mercredi 10 août 2022

Le 10 AOÛT avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Pour nous sauver,
 il nous faut combattre et vaincre ; 
sans cela, nul ne peut être couronné. »
 
(Saint Jean Chrysostome)


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gardien de la divine parole
priez pour nous.



 

10 AOÛT
 

 
 
              
             Appliquez-vous aujourd’hui à honorer la Sainte Vierge dans l’application qu’elle fit elle-même les derniers jours de sa vie mortelle. Saint François de Sales la compare au phénix dans l’excellent sermon qu’il fit l’an 1602, le jour de l’Assomption, dans l’église de Saint-Jean en Grève à Paris. Voyons, avec ce Saint, cette divine Vierge ramasser dans sa mémoire tous les plus aimables mystères de la vie et mort de son Fils et recevoir tous les jours, en droiture et à droit fil, les rayons du soleil de justice, qui la consumèrent enfin comme un holocauste de suavité. Ô mort de Marie, amoureusement vitale ! Ô amour de Marie, vitalement mortel !

 

 

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,
 qui avez eu la science pour enseigner les hommes
 et l’onction pour les toucher,
priez pour nous.
 

                Le 10 août 1594, notre Père saint François de Sales fut prié, par le curé d’Annecy-le-Vieux, de venir prêcher dans sa paroisse la fête du patron de son église. Le jeune Prévôt y alla et célébra la sainte Messe et les Offices ; mais le peuple de la ville d’Annecy s’étant aperçu qu’il allait prêcher dans cette paroisse, voisine d’un quart de lieue, le suivit en si grande troupe qu’on eût dit que ce village était une ville bien peuplée. Le saint Prédicateur trouva si bien l’invention d’occuper ce grand monde au sermon, office, catéchisme, procession et bénédiction du Saint-Sacrement, qu’il ne lui laissa pas le loisir de s’amuser aux danses, aux jeux et aux cabarets, qui sont souvent les occupations plus ordinaires de ces assemblées et vogues de village.

 

            Le même jour, 1603, ce bienheureux Pasteur courut à Belley en Bugey, pour y joindre M. le duc Roger de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne, Bresse, Gex, Bugey et autres lieux, où le saint Évêque avait de l’intérêt pour les affaires de l’établissement de la sainte religion. La duchesse de Bellegarde, le baron de Lux, le président Jannin et quantité d’autres personnes fort considérables étant avec le duc de Bellegarde, tous eurent grande envie d’entendre prêcher le bon Prélat. Il y condescendit et fit un sermon admirable, saint et tout moral sur les diverses flammes qui brûlent les Saints et les pécheurs. Après le sermon, Mgr le duc de Bellegarde lui dit qu’il avait fait le plus admirable impromptu qu’il n’eût jamais ouï. Le saint Évêque lui répondit avec une grande ferveur et modestie : « Ah ! Monseigneur, pour peu que ceux de notre métier aiment Dieu, ils sont toujours prêts à parler de son amour, et il ne faut pas grande préparation pour cela. » Presque toute cette belle assemblée se confessa au serviteur de Dieu et voulut communier de sa main. Ce bienheureux Prélat fut prié, durant ce séjour à Belley, de tenir sur les fonds baptismaux un enfant du sieur de Maillan de Valoz ; il le fit avec tant de sainte gravité et douceur que ce fut cette action qui acheva la conversion de deux gentilshommes huguenots de la suite du duc, que le sermon du saint Évêque avait éclairés par les flammes ardentes de son zèle et de son amour divin.

 

 

ÉGALEMENT au 10 AOÛT :
 


 
 
 

 

« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
Alors, rendez-vous ici :