mercredi 13 avril 2016

Dernières mises en ligne _ St Herménégilde

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« Nulle vertu ne peut faire défaut à un cœur 
qu’anime un véritable amour de Jésus-Christ. »

(Saint François de Sales)
 

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« À Séville en Espagne,
saint Herménégilde,
fils de Leuvigilde, arien, roi des Visigoths.
Ce saint ayant été mis en prison
pour avoir confessé la foi catholique,
et ayant refusé de recevoir la communion
de la main d'un évêque arien le jour de Pâques,
eut, par l'ordre de son père,
la tête fendue d'un coup de hache ; 
ainsi, en perdant une couronne terrestre,
il entra, roi et martyr,
dans le royaume des cieux. »

(Le Martyrologe Romain au 13 avril)



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"DIVINI ILLIUS MAGISTRI"

Pie XI

Encyclique du 31 décembre 1929

sur l'ÉDUCATION CHRÉTIENNE 

de la JEUNESSE




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SOMMAIRE 

de l'Album "XXII- Documents Pontificaux" :

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  "Au SANG qu'un DIEU va RÉPANDRE"

 


Harmonisation : Abbé Alexandre Stanislas Neyrat (vers 1868)
Interprète : Jean-Myriam Chevalier (2011)

 

1- Au Sang qu’un Dieu va répandre,
Ah ! mêlez du moins vos pleurs,
Chrétiens, qui venez entendre
Le récit de ses douleurs.
Puisque c’est pour vos offenses
Que ce Dieu souffre aujourd’hui,
Animés par ses souffrances,
Vivez et mourez pour lui !

2- Une croix pour lui cruelle,
C’est l’âme dans le péché :
Par notre chair criminelle,
Qu’il est souvent outragé !
Tout est souillé par nos vices ;
Oh ! que je vois, en tous lieux,
Pour mon Jésus de supplices !
Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.

3- Dans un jardin solitaire
Il sent de rudes combats ;
Il prie, il craint, il espère,
Son Cœur veut et ne veut pas :
Tantôt la crainte est plus forte,
Tantôt l’amour est plus fort ;
Mais enfin l’amour l’emporte,
Et lui fait choisir la mort.

4- Judas, que la fureur guide,
L’aborde d’un air soumis ;
Il l’embrasse, et ce perfide
Le livre à ses ennemis.
Judas, un pécheur t’imite
Quand il feint de l’apaiser :
Souvent sa bouche hypocrite
Le trahit par un baiser.

5- On l’abandonne à la rage
De cent tigres inhumains :
Sur son aimable Visage,
Les soldats portent leurs mains.
Vous deviez, Anges fidèles,
Témoins de ces attentats,
Ou le mettre sous vos ailes,
Ou frapper tous ces ingrats.

6- Ils le traînent au grand-prêtre
Qui seconde leur fureur,
Et ne veut le reconnaître
Que pour un blasphémateur.
Quand il jugera la terre,
Ce Sauveur aura son tour :
Aux éclats de son tonnerre,
Tu le connaîtras un jour.

7- Tandis qu’il se sacrifie,
Tout conspire à l’outrager :
Pierre lui-même l’oublie,
Et le traite d’étranger ;
Mais Jésus perce son âme
D’un regard tendre et vainqueur,
Et met, d’un seul trait de flamme,
Le repentir dans son cœur.

8- Chez Pilate on le compare
Au dernier des scélérats :
Qu’entends-je ? ô peuple barbare,
Tes cris sont pour Barabbas !
Quelle indigne préférence !
Le Juste est abandonné,
On condamne l’innocence
Et le crime est pardonné.

9- On le dépouille, on l’attache,
Chacun arme son courroux ;
Je vois cet Agneau sans tache
Tombant presque sous les coups.
C’est à nous d’être victimes :
Arrêtez, cruels bourreaux !
C’est pour effacer vos crimes
Que son Sang coule à grands flots.

10- Une couronne cruelle
Perce son auguste front ;
À ce chef, à ce modèle,
Mondains, vous faites affront.
Il languit dans les supplices,
C’est un homme de douleurs :
Vous vivez dans les délices,
Vous vous couronnez de fleurs !

11- De la divine justice
Jésus porte tout le poids,
Il nous sauve du supplice
En mourant sur une Croix.
Et pour tant de bienveillance
Avons-nous, ô malheureux !
La moindre reconnaissance ?
Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.

12- Jésus est la bonté même,
Il a mille doux appas ;
Cependant aucun ne l’aime,
On n’y songe presque pas !
Pendant que la créature
Nous embrase de ses feux,
Pour Dieu seul notre âme est dure :
Ah ! pleurez, pleurez mes yeux.

13- Il marche, il monte au Calvaire,
Chargé d’un infâme bois ;
De là, comme d’une chaire,
Il fait entendre sa voix :
« Ciel, dérobe à la vengeance
Ceux qui m’osent outrager ! »
C’est ainsi, quand on l’offense,
Qu’un chrétien doit se venger.

14- Une troupe mutinée
L’insulte et crie à l’envi :
« S’il changeait sa destinée,
Nous croirions tous en lui ! »
Il peut la changer sans peine,
Malgré vos nœuds et vos clous ;
Mais le nœud qui seul l’enchaîne,
C’est l’amour qu’il a pour nous !

15- Ah ! de ce lit de souffrance,
Seigneur, ne descendez pas ;
Suspendez votre puissance,
Restez-y jusqu’au trépas.
Mais tenez votre promesse :
Attirez-nous après vous ;
Pour prix de votre tendresse,
Puissions-nous y mourir tous !

16- Il expire, et la nature
Dans lui pleure son Auteur ;
Il n’est point de créature
Qui ne marque sa douleur.
Un spectacle si terrible
Ne pourra-t-il me toucher ?
Et serai-je moins sensible
Que n’est le plus dur rocher ?

 




* * *

   

L’UTILITÉ des CANTIQUES

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)



 
Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2012


1- Chantons, ma chère âme, chantons,
Faisons retentir nos cantons
D’une très sainte mélodie :
Le Ciel et tout nous y convie !

2- Notre grand Dieu toujours joyeux
Nous écoute du haut des Cieux,
Il aime beaucoup les cantiques :
Ce sont ses concerts angéliques.

3- Écoutons les anges chanter
Et chantons pour les imiter !
Ils sont anges par leurs louanges :
En chantant nous deviendrons anges.

4- Jour et nuit brûlant d’un saint feu,
Ils chantent les grandeurs de Dieu ;
Dieu même y prête les oreilles :
Chantons donc comme eux ses merveilles !

5- En chantant ils brûlent d’amour :
Chantons, brûlons à notre tour !
En chantant ils soufflent leurs flammes :
Chantons pour enflammer nos âmes !

6- Leurs airs font retentir les cieux,
Faisons un écho merveilleux :
Que tout chante et se réjouisse
Et que la terre au ciel s’unisse !

7- Chantons, mais chantons comme il faut
Pour chanter dans les Cieux plus haut :
Chantons, âme prédestinée,
Chantons pour être couronnée.

8- Mon cantique est désapprouvé
Du mondain et du réprouvé.
Tant mieux ! puisqu’il ne veut pas croire,
Sur lui je chanterai victoire.

9- Dieu veut que ses bons serviteurs
Chantent jour et nuit ses grandeurs :
Quand toute son Église chante,
Il triomphe à sa voix charmante.

10- Comme il est toujours bienheureux,
Il veut des serviteurs joyeux.
Le trouble le chasse d’une âme
Et la tristesse éteint la flamme.

11- Dieu fait chanter en tous les lieux
Le prêtre et le religieux :
Il leur fait chanter ses mystères
Les jours et les nuits même entières.

12- Il trouve un très parfait honneur
Dans leurs chants, s’ils partent du cœur.
Il veut qu’au plus lugubre office
On lui fasse ce sacrifice.

13- Les saints chrétiens des premiers temps
S’animaient au bien par leurs chants :
En chantant de divins cantiques
Ils devenaient tout séraphiques.

14- Le Saint-Esprit les y portait.
Souvent saint Paul leur répétait :
« Soyez joyeux, chantez, fidèles,
Quelques chansons spirituelles. »

15- Plusieurs fois les saints ont chanté,
C’est un secret de sainteté.
Marie a fait un beau cantique :
Chantons en prenant sa pratique.

16- Chantons donc, mais avec ferveur ;
Chantons, nous plairons au Seigneur ;
Chantons, nous lui donnerons gloire ;
Chantons, nous chanterons victoire !

17- Sachez qu’un cantique sacré
Rend notre esprit plus éclairé,
Chasse du cœur toute humeur noire
Et met Dieu dans notre mémoire.

18- Lorsque le cœur est abattu,
Le cantique porte vertu :
Chantez, malgré votre tristesse,
Et vous recevrez l’allégresse.

19- Le chant, ainsi qu’il est écrit,
Ouvre le cœur au Saint-Esprit :
Dieu descend dans un cœur qui chante
Et lui donne grâce abondante.

20- Le cantique charme nos maux
Et nous délasse en nos travaux :
C’est en chantant qu’on se dispose
À travailler à d’autre chose.

21- Le chant est un secret divin
Pour chasser tout esprit malin :
Un saint cantique que l’on chante
Le fait s’enfuir lorsqu’il nous tente.

22- Le monde a mêlé le péché
Dans des airs qu’il a recherchés :
Sa musique est l’apprentissage
De son plus fin libertinage.

23- Chantons et réparons l’honneur
Que ses chansons font au Seigneur :
Par de nouveaux airs de justice
Détruisons ceux de sa malice !

24- Chante, ivrogne, en buvant ton vin ;
Après avoir bu ce venin,
Va pleurer, va prendre avec rage
Le fiel des dragons pour breuvage !

25- Libertin, qu’il t’en coûtera
Pour ce vilain chant d’opéra !
Satan l’a fait par sa malice ;
En chantant tu lui rends service.

26- Avale, avale les poisons
De tes amoureuses chansons :
Un jour ces impures délices
Seront tes plus cruels supplices.

27- Le diable, par ce mot couvert,
Te fait rire, mais il te perd :
Il souffle ton chant, il t’enflamme
D’un tendre plaisir, mais infâme.

28- Tu prends un poison infernal
Et dis que ce n’est pas un mal :
Cette parole à double entente
Cache et fait ta perte évidente.

29- Tu nous appelles scrupuleux
Et nous t’appelons malheureux,
Car à ta chanson si plaisante
Tout le ciel pleure et l’enfer chante.

30- Loin de moi, chantres de Bacchus !
Loin de moi, chantres de Vénus !
Loin de moi, fins suppôts du diable !
Dont le malheur est déplorable.

31- Tu chantes cet air empesté
Devant tous pour être écouté,
Tu leur en apprends la cadence
Et tu corromps leur innocence.

32- Damne-toi si tu veux, mondain,
Mais ne damne pas ton prochain :
Il t’écoute, il apprend le crime,
Il le fait, il tombe en l’abîme.

33- Va, cloaque de saleté !
Vomir ailleurs l’impureté
Des chansons de tes amourettes
De tes paroles de fleurettes.

34- Amis de mon Dieu, tenons bon
Contre le monde et le démon :
Leur air est beau, leur voix est tendre,
Mais gardons-nous de les entendre !

35- Chantons en l’honneur de Jésus
L’excellence de ses vertus,
Pour les mettre en notre mémoire
Et les pratiquer avec gloire.

36- Faisons retentir l’univers
De nos chansons et de nos vers,
Afin que Dieu s’y glorifie
Et le prochain s’en édifie.






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« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

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