mardi 23 août 2022

Le 23 AOÛT avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Tant que vous voyez que vous priez, 
soyez sûr que la divine Miséricorde 
ne manquera pas de vous secourir. »
 
(Saint Augustin)


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abîme de grâces
priez pour nous.



 

23 AOÛT

 

 
              
                Considérez aujourd’hui que la Sainte Vierge, parmi toutes ses grandeurs et ses gloires, a bien voulu se glorifier de garder dans le ciel son titre d’Avocate des pécheurs ; et, si l’on nous assure que le Fils de Dieu montre ses Plaies à son Père intercédant en notre faveur, que le Saint-Esprit répand des gémissements inénarrables, ne devons-nous pas réclamer la Sainte Vierge, comme saint Bernard, et après lui toute l’Église, la nommant Advocata nostra ? Demeurons à ses pieds en silence, car, si elle parle pour notre cause, elle sera gagnée. Le Père éternel regarde les Plaies de son Fils en notre faveur ; il regarde aussi le sein de Marie qui l’a renfermé, les bras de Marie qui l’ont porté, les mamelles de Marie qui l’ont allaité.

 



dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,

 fondateur d’une congrégation de vierges
destinées à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ,
priez pour nous.
 

          Ce jour, l’an 1609, notre Père saint François de Sales se promenant seul dans sa chambre, sur le soir, après que plusieurs personnes de condition se furent retirées, se mit à dire son Chapelet, à quoi il ne manquait jamais, dans une profonde méditation des divins Mystères. En un moment, il se trouva entouré de deux colonnes lumineuses qui se placèrent à ses côtés, et firent quelques tours dans la chambre comme l’accompagnant. Alors il s’affermit en son âme sans discontinuer sa prière, et enfin l’une de ces colonnes lumineuses s’alla poser sur son oratoire et l’autre à côté. M. Louis de Sales, le frère intime de notre Saint, entrant dans sa chambre le trouva tout ravi en Dieu, et, s’étant aperçu de quelque reste de lumière et d’une odeur excellente dont cette pièce était parfumée, il se douta bien que son saint frère avait reçu quelques faveurs célestes, et le supplia avec tant d’instances de lui en faire part que le saint Évêque usa de condescendance et lui raconta la chose. M. Louis de Sales lui dit, pour le faire parler, que c’était quelque signe de la mort d’un de leurs proches : « Je ne le crois pas, repartit le Saint, car Dieu m’a déjà, de sa grâce, prévenu de beaucoup de connaissance sur l’esprit de l’Institut des filles que nous devons établir avec la baronne de Chantal ; je crois qu’il faut penser tout de bon à retirer ces bonnes israélites de l’Égypte du monde, puisque voilà déjà la colonne de nuée qui paraît. Mais, répliqua M. de Sales, j’ai aperçu deux colonnes lumineuses et ne voilà qu’une affaire. L’autre est, dit le Saint, comme je crois, en faveur de M. Camus, qui me doit faire l’honneur de m’employer à être son consécrateur. Ce grand génie me sera une lumière voisine, son diocèse joignant celui que je sers. » À peine ce discours était-il fini, que le messager de ce Prélat arriva avec des lettres à notre Saint pour demander cette consécration.


 
 


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