jeudi 23 juin 2022

Le 23 JUIN avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Un jour, sainte Brigitte entendit Jésus dire à sa Mère : 
“ Ma Mère, demandez-moi tout ce que vous voudrez ! 
Je ne refuserai jamais rien de ce que vous me demanderez.” »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

« J’ouvre ainsi sur la fin du monde
Aux pécheurs mon Cœur plein d’ardeur ;
Mais tant s’en faut qu’on y réponde,
On n’a pour lui que des froideurs. »



 

23 JUIN
 






 
              
              La veille de la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste est si mémorable et vénérable dans l’Église, que les particularités en doivent être honorées aujourd’hui, selon le texte de l’Évangéliste saint Luc. L’histoire en est admirable : Élisabeth était fille d’Aaron et cousine de la Sainte Vierge. Son époux, Zacharie, était un vénérable personnage du rang d’Abias. Tandis qu’il faisait dans le Temple du Seigneur l’office de prêtrise, l’Ange Gabriel lui apparut pour commencer par lui l’accomplissement de sa mission sur le mystère de l’Incarnation du Verbe. Il lui révéla le nom et l’office de l’enfant que Dieu voulait lui donner, et, parce qu’il lui annonçait la naissance de celui qui devait être la voix du Verbe divin, il lui ôta la voix à lui-même, pour signifier que ce nouveau mystère était au-dessus de toutes les expressions et de toutes les paroles humaines. Ce même Ange confirma et affirma à la Sainte Vierge l’Incarnation du Verbe, par l’assurance qu’il lui donna de la fécondité miraculeuse de sa cousine, et il est bien à présumer aussi que ce même Ange révéla à sainte Élisabeth la merveille de l’Incarnation, puisqu’à son premier abord, elle nomma Marie pleine de grâces, bienheureuse et Mère de Dieu.

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dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622) 

 Saint François de Sales,
qui avez eu la science pour enseigner les hommes 
et l’onction pour les toucher,
priez pour nous.
 

          La veille de la Saint-Jean, en 1603, notre Père saint François de Sales, sacré Évêque depuis six mois, après avoir fait d’admirables règlements pour les curés et pour les officiers de son diocèse et de sa justice, dit avec une douceur ravissante qu’ayant donné ordre aux affaires des grands, il était juste de penser à celles des petits. Il écrivit de sa main, et nous l’avons de son propre caractère, une direction pour le catéchisme public. Il alla lui-même dans l’église Saint-Dominique d’Annecy, où il fit une exhortation fervente à l’honneur de la naissance du glorieux saint Jean et de l’Enfance chrétienne. Il divisa la conférence du catéchisme en trois classes, selon le sexe et l’âge, et l’érection fut faite sous le titre et invocation de Jésus, Marie et Joseph. Aussi fut-ce dans la chapelle de ce glorieux Époux de la Sainte Vierge, Mère de Dieu, que ce saint Pasteur commença cette fonction paternelle. Depuis ce jour-là, on vit tous les dimanches de l’année, incontinent après-midi, un jeune homme aller dans les rues. Il était vêtu d’une casaque bleue, sur laquelle, à l’endroit de la poitrine et des épaules, était peint le sacré nom de Jésus en caractères d’or. Il sonnait une clochette et allait criant : « Venez à la doctrine chrétienne ; on vous enseignera le chemin du Paradis. » On observait un bel ordre dans ce catéchisme. Le saint Prélat, ou celui qui tenait sa place, montait en chaire. Les garçons étaient assis en bas d’un côté et les filles de l’autre. Après l’invocation du Saint-Esprit, par le chant public de l’hymne Veni, Creator, on faisait les interrogations, les répliques, l’éclaircissement et la confirmation de la chose proposée par autorité et exemples. Après cela, tous ensemble chantaient quelques cantiques dévots en langue vulgaire, ou bien quelques versets choisis par le saint Prélat et tirés des psaumes de David, de la dévote version française de Philippe Desportes, à laquelle ce Bienheureux avait grande affection et dont il conseillait la lecture et le chant à toutes ses Philothées, ayant inclination de bannir les chansons profanes des familles chrétiennes. Quand ce bon Pasteur était à Annecy, il ne manquait point de se trouver à la procession du catéchisme, suivi de ses prêtres. Il paraissait si recueilli en lui-même et si abîmé en Dieu, que tout le monde l’admirait et courait pour le voir. Il se tenait toujours fourni de chapelets, médailles et petits livrets de dévotion afin de les donner en récompense aux enfants qui répondraient le mieux.


            Ce catéchisme était si fréquenté des grands de l’un et de l’autre sexe et même de tous les états, que ce n’était plus le catéchisme des enfants, mais l’instruction public de tout le peuple. Une personne, grandement attachée à servir de Philistin à ce Pasteur israélite, faisait de piquantes railleries, dans plusieurs maisons de la ville, sur l’assiduité que les personnes âgées et les magistrats mêmes apportaient au catéchisme du saint Pontife, disant que celui-ci avait un admirable talent pour mettre les doctes au banc des ânes. Le Bienheureux souffrit longtemps ces brocards avec une admirable douceur, sans répondre autre chose, sinon la parole évangélique : « Si vous n’êtes faits comme les petits enfants, vous n’entrerez point au Royaume des cieux. » Mais, voyant que cette raillerie continuait et donnait quelque retenue à certaines personnes d’aller à l’instruction, il parla fortement au railleur et lui dit que, s’il ne cessait de médire, il lui défendrait sa maison, parce que ses conversations portaient du préjudice au service de Dieu et à l’avancement de la piété. Cette correction fut si profitable que ce même personnage, pour preuve de son amendement, alla lui-même fort souvent au catéchisme, ce qui consola grandement le saint Prélat.

 

 

ÉGALEMENT au 23 JUIN :
 
 
 
 
 
 

 


« Le ROSAIRE est ADMIRABLE !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
DISONS-LE DONC TOUS LES JOURS ! »
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