vendredi 22 juillet 2022

Le 22 JUILLET avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Le Seigneur est indigné 
de nous voir négliger la prière. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


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MOIS de NOTRE-DAME du MONT-CARMEL

22ème jour : La PETITE MARGUERITE

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22 JUILLET

 
 
              
             Admirez aujourd’hui le huitième couplet du Cantique de la Sainte Vierge : Le Seigneur, dit-elle, a rempli de biens les faméliques, et il a renvoyé vides ceux qui étaient riches : Esurientes implevit bonis, et divites dimisit inanes. Ceci correspond à la béatitude que Jésus enseignera trente ans plus tard sur la montagne : Bienheureux sont ceux qui ont faim, car ils seront rassasiés. Ô sainte Mère de Jésus, que vous entriez bien dans les intentions et les maximes du Sauveur, puisque vous nous les enseigniez ainsi par avance !... Obtenez-nous cette bienheureuse faim et soif de la justice, et que je ne sois jamais rassasiée que de ce Pain de vie que vous nous apportez de si loin ! Ô véritable Femme forte ! je consens aujourd’hui que la grâce dépouille et vide mon cœur de tout ce qui n’est pas Jésus, Marie et Joseph !

 
 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

 
Saint François de Sales,
 fidèle disciple et imitateur de Jésus-Christ,
qui étiez le protecteur des pauvres et des opprimés,
priez pour nous.
 

            Notre saint Fondateur voulait que la fête de sainte Madeleine fût en singulière dévotion dans son Institut et disait que notre surnom de Sainte-Marie nous y obligeait, et que toutes les Maries sont Madeleines et toutes les Madeleines Maries, par le choix de la meilleure part. Il prenait volontiers ce jour pour prêcher et donner l’habit de novice aux filles qui se faisaient Religieuses, et disait que c’était le meilleur jour pour offrir à Jésus-Christ les habits mondains, les cheveux et les cœurs.


            En 1607, le Bienheureux écrivant à notre digne Mère, lui dit que ce jour-là il avait eu une joie inexplicable de se trouver avec Jésus-Christ au festin chez le pharisien, mais qu’il n’avait osé se jeter aux pieds du Sauveur par respect pour la sainte amante Madeleine et lui avait cédé la place. « J’étais bien marri que nous n’eussions tant de larmes ni tant de parfums que cette sainte pénitente ; mais notre sainte Dame se contentait de certaines gouttelettes répandues sur le bord de sa robe, car nous n’osions toucher ses saints pieds. Une seule chose me consolait fort : après le dîner, Notre-Seigneur remit sa chère convertie à Notre-Dame ; aussi vous voyez que, depuis, elle était presque toujours avec elle, et cette sainte Vierge caressait extrêmement cette pécheresse. Cela me donnait du courage, et j’en étais infiniment réjoui. » On peut voir dans les Écrits de notre bienheureux Père la tendre dévotion qu’il portait à cette amante du Sauveur. Il ne passait jamais ses fêtes sans prêcher ses louanges et disait qu’il avait connu que le divin Amant prenait plaisir qu’on louât son amante, que pour cela il avait voulu que par toute la terre où l’Évangile serait prêché, Madeleine, son amour et le témoignage de sa charité fussent connus.


            « En 1619, la dernière fois que ce grand Saint fut à Paris, a déposé notre très-digne Mère Péronne-Rosalie Greyfié(1), une demoiselle d’une naissance très-distinguée tomba dans le plus déplorable malheur et se perdit d’honneur et de réputation, en sorte que ses propres parents ne la purent plus souffrir. Alors elle désira se retirer dans un coin de cloître, pour y faire pénitence, mais elle fut éconduite de toutes les Communautés religieuses et délaissée de chacun. Dans cette extrémité, elle trouva enfin moyen de se jeter aux pieds de notre saint Fondateur dans un confessionnal ; elle lui fit l’entière déclaration de tous ses maux avec abondance de larmes, qui touchèrent vivement le cœur débonnaire et compatissant de ce saint Pasteur. Il la consola fort, et, après lui avoir donné de salutaires instructions, il lui accorda place dans notre Monastère de N... C’est d’elle qu’il a dit : « Il n’y a que Notre-Seigneur et moi qui recevions les pécheurs. Personne ne veut cette fille, quoique fort contrite ; mais, moi, je veux qu’elle soit reçue dans une de nos Maisons. »


            « Elle y fut reçue en effet et sans difficulté de la part de nos Sœurs, voyant que c’était la volonté du saint Fondateur. Dieu donna tant de bénédiction à cette charité, que cette personne a vécu et est morte en odeur de grande vertu. Sa pénitence lui attira une élévation si grande en l’oraison et vie spirituelle, que les directeurs des âmes allaient souvent la consulter pour avoir ses lumières dans les plus fortes difficultés où ils se rencontraient. C’était un grand esprit, mais qui se fit une loi inviolable d’être humble, et jamais, quelques instances qu’on lui fît et quelque raison qu’on lui pût alléguer, elle ne consentit aux désirs que plusieurs de nos Maisons eurent de l’avoir pour Supérieure, ne laissant point ignorer le malheur d’où est apparemment sorti son bonheur éternel, bonheur auquel peut-être elle ne serait pas arrivée, si elle fût restée parmi les vanités du monde. »


(1) Ces détails sont copiés sur l’original des dépositions de la Mère Greyfié, écrites de sa main.


 

ÉGALEMENT au 22 JUILLET :
 
 
 
 
 
 

 

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