dimanche 4 septembre 2022

Le 4 SEPTEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Lorsqu’on n’a rien de bon à dire du prochain, 
il n’en faut point parler. »
 
(Saint François de Sales)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS


 
qui versez tant de larmes  sur nos révoltes et sur nos malheurs
priez pour nous.

 


 
              
                Honorez aujourd’hui la glorieuse sainte Anne et saint Joachim dans cette vérité de l’Évangile : Que le bon arbre porte de bons fruits, et voyez combien cet arbre a été précieux qui a produit cette pomme du ciel. Ah ! l’excellente production ! Glorieuse sainte Anne, vous nous rendez la pomme sanctifiée en place de la pomme de péché. Ô vigne fructifiante ! ô très-douce olive ! votre douceur va être le baume précieux qui guérira toutes les morsures de l’ancien serpent, et je vous puis dire avec toute la ferveur de mon âme, ô Vierge : Ce sera entre vos mains que la clef de David sera premièrement remise ; quand vous tiendrez la première le doux Jésus pour l’envelopper de bandelettes, comme attachant cette divine clef qui ferme et personne ne peut ouvrir, qui ouvre et personne ne peut fermer. C’est de vous, ô arbre sacré, que sera divinement taillé ce sceptre précieux de la maison d’Israël. Venez et nous délivrez, par votre Fils, de l’ombre de la mort !

Pensez à TÉLÉCHARGER cette vidéo du Cantique "BONNE SAINTE ANNE", en cliquant sur les 3 points de suspension sous le titre, ici : https://odysee.com/@CantiquesAnciens:4/bonne-sainte-anne:e?lid=0c0d278c8a0c67bc150d72e10c6d2229a16fd371
  (les paroles sont dans le descriptif de la vidéo)



 



dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,

pasteur charitable qui avez exposé votre vie pour le salut de vos ouailles,
priez pour nous.  


              Le 4 septembre 1609, notre Père saint François de Sales étant à Saint-Julien pour aller joindre à Gex le baron de Lux, afin de conclure de bonnes affaires, sous l’autorité du Roi, en faveur du rétablissement de la foi catholique, les pluies et le débordement du Rhône furent si furieux, la disette de bateau si absolue et les pluies si continuelles que, n’y ayant plus d’autre conseil à prendre que de retourner à Annecy et de perdre l’occasion de cette conférence ou bien de passer par la ville de Genève, tout le monde conclut au retour dans Annecy. Mais le vigilant Pasteur, qui ne savait ce que c’était que de reculer, quand il s’agissait de servir son troupeau, dit en souriant : « Vous avez tous donné votre sentence, je vais dire la Messe, après quoi je donnerai la mienne. »


            Durant la Messe, ce bienheureux Prélat parut tout ravi en Dieu, et, au sortir de l’autel, il n’hésita point et dit qu’il voulait absolument passer par Genève. Ses gens, qui étaient au nombre de douze, le consultèrent pour savoir comment ils répondraient à la porte de Genève, lorsqu’on les interrogerait, et quel nom ils donneraient à leur Maître. « Il faut, dit le Saint, me nommer par mon propre nom et dire : C’est l’Évêque du diocèse. » Cela fut exécuté comme il l’avait dit. Le bienheureux Prélat entra avec son habit violet dans Genève, fut inscrit sur le livre des gardes à la porte de l’entrée : M. l’Évêque du diocèse, demeura une heure dans un logis de la Croix-Blanche, attendant que le prêche fût fini, prêche durant lequel on n’ouvre point les portes, et sortit paisiblement de la ville, sans que ces aveugles s’avisassent que c’était l’Évêque de Genève. Ils en furent ensuite si outrés de colère qu’ils firent même imprimer un livret d’invectives contre le saint Homme, l’invitant à retourner leur faire une pareille bravade. « Hélas ! dit le Saint, je ne les ai ni trompés ni finassés. J’ai passé en plein jour dans leur ville ; je m’y suis arrêté assez longtemps ; je n’ai changé ni de nom ni d’habit. »


            Lorsque le saint Prélat fut arrivé à Gex, le baron de Lux le blâma grandement d’avoir ainsi hasardé sa vie à la merci de ces gens, si heurtés contre son zèle. « Hélas, oui, dit le saint Prélat, j’ai passé sous l’ombre du Seigneur mon Dieu, auquel j’ai mis toute ma confiance ; au partir de là, ma vie étant inutile à ces pauvres gens, ma mort ne leur aurait point apporté de bien ; enfin, bénissons Dieu, il n’est plus question d’avoir peur d’un danger passé. » Chacun admirait la gaieté, l’égalité et la sainteté de ce saint Pasteur, toujours prêt à se jeter dans le choc et dans le péril, quand il s’agissait de la gloire de Dieu et du service de son troupeau.

 

 
 


ÉGALEMENT au 4 SEPTEMBRE :
 
 
 
 
 
 
 

 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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