dimanche 10 juillet 2022

Le 10 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Il est vrai que nous sommes faibles, 
mais Dieu est fort. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

10ème jour : SAUVEGARDE dans les DANGERS

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10 JUILLET
 
NEUVAINE à NOTRE-DAME du MONT-CARMEL (4ème jour)

 

 
 
              
             Bien que l’octave de la Visitation soit finie, il faut poursuivre nos petites pensées sur ce mystère et considérer qu’en la Maison de la Visitation chacun faisait, sans anticipation sur autrui, les choses où Dieu l’appliquait. Voyez comme, le huitième jour après la naissance de saint Jean, il fallut, selon la loi, donner la marque du pécheur à ce petit sanctifié et lui imposer son nom. La Sainte Vierge et saint Joseph ne s’avancèrent point pour en donner leur avis ; ils laissèrent parler la mère de l’enfant qui le nomma. Il fallut consulter le père muet, qui écrivit dans ses tablettes : Jean sera son nom. Admirez la modestie et le silence de cette Sainte Vierge et de saint Joseph à ne dire mot où ils n’étaient pas interrogés et à laisser doucement chacun faire ce que la divine obéissance lui avait commis. Apprenez aujourd’hui la même pratique de cette Sainte Vierge.

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dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

Saint François de Sales,
qui avez su joindre la force pour corriger les vices 
et la douceur pour gagner les cœurs,
priez pour nous.
 

         Le 10 de juillet 1609, notre Père saint François de Sales, qui, comme un soleil, répandait partout ses lumières, alla à Talloires, par commission apostolique, par le consentement de Mgr d’Albon, abbé de Savigny, et par l’invitation de Messieurs du Sénat de Chambéry, pour mettre la réforme en cet ancien prieuré, établi par Rodolphe, dernier roi de Bourgogne, à l’honneur de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de notre Rédempteur Jésus-Christ, et à l’augmentation de l’Ordre de Saint-Benoît. (La reine, femme de ce religieux prince, avait pris plaisir de travailler de ses propres mains des ornements d’or et de soie pour le service de cette église.)


            Ce prieuré est bâti au bas d’une montagne, sur la rive du lac d’Annecy. Le saint Pasteur avait une merveilleuse tendresse de dévotion pour ce lieu-là et un cruel déplaisir d’y voir la discipline religieuse déchoir par la négligence des commendataires. Il en avait écrit au Pape Paul V, qui lui avait donné la commission de travailler à cette réforme. Mais, comme Jésus-Christ a appris à ses disciples à être doux et humbles de cœur pour travailler à la réforme et conversion générale de tout l’univers, notre doux et humble François, pour conduire cette affaire avec la forte douceur de l’esprit de Dieu, ne voulut rien faire de sa propre autorité, et, pour mieux réussir à cette œuvre, il résolut de n’y travailler qu’avec la simple qualité de vicaire de l’abbé de Savigny, lequel se réjouit de la commission apostolique qu’avait le saint Prélat et lui remit toute son autorité pour corriger et régler les Religieux. Le Saint assembla donc le Chapitre dans Talloires, y fit une admirable exhortation et remontra aux moines l’excellence de leur état, la perfection de vie dans laquelle le Monastère avait fleuri plusieurs siècles de suite, et le déplorable état de leur situation présente. Tout son discours roula sur ces trois points ; il parla avec une telle force d’esprit qu’il toucha le cœur de la meilleure partie des Religieux et tira de l’eau de ces rochers, plusieurs promettant de se convertir. D’autres, à la vérité, endurcirent leurs cœurs. Néanmoins, le P. Louis-Nicolas de Coëx fut élu capitulairement prieur claustral, ce qui donna un grand acheminement à cette réforme, laquelle causa beaucoup de fatigues et de peines au saint Prélat.


            Le R. P. de Coëx, qui est décédé âgé de quatre-vingt-dix-sept ans et qui a fait une belle et ample déposition dans les derniers procès de la canonisation de notre Saint, assure que celui-ci paraissait dans leur cloître et dans ses dernières visites comme un Ange du ciel, et avec la modestie, piété et régularité d’un saint Benoît, leur disant quelquefois avec une débonnaireté merveilleuse : « Eh ! mes Frères, pour l’amour de notre Père saint Benoît, rentrons dans l’observance ; ne lui ôtons pas cette gloire accidentelle de la pratique de sa Règle ; ne permettons pas que ceux qui se plaisent de pêcher en eau trouble viennent prendre son héritage. » Ce qu’il ajoutait parce que quelques personnages intéressés voulaient impétrer ce prieuré pour en faire une union à leur profit, le désunissant de l’Ordre de Saint-Benoît, auquel notre Saint l’a conservé par sa prudente et équitable bonté.

 

 

ÉGALEMENT au 10 JUILLET :
 
  
 
 
 
 

 

« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
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