« Un moine ayant éprouvé durant la nuit beaucoup de tentations impures et les ayant vaincues, un ange apparut avec une couronne ornée de pierreries à un frère convers pour qu’il la remît à ce valeureux guerrier. »
« À Turin, saint Jean Bosco, confesseur, fondateur de la Société Salésienne et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice. Remarquable par son zèle pour les âmes et pour la propagation de la foi, il a été inscrit au catalogue des Saints par le pape Pie XI. »
1- J’accepte, Seigneur, malgré mes répugnances, Les doux châtiments de votre charité. Je me soumets tout à votre Providence, Mon âme et mon corps avec ma liberté.
6- Je laisse, mon Dieu, la plainte et le murmure À tous ceux qui sont les martyrs du démon ; Comme un pénitent, quelque mal que j’endure, Je veux conserver la joie de l’abandon.
7- Je baise, humblement, la main qui me châtie, J’accepte de cœur mes maux et ma prison, Enfin je bénis la chaîne qui me lie, Afin que mon Dieu m’accorde le pardon.
APRÈS SA CONDAMNATION À LA MORT : 8- Jésus innovent est mort pour le coupable, Et le bon Pasteur, pour sauver sa brebis : Que je meure ainsi pour ce Dieu tout aimable, Et pour expier les maux que j’ai commis.
« Le Rosaire est admirable ! Il donne à tous du secours, Il guérit l’âme incurable : Disons-le donc tous les jours ! »
« Il est certain que c’est, non la pensée, mais le consentement qui fait le péché. Ainsi, les tentations, si grandes qu’elles soient, ne souillent nullement notre âme lorsqu’elles nous viennent sans qu’il y ait de notre faute et que nous les repoussons. Ainsi sainte Catherine de Sienne et la bienheureuse Angèle de Foligno furent elles-mêmes fortement tentées d’incontinence ; mais ces tentations, loin de diminuer leur pureté l’augmentèrent plutôt. Chaque fois qu’on surmonte la tentation, on gagne un degré de grâce pour lequel on aura ensuite dans le ciel un degré de gloire. »
« À Rome, sainte Martine, vierge, qui, sous l'empereur Alexandre, après avoir enduré divers tourments, obtint enfin par le glaive la palme du martyre le premier janvier. »
(Le Martyrologe Romain au 30 janvier)
« À Paris, sainte Bathilde, reine de France, veuve, puis fondatrice et religieuse à Chelles, illustre par la sainteté de sa vie et par l'éclat de ses miracles.»
« L'ennui, mon doux Jésus ! ici-bas me dévore. Je me meurs chaque jour du désir de te voir. Ma peine, en cet exil, ne se peut concevoir ; Et ce m'est trop cruel, ô Dieu ! d'y vivre encore. Soupirant loin de toi, je dis Et répète sans cesse, Comptant sur ta promesse : Paradis ! Paradis ! »
1- Celui dont la beauté ravit Tous les saints dans la gloire Est sur nos autels jour et nuit, Caché dans un ciboire. Le Tout-Puissant, en ses grandeurs Égal à Dieu son Père, Afin de nous ravir les cœurs Est dans ce grand mystère.
2- Jésus possède en vérité Dedans l’Eucharistie Plénitude de charité, Plénitude de vie. Il est le trésor infini Puisqu’il est la Sagesse, Mais son éclat n’est pas terni Quoiqu’à nous il s’abaisse.
3- C’est là qu’il ne s’épargne point, Se livrant sans partage, Tout à tous, et jusqu’à tel point Qu’il ne peut davantage. Il donne à tous sans s’appauvrir, Sans excepter personne. Donner, c’est son plus grand plaisir, Il est content s’il donne.
4- Oh ! qui pourrait nous raconter Les douceurs éternelles Que cet Époux y fait goûter À ses amants fidèles ? Il est un vin délicieux Qui n’a point son semblable. Il est un parfum précieux, Un nectar agréable.
5- C’est là qu’il se fait tout à tous, Tant il est charitable : Il est là notre cher Époux, Notre Dieu véritable, Notre doux maître et médecin, Notre ami, notre frère, Notre voie et notre chemin, Notre douce lumière.
6- Tous ses trésors sont en son Cœur : C’est là leur tabernacle, Pour les répandre avec douceur Si l’on n’y met obstacle ; Ce saint Cœur désire ardemment De donner, de répandre : Il nous appelle incessamment, Mais qui le veut entendre ?
7- « Venez, chers amis, venez tous ! Nous dit ce très bon Maître, Venez voir combien il est doux De m’aimer et connaître. Je vous donne ma chair pour mets, Mangez, car je vous aime ! Buvez de mon Sang à longs traits, Enivrez-vous-en, même ! »
8- Jésus nous aime, aimons aussi, N’est-il pas raisonnable ? Sans crainte, approchons-nous de lui, Car il est tout aimable. Voulons-nous aimer ardemment Comme dans la Patrie ? Allons au Très Saint-Sacrement, Il en est l’incendie.
9- Répandez, ô divin Jésus, Votre grâce en notre âme, Car nous ne résisterons plus À votre douce flamme. Rendez, par votre charité, Notre âme courageuse, Jetez sur notre pauvreté Une œillade amoureuse.
10- Il y donne tout ce qu’il est Sans faire de partage, Et même jusqu’à tel excès Qu’il ne peut davantage ! Il a des trésors infinis De science et de sagesse Pour en donner à ses amis, Pour en faire largesse.
11- Celui dont la beauté ravit Tous les saints dans la gloire Est sur nos autels jour et nuit, Caché dans un ciboire : Visitons le Saint-Sacrement Comme un moyen facile Pour rendre notre cœur fervent Courageux, prompt, agile.
1- Quiconque veut être Un roi tout-puissant, Selon notre Maître, Doit être un enfant : Allons donc entendre Un petit poupon, Allons donc apprendre Sa douce leçon.
2- Jésus se repose Dedans ce berceau. Croyons toute chose, Tirons le rideau : Il y veut paraître Comme enfant d'un mois, Il y parle en maître, Écoutons sa voix.
3- Voyez son visage Rempli de douceur. Voyez-vous l'image De notre Sauveur ? Sa petite enfance Parle en se taisant, Son air d'innocence Prêche puissamment.
4- Il a tant de charmes, Et si naturels, Qu'il ravit les armes Même aux plus cruels. On ne peut qu'on aime Son air enfantin ; Il porte en lui-même Son charme divin.
5- Qu'il est agréable Dedans ses souris ! Il est tout aimable Jusque dans ses cris. Son berceau, ses langes, Ses petits bibus Forment les louanges Du petit Jésus.
6- Il fait sans réplique Tout ce qu'on lui dit. Il croit sans critique Et sans contredit. Il nous parle en maître En obéissant, Nous montre à soumettre Notre jugement.
7- Il est sans malice, Sans déguisement, Sans nul artifice, Sans entêtement ; Jamais il ne pense Mal de son prochain, Il est sans vengeance, Il est sans venin.
8- Loin d'ici la vie Du monde trompeur ! Cet Enfant qui crie Pleure son malheur : Méprisant sa gloire Et sa vanité, Il chante victoire Quoiqu'emmailloté.
9- Ici point d'injures, Jamais de débats, Jamais de murmures, Jamais de combats. On ne trouve d'armes, Parmi les petits, Que de douces larmes, Que de petits cris.
10- Écoutez, mondaines : Voulez-vous les cieux ? Quittez donc sans peine Votre air orgueilleux. Devenez, par grâce, Comme cet Enfant, Et vous aurez place Dans le firmament.