire à leur tombeau.
38- Leur conduite était unie,
Simple sans déguisement,
Charitable, sans envie,
Ferme, sans entêtement.
39- Sous leurs serges et leurs bures,
Ils cachaient plus de grandeur
Que nous tous sous les parures
De tout ce monde trompeur.
40- Mon Dieu, quelle différence
Entre nos anciens et nous !
Ils n’étaient qu’intelligence,
Nous sommes presque tous fous.
41- Leur unique nécessaire
Était d’être vertueux :
Nous ne recherchons qu’à plaire
À ce monde malheureux !
42- Ils traitaient de babioles
Et de vains amusements
Tant d’équipages frivoles,
Tant de sots raffinements.
43- Leurs parures, leurs richesses
Étaient les vertus du cœur,
Leurs plaisirs et leurs tendresses
Étaient l’amour du Seigneur.
44- Ils regardaient en gens sages
Ces ornements recherchés
Comme de purs badinages
Et des sources de péchés.
45- Un chacun vivait tranquille
Et content en son état,
Suivant le saint Évangile
Et sans luxe et sans débat.
46- Avons-nous leurs caractères ?
Ah ! nous les abandonnons :
Nous n’avons plus leurs manières,
Nous n’avons d’eux que les noms !
47- Maintenant mille chimères,
Mille petits biens trompeurs,
Mille soins non nécessaires,
Font les objets de nos cœurs.
48- Le luxe s’est rendu maître
D’un nombre infini de fous :
Un vain désir de paraître
Les anime et conduit tous.
49- Le luxe a confondu l’homme :
L’artisan fait le marchand,
Le bourgeois, le gentilhomme,
Et le marquis, l’intendant.
50- Un autre en magnificence
Égale un prince du sang :
Peu par une humble prudence
Sont maintenant dans leur rang.
51- On doit donner à la femme
D’un partisan, d’un commis,
Le beau titre de "madame"
Pour être de ses amis.
52- Les moindres femmes se donnent
Des airs de distinction,
Se parent et se couronnent
Avec toute ambition.
53- Elles entassent sur elles
L’or, l’argent et les draps fins,
La soie et riches dentelles,
Les velours et les satins.
54- Selon leur mode bizarre
Et leur cortège orgueilleux,
Rien ne leur semble assez rare,
Assez riche et précieux.
55- Ces mondaines malheureuses
Avec leur soie et fin lin
Sont presque toutes voleuses,
Mais leur larcin est bien fin.
56- Elles feront cent emplettes
Pour se parer à l’envi(e),
Au lieu de payer leurs dettes
Et rendre le bien d’autrui.
57- Pour leurs habits ridicules,
À la mode et d’un haut prix,
Elles volent sans scrupule
Leurs enfants et leurs maris.
58- Leurs désirs, leur soif ardente
D’avoir de nouveaux atours,
A mis leur pudeur en vente
Avec leurs folles amours.
59- Leur luxe et leur arrogance
Ne dit jamais : « C’est assez »,
Mais Dieu tirera vengeance
De ces biens mal dépensés.
60- Quelle injure et quel outrage
Font-elles au Créateur,
En réformant son ouvrage
Par leur appareil trompeur !
61- Elle gâtent la nature
En la voulant déguiser :
Ce n’est plus qu’une imposture,
Qu’un piège à scandaliser !
62- Ô luxe toujours infâme,
Tu souilles la pureté,
Tu brûles le corps et l’âme
Du feu de l’impureté !
63- Ô marque très évidente
D’une femme sans pudeur !
Ô la livrée éclatante
D’une orgueilleuse laideur !
64- Ô le grand piège des diables
Et leur poison amoureux,
Pour faire des cœurs coupables
En les prenant par les yeux !
65- Voilà leur secrète mine
Pour renverser le plus fort,
Voilà leur grande machine
Pour donner à tous la mort !
66- Ils dressent leur batterie
Sur ce visage fardé,
Pour en donner de l’envie
Lorsqu’il sera regardé.
67- Ils ont mis avec finesse
Leur trône en leurs vanités,
Ils ont leur bureau d’adresse
En toutes leurs nudités.
68- De cette gorge trop nue
Ils lancent des traits brûlants
Qui vont au cœur par la vue,
Et font périr mille gens !
69- Pour inspirer davantage
Le poison de leurs amours,
Ils font briller le visage,
Ils donnent l’astre aux atours.
70- Ils parleront par leur bouche,
Ils brilleront dans leurs yeux,
Afin que leur éclat touche
Et fasse des amoureux.
Chasse la sobriété
Et détruit les sacrifices
De la sainte austérité.
35- Dans ces temps pleins de misères,
De luxe et de vanité,
On ne voit plus de nos pères
La sainte frugalité.
36- Ils avaient l’âme remplie
D’honneur, de simplicité,
D’une sainte économie,
D’une humble médiocrité.
37- Par un secret admirable
Ils joignaient l’utile au beau,
Le solide à l’agréable
Et la gloire à leur tombeau.
38- Leur conduite était unie,
Simple sans déguisement,
Charitable, sans envie,
Ferme, sans entêtement.
39- Sous leurs serges et leurs bures,
Ils cachaient plus de grandeur
Que nous tous sous les parures
De tout ce monde trompeur.
40- Mon Dieu, quelle différence
Entre nos anciens et nous !
Ils n’étaient qu’intelligence,
Nous sommes presque tous fous.
41- Leur unique nécessaire
Était d’être vertueux :
Nous ne recherchons qu’à plaire
À ce monde malheureux !
42- Ils traitaient de babioles
Et de vains amusements
Tant d’équipages frivoles,
Tant de sots raffinements.
43- Leurs parures, leurs richesses
Étaient les vertus du cœur,
Leurs plaisirs et leurs tendresses
Étaient l’amour du Seigneur.
44- Ils regardaient en gens sages
Ces ornements recherchés
Comme de purs badinages
Et des sources de péchés.
45- Un chacun vivait tranquille
Et content en son état,
Suivant le saint Évangile
Et sans luxe et sans débat.
46- Avons-nous leurs caractères ?
Ah ! nous les abandonnons :
Nous n’avons plus leurs manières,
Nous n’avons d’eux que les noms !
47- Maintenant mille chimères,
Mille petits biens trompeurs,
Mille soins non nécessaires,
Font les objets de nos cœurs.
48- Le luxe s’est rendu maître
D’un nombre infini de fous :
Un vain désir de paraître
Les anime et conduit tous.
49- Le luxe a confondu l’homme :
L’artisan fait le marchand,
Le bourgeois, le gentilhomme,
Et le marquis, l’intendant.
50- Un autre en magnificence
Égale un prince du sang :
Peu par une humble prudence
Sont maintenant dans leur rang.
51- On doit donner à la femme
D’un partisan, d’un commis,
Le beau titre de "madame"
Pour être de ses amis.
52- Les moindres femmes se donnent
Des airs de distinction,
Se parent et se couronnent
Avec toute ambition.
53- Elles entassent sur elles
L’or, l’argent et les draps fins,
La soie et riches dentelles,
Les velours et les satins.
54- Selon leur mode bizarre
Et leur cortège orgueilleux,
Rien ne leur semble assez rare,
Assez riche et précieux.
55- Ces mondaines malheureuses
Avec leur soie et fin lin
Sont presque toutes voleuses,
Mais leur larcin est bien fin.
56- Elles feront cent emplettes
Pour se parer à l’envi(e),
Au lieu de payer leurs dettes
Et rendre le bien d’autrui.
57- Pour leurs habits ridicules,
À la mode et d’un haut prix,
Elles volent sans scrupule
Leurs enfants et leurs maris.
58- Leurs désirs, leur soif ardente
D’avoir de nouveaux atours,
A mis leur pudeur en vente
Avec leurs folles amours.
59- Leur luxe et leur arrogance
Ne dit jamais : « C’est assez »,
Mais Dieu tirera vengeance
De ces biens mal dépensés.
60- Quelle injure et quel outrage
Font-elles au Créateur,
En réformant son ouvrage
Par leur appareil trompeur !
61- Elle gâtent la nature
En la voulant déguiser :
Ce n’est plus qu’une imposture,
Qu’un piège à scandaliser !
62- Ô luxe toujours infâme,
Tu souilles la pureté,
Tu brûles le corps et l’âme
Du feu de l’impureté !
63- Ô marque très évidente
D’une femme sans pudeur !
Ô la livrée éclatante
D’une orgueilleuse laideur !
64- Ô le grand piège des diables
Et leur poison amoureux,
Pour faire des cœurs coupables
En les prenant par les yeux !
65- Voilà leur secrète mine
Pour renverser le plus fort,
Voilà leur grande machine
Pour donner à tous la mort !
66- Ils dressent leur batterie
Sur ce visage fardé,
Pour en donner de l’envie
Lorsqu’il sera regardé.
67- Ils ont mis avec finesse
Leur trône en leurs vanités,
Ils ont leur bureau d’adresse
En toutes leurs nudités.
68- De cette gorge trop nue
Ils lancent des traits brûlants
Qui vont au cœur par la vue,
Et font périr mille gens !
69- Pour inspirer davantage
Le poison de leurs amours,
Ils font briller le visage,
Ils donnent l’astre aux atours.
70- Ils parleront par leur bouche,
Ils brilleront dans leurs yeux,
Afin que leur éclat touche
Et fasse des amoureux.
115- Fuyez le monde en sa gloire
Et rentrez en votre cœur :
Que ce soit votre oratoire,
Votre joie et votre honneur.
116- Fuyez le luxe funeste,
Mais gardez la propreté
Et soyez humble et modeste
Sans avoir rien d’affecté.
117- Faites de votre famille
Votre devoir principal :
Formez-la sur l’Évangile
Et n’y souffrez point le mal.
118- Donnez-lui toujours l’exemple
De toutes sortes de bien,
Afin qu’elle vous contemple
Comme son miroir chrétien.
Et rentrez en votre cœur :
Que ce soit votre oratoire,
Votre joie et votre honneur.
116- Fuyez le luxe funeste,
Mais gardez la propreté
Et soyez humble et modeste
Sans avoir rien d’affecté.
117- Faites de votre famille
Votre devoir principal :
Formez-la sur l’Évangile
Et n’y souffrez point le mal.
118- Donnez-lui toujours l’exemple
De toutes sortes de bien,
Afin qu’elle vous contemple
Comme son miroir chrétien.
« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »
Alors, rendez-vous ici :
"Le CHAPELET récité avec vous !
avec Méthode montfortaine"