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« Un jour de l’amour des souffrances
Est plus méritoire au chrétien
Que cent ans d’autres pénitences,
Que l’aumône de tout son bien. »
(Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, "La force de la Patience")
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POÈME-DES-POÈMES 9
801- Mais qui le découvrira ?
Mais qui donc en parlera ?
Oh ! personne assurément,
Car on croit qu’il est absent.
802- Il se sert de cette ignorance
Pour mal agir impunément
Et toutes ses extravagances
Ne recueillent qu’applaudissements.
803- Il envoie tous ses émissaires
Pour séduire la populace,
Et ils ne laissent aucune trace
Chez les tradis et les conciliaires.
804- Car leurs visages sont voilés
Et leurs pseudos bien agencés :
Ils inventent mille historiettes
Pour bien parfaire leurs conquêtes.
805- Leurs tirs sont bien ajustés
Et ils ne ratent pas leur cible
Car ils se sentent comme invincibles
Derrière le Monstre d’iniquité.
806- Impossible de les éviter
Car ils sont partout à traîner,
Et un tel qui se dit votre ami
Est par-dessous votre ennemi.
807- Alors pour les contrer, que faire ?
Récitez donc votre Rosaire
Et Dieu vous donnera la grâce
De passer outre à leurs grimaces.
808- Et vous les débusquerez :
Mais alors, vite fuyez
De peur qu’ils ne vous accablent
Et vous enfouissent dans le sable.
809- Qui fait donc marcher ces gens-là ?
La maçonnerie aux mille bras :
Leur univers privilégié
Est la toile d’araignée.
810- Je vous ai décrit en peu de mots
Les émissaires de Satan,
Les adversaires du Très-Haut
Et les amis du Grand-Chaman !
811- Voilà bien les troupes de Gog
Et toute l’armée de Magog :
Elles sont bien aguerries
Pour le combat de la nuit.
812- Crois-tu bien résister
Aux soldats d’Anticlé ?
Ne te vante pas si fort
De peur d’être un homme mort.
813- Ses maçons sont bien aguerris
Et ne s’en laissent point conter :
Ils ont mille et mille replis,
Reculant pour mieux avancer.
814- Ses ruses extraordinaires
Font s’ébranler l’univers :
Il prend pour bois vermoulu
Les aciers les plus cossus.
815- Il joue avec les planètes
Et s’assied sur les comètes :
Tu verras toutes ces choses-là
Si alors tu es encore là.
816- Ne sera-t-il pas Maître du monde
Comme annoncé dans Vatican II ?
Fais attention, l’orage gronde,
Et toi tu joues avec le feu ?
817- Lis les seize documents
Et leurs commentaires si variés :
Alors tu comprendras comment
Je ne me suis pas trompé.
818- Mais tu préfères vagabonder
Sur la toile pour t’amuser,
Et quand le voleur te pillera,
Je te l’assure, tu pleureras.
819- Alors ton œil ne verra plus
Ce qu’il aurait pu voir
Puisque tu t’es dissolue
En t’admirant dans le miroir.
820- Pour toi, il sera trop tard :
Tu n’auras pas su discerner
Où se situait la Vérité
Puisque tu marches dans le brouillard.
821- Tu trouves mes paroles graves ?
Elles sont à la mesure du temps
Qui de jour en jour s’aggrave !
Et toi tu prends cela en riant ?
822- Ils riaient bien, ceux du Bataclan !
Mais où sont-ils en ce moment ?
Voilà bien un exemple frappant
Qui surviendra, mais mondialement.
823- Car l’Antéchrist est bien pire
Que tous ces petits terroristes
Et que tous les plus grands communistes
Dans leurs plus excessifs délires.
824- Quand il sera à son apogée
Avec ses faux miracles à la clé,
Ne seras-tu pas la première
À te souiller de sa lumière ?
825- Et tu diras : « C’est bien lui
Le rédempteur de ma vie ! »
Et tu prendras pour ton sauveur
Le Grand-Exterminateur !
826- Les deux Témoins auront beau parler,
Tu ne les écouteras pas,
Préférant la nuit à la clarté :
Là s’arrêteront tes pas.
827- Car en suivant le fauteur
De tant de troubles et d’horreurs,
Tu finiras ta vie avec lui,
Dans l’abîme au fond du puits.
828- C’est dans d’éternels tourments
Que finira ce scélérat
Quand Dieu le précipitera
Sans plus attendre plus longtemps.
829- Et toute son armée le suivra
En un clin d’œil, en un moment :
Sa place, plus on ne trouvera
Car aura passé son temps.
830- Seule l’Église survivra
À ce terrible carnage :
Ce sera là le dernier âge !
Penses-y bien, prépare-toi.
831- Terrible temps d’aujourd’hui
Pour des hommes avachis
Qui ne pensent qu’à la terre,
Ne méritant plus que l’enfer !
832- Certes, tu ne comprends pas
Tout ce que j’écris là !
Mais rien de plus normal
Dans notre temps anormal !
833- Si je te disais : Viens !
Tu arriverais demain !
Mais je te dis : Si tu savais !
Et alors là, tu te tais !
834- Je sais bien ce que vous voulez :
C’est de tous vous rencontrer !
Et certes, vous vous rencontrez
Avant que de vous dérencontrer.
835- Si tu veux me rencontrer,
Récite ton Chapelet,
Et un jour, tu verras,
Tu me rencontreras.
836- Pourquoi ne m’écoutes-tu pas ?
C’est que l’Apostasie est là !
Garde donc bien ce que tu as :
La charité, l’espérance et la foi !
837- La culture de la rencontre
Va de Dieu à l’encontre.
Or, les hommes de ce temps
Cultivent ce boniment.
838- Cette culture est prônée
Par l’Homme de péché
Afin de tout mélanger
Et que tous soient damnés.
839- Vous vous rencontrez par internet !
Vous vous accouplez comme des bêtes !
Voilà ce qu’Antéchrist désire !
Et vous le suivez à plaisir !
840- Moi qui l’ai vécu, je vous dis :
Vous vous damnez, les amis !
Mais surtout, ne me croyez pas
Disant : Le fou que voilà !
841- Mais il y a beaucoup de gloire
À être pris pour un fou
Par des véritables fous
Qui croient déjà chanter victoire !
842- Quelle est donc votre victoire ?
Oh ! elle est bien dérisoire !
Vous pensez régner mille ans
Comme l’Adolphe en son temps !
843- Vous avez révolutionné
Toute la sainte Chrétienté
Afin de la déraciner
Pour par vous-mêmes la remplacer.
844- Un chef cependant vous manquait :
Ce Chef, maintenant vous l’avez !
Et vous croyez que c’en est fait !
C’est là que vous vous trompez.
845- Votre défaite est assurée :
Sûr que vous serez damnés
Pour toute l’éternité
Avec votre chef Anticlé !
846- Franc-maçonnerie détestable,
Toi qui adores le diable,
Il est là, en chair et en os :
Avec lui tu iras dans la fosse !
847- Tes loges seront carbonisées !
Ta conciliaire sera broyée !
De vous deux, aucune mémoire,
Si ce n’est une exécratoire !
848- Vatican II, tu périras :
Pour jamais tu seras maudit !
D’ailleurs, les tiens, où sont-ils ?
Dans l’Empyrée reposent-ils ?
849- Non non, ils sont en enfer,
Le prix de leur apostasie :
Qu’ils soient tradis ou concilaires,
Ils seront tous dans le mépris !
850- Ils ont tous méprisé leur Mère,
La Sainte Église Catholique,
Pour suivre le diable leur père
Caché sous les traits antéchristiques.
851- J’ai écrit dans ce poème
Ce que fait l’Homme de blasphèmes :
Tous les jours, cet Anticlérical
Multiplie tous ses scandales.
852- Dieu n’est pas juste, a-t-il dit !
Et tout le monde le suit ?
Que faudra-t-il donc qu’il fasse
Afin qu’il perde sa place ?
853- Mais non ! Vous voulez qu’il reste !
Eh bien oui, il restera !
Vous n’en serez pas de reste
Quand il vous écorchera !
854- Vous crierez alors : Va-t’en !
Mais de tous vos gémissements
Il rira, gorge déployée :
Vous ne pourrez plus échapper !
855- Délectez-vous sur les réseaux
Et dans vos lits bien chauds,
Car pour lors, c’est votre temps,
Sous le grand règne de Satan.
856- Car le diable est parmi vous,
Et vous ne le savez pas !
Si je vous traite de fous,
Vous direz : Quel est donc celui-là ?
857- Je ne suis que l’un de vous,
Et ni pire ni meilleur ;
Mais je sais où est le Loup,
Le Grand-Exterminateur !
858- Je pourrais parler et parler,
Cela ne changera rien,
Car il faudra les deux Témoins
Pour que vous puissiez changer.
859- Moi, je n’ai pas de mission
Pour dire ce que je dis,
Et vous avez bien raison
De rire de mes écrits.
860- Ma carrière se termine :
C’est pourquoi je continue
À écrire tant et plus
Sur l’Antéchrist que j’abomine.
861- Il a fait un coup de maître
Avec Vatican II ;
Il a fait un coup de traître
Avec les traditieux.
862- La nouvelle chanson
Fut inventée par lui
Quoiqu’on ignorât son nom
En ce temps de folie.
863- Pourtant, dans ses discours,
Il remonte à ce temps,
Car c’est le même cours
Qui allait, s’enroulant.
864- Car l’Antéchrist est double,
Ce qu’indique le mot diable :
Il voyage en eau trouble,
Et ceci est mémorable.
865- Vatican II est son œuvre
Et la chanson son chef-d’œuvre
Qu’il a appelée nouvelle,
N’ayant plus rien de spirituelle.
866- Il suscita Lefebvre
Monseigneur, un peu après :
Il agit comme un orfèvre,
Sachant ce qu’il faisait.
867- La Tradition fut perdue,
Croyant sauver l’Église :
La Bête a tout prévu,
La courtisane est assise.
868- Et pour ne rien laisser
En-dehors de son champ,
Thuc, il a suscité
Pour les sédévacants.
869- La récolte est fructueuse :
Il peut aller de l’avant !
Tous sont dans l’eau bourbeuse,
Dans la boue pataugeant.
870- Il ne reste que la structure
À abattre maintenant !
Il s’y emploie activement :
C’est sa dernière mouture !
871- C’est comme un bateau ivre
Qui va de-ci de-là
Dans la douceur de vivre
Et sans aucun tracas.
872- On croirait qu’il divague,
Allant de vague en vague,
Sans plan déterminé,
Voguant du vent au gré.
873- C’est bien tout le contraire
Car tout est programmé,
Même les vents contraires,
Et même les marées.
874- Tout est fait au compas
Et aussi à l’équerre :
Il est sans cesse en guerre,
Sans cesse il marche au pas.
875- Si d’un pied il recule,
De deux pieds il avance :
Ce mouvement de bascule
Toujours le met en transe.
876- Saint Pie X a décrit
Ce plan bien agencé
Qui se déroule aujourd’hui
En toute l’humanité.
877- Rampolla a essayé
De devancer l’appel !
Mais où il a échoué
L’autre eut succès réel.
878- Cet autre est Roncalli,
Autrement dit Jean XXIII
Qui sut, au jour prédit,
Se faire élire roi.
879- Alors tout a suivi
Comme un train bien huilé :
Aucun homme ne comprit
Ce qui s’était passé.
880- Si l’on avait compris
Tout ce qui arrivait,
Rien ne se serait fait
À cause du Saint-Esprit.
881- Mais l’on a rien compris
De ce qui s’est passé !
Alors n’a point soufflé
Le vent du Saint-Esprit.
882- Car lorsque fut élu
Celui qui devait l’être,
Par un effet de traître
Fut obscurcie sa vue.
883- Il a remis aux voix
Par pusillanimité :
Alors tomba le choix
Sur un aventurier.
884- Pourtant il était averti
Par le grand Pape Pie
De ne point se dédire
En préférant le martyre.
885- Il fut circonvenu
Et il n’a pas tenu,
Et l’autre a exigé
Un silence sermenté.
886- Ce serment était faux :
Ils auraient dû le trahir !
Ils ont préféré mentir
Pour se tenir au chaud.
887- Ils ont tenu secret
Ce qui ne devait l’être,
Prétextant le vrai secret
Qui en ce cas doit l’être.
888- Après la première fumée,
Tout le monde avait compris :
Un Pape nous était donné
Par l’organe du Saint-Esprit.
889- Mais l’orage a grondé
Et ils se sont repris :
Alors n’a plus soufflé
Le vent du Saint-Esprit.
890- A soufflé à sa place
La tempête du diable,
Et l’autre a pris sa place
Pour lui être semblable.
891- Pendant toute une nuit,
Captifs il les reteint :
Commença la folie
De l’envoyé du malin.
892- Ô abomination
De la désolation
Dans le Lieu-Saint installée
Sous le souffle d’Asmodée !
893- Une fausse fumée
Annonça la nouvelle :
Fut ébranlé le ciel
Pour soixante et dix d’années.
894- Nous voilà presque au terme
De ces soixante-dix ans :
Il nous faut rester fermes
Contre le Fils de Satan.
895- Hénoch et Élie seront là
Pour bien nous y aider !
Mais nous n’en serons là
Qu’après le saut de qualité.
896- Serons-nous des sept mille
Qui ne se plièrent pas
Devant l’idole débile,
Ou n’en serons-nous pas ?
897- Mais le Seigneur nous avertit
Que s’il n’était abrégé
Ce temps de calamité,
Nous serions tous occis.
898- C’est Hénoch et Élie
Qui viendront l’abréger
En leurs trois ans et demi
Pour que nous soyons sauvés.
899- Sans eux, nous serions perdus :
Sans l’Église, point de salut !
Car le Pape, ils replaceront
Sur son Siège et en son blason.
900- Soyons donc pleins d’espérance
Car la victoire est assurée
Pour qui ancrera sa confiance
En la Sainte Vierge Immaculée.
(à suivre)
Gilbert Chevalier
l'Aveugle-Vendéen
(23/12/2016 au 31/01/2017)
http://montfortajpm.blogspot.fr/2015/11/tous-les-saints-de-lordre-du-carmel-14_20.html
+ POÈME-DES-POÈMES 8
« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
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DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :
"Le CHAPELET récité avec vous !
avec Méthode montfortaine"