lundi 18 juillet 2022

Le 18 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Réunissez l’amour de toutes les mères de la terre pour leurs enfants : 
ce ne sera qu’un morceau de glace 
à côté de l’amour que la Sainte Vierge porte à chacun de nous. »
 
(Le saint Curé d’Ars)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

18ème jour : Un CULTIVATEUR ÉCRIT

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18 JUILLET

 
 
              
             Honorez aujourd’hui le raisonnement de la Sainte Vierge dans la déclaration qu’elle fit elle-même de la cause de sa béatification. C’est, dit-elle, que Celui qui est tout-puissant a fait en moi de grandes choses et son nom est saint. Je vous salue, Marie, pleine de grâce, renvoyant tous vos bonheurs et béatitudes à l’ouvrage de la grâce du Tout-Puissant et à la sainteté de son nom. Mais duquel nom divins vouliez-vous parler, Sainte Vierge ? Était-ce de ce Jéhova révéré par vos ancêtres, ou de ces noms que les prophètes avaient donnés à Dieu ? Pour moi, Sainte Vierge, je pense que, comme vous traitiez avec votre sainte cousine du mystère de l’Incarnation, vous parliez du nom de votre doux Emmanuel, qui était non-seulement avec vous, mais Dieu en vous, et une partie de vous en laquelle l’ouvrage de la Toute-Puissance doit être adoré. Par cet ouvrage de la divine Puissance, ô Sainte Vierge ! secourez mes faiblesses et faites-moi sanctifier le nom de Dieu, en la terre comme au ciel.

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 
Saint François de Sales,
 pasteur charitable qui avez exposé votre vie
pour le salut de vos ouailles,
priez pour nous.
 

          Le dix-huitième jour de juillet 1595, notre Père saint François de Sales fit un admirable discours à ses néophytes du Chablais sur la grâce et l’invocation des Saints dans l’Église, ce qui fâcha fort les hérétiques ; mais ils dissimulèrent leur ressentiment, en sorte que, sur le soir, ce saint Missionnaire, qui avait une grande dépêche à faire le lendemain au nonce apostolique résidant à Turin, voulut se retirer aux Allinges, disant à ses amis qui craignaient pour lui : « J’espère au Seigneur et ne crains point. » Néanmoins, par condescendance, il se laissa accompagner de deux hommes. Comme ils arrivaient au pied de la montagne, les assassins huguenots les investirent tout à coup. Georges Roland, valet du Saint, et les deux hommes qui l’avaient suivi, les voyant approcher, se mirent en devoir de se tenir sur la défensive ; mais le bon Missionnaire leur dit d’un ton absolu qu’il leur défendait de frapper, que c’était à lui d’aller au devant de ces satellites, à l’imitation du Sauveur, et, doublant le pas, il les accosta lui-même, leur parlant le premier. Dieu jeta tant de terreur dans leur esprit que, se trouvant tout étourdis, ils parurent plus craintifs que celui qu’ils venaient assaillir et lui firent des excuses sur l’ordre qu’ils avaient reçu de leurs ministres, jurant que, désormais, ils seraient ses très-humbles serviteurs. Quand on fut aux Allinges, Georges Roland, qui était plus mort que vif, raconta au baron d’Hermance le hasard qu’ils avaient tous couru, et que, si Dieu n’eût fait un miracle par la grande vertu de son maître, ils auraient tous été tués. Là-dessus, le baron ne manqua pas d’aller trouver le serviteur de Dieu, qui était retiré dans sa chambre, et lui dit que désormais il fallait absolument qu’il se laissât accompagner par les soldats de la garnison de cette forteresse. François de Sales se mit à sourire et lui répondit : « Ah ! Monsieur, je ne veux point d’autre terme à ma vie que celui que Dieu m’a assigné. Saint Paul et les autres Apôtres ne se sont pas servis de soldats ni de la sauve-garde des rois de la terre ; ils se sont servis de la seule épée de la parole de Dieu, qui rompait les arcs et les glaives des pécheurs. Calvin et Luther ont planté leur méchante doctrine par la force et les armes ; il la faut arracher par la seule foi du Seigneur, qui rompt les cèdres et qui ébranle les déserts de Cadès. Enfin, ajouta le fervent Missionnaire, rien de plus désirable ne nous saurait arriver que de mourir pour la foi. » Le baron, sortant de sa chambre, dit : « Je ne suis pas capable de répondre à un discours de cette force », et, le même soir, il ordonna au sieur Duellalier, à Daniel Nicod et à Louis Gravier de prendre garde le matin à suivre et à faire escorte au prévôt de Sales, quand il allait à Thonon, et de descendre le soir pour le ramener.

 
 

ÉGALEMENT au 18 JUILLET :
 
 
 
 
 
 
 
 

 

« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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