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dimanche 6 novembre 2022

Le 6 NOVEMBRE avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Repentons-nous de nos péchés 
avec la résolution de nous corriger, 
et recourons avec confiance à Marie : 
alors elle nous aidera et nous sauvera. »
 
(Saint Alphonse de Liguori)


LIENS de TÉLÉCHARGEMENT des PDF de CANTIQUES & PAROLES de SAINTS

 


 
 
Ces cris, il faut le croire,
Sont ceux de nos parents,
Qui sont en Purgatoire
Dans de cruels tourments.
Écoutons leur complainte
Du fond de ces cachots,
Ressentons leurs atteintes,
Exauçons leurs sanglots !
 

 
5- ALBUM "Le PURGATOIRE" 

 


6 NOVEMBRE


              
            Honorez aujourd’hui la Sainte Vierge comme Reine des Principautés, et parce que l’on estime que ces Anges ont direction et pouvoir sur les monarchies, concevez une douce joie de ce que Marie, Mère de Dieu, est véritablement Souveraine des rois, des reines et de toutes les principautés, en son Fils Jésus-Christ ; car, étant le Roi des rois, il a voulu que sa sainte Mère lui fût comme associée dans le gouvernement de l’Église. On peut donc dire avec les Saints que la vertu du Sang et des grâces du Sauveur lui a été comme remise en dépôt, afin que, par ses mains, les frères et les cohéritiers de son Fils bien-aimé fussent partagés selon l’ordre de leur élection. Jésus était Fils de Dieu et Fils de Marie : cette Mère a survécu à son Fils ; ainsi, elle a dû hériter de ses biens. Ô sainte et glorieuse Princesse ! il n’est point de monarque en l’Église qui ne se dise votre vassal et qui ne vous cède la principauté par religion et par amour. Exercez sur nos cœurs votre souveraineté, et donnez à tous les princes chrétiens le zèle du salut de leurs peuples, l’esprit de paix et la charité universelle.

 modèle de simplicité et de candeur,
priez pour nous.


            Le sixième jour de novembre 1622, notre Père saint François de Sales, sachant bien que sa dernière heure approchait, appela, après la Messe, Mgr de Chalcédoine, son frère et son coadjuteur, ses autres frères et ses amis, et leur déclara fort naïvement que l’heure du départ allait venir. Ils crurent qu’il s’agissait du voyage dont il avait reçu l’ordre pour suivre le Prince-Cardinal de Savoie à Lyon et à Avignon. Mais le Saint leur parlant plus ouvertement : « Ce voyage, leur dit-il, sera suivi d’un autre, et je désire faire mon testament. » Tous se mirent à pleurer ; il les consola et leur fit lecture du testament, qu’il avait écrit de sa main, le ferma ensuite et en requit l’acte. Je ne puis passer sous silence les belles paroles de ce saint testateur :

            « Nous, François de Sales, par la grâce de Dieu et du Saint-Siège apostolique, Évêque et Prince de Genève, voulant faire savoir à tous ceux qu’il appartiendra, notre volonté dernière, prions premièrement Dieu tout-puissant de recevoir notre âme à merci et de lui faire part de l’héritage éternel, que notre Rédempteur nous a acquis en son Sang. Secondement, nous invoquons la très-glorieuse Vierge Marie Notre-Dame et tous les Saints, à ce qu’ils implorent sur nous, en notre vie et en notre mort, la miséricorde de Dieu. Troisièmement, s’il plaisait à la Providence divine que la très-sainte et uniquement véritable religion catholique, apostolique et romaine fût rétablie en la cité de Genève, lors de notre trépas, nous ordonnons que, en ce cas, notre corps soit enterré dans notre église cathédrale ; que, si elle n’y est pas rétablie, nous ordonnons qu’il soit inhumé au milieu de la nef de l’église de la Visitation d’Annecy, que nous avons consacrée, sinon que nous mourussions hors de notre diocèse, auquel cas nous laissons le choix de notre sépulture à ceux qui lors seront à notre suite. Quatrièmement, approuvant de tout notre cœur les sacrés cérémonies de l’Église, nous ordonnons qu’à notre ensevelissement treize cierges seront allumés, portés et mis autour de notre cercueil, sans autres écussons que ceux du très-auguste nom de Jésus, pour témoigner que, de tout notre cœur, nous embrassons la foi prêchée par les Apôtres. Mais, d’ailleurs, détestant les vanités et superfluités que l’esprit humain a introduites à telles sacrées cérémonies, nous défendons très-expressément toutes sortes d’autres luminaires être employés à nos obsèques, suppliant nos parents et amis et ordonnant à nos héritiers de n’y rien ajouter et d’exercer leur piété envers nous à faire des prières et aumônes, et surtout à faire célébrer le très-adorable Sacrifice de la Messe pour nous. » – On peut voir le reste de ce pieux testament dans la vie du Saint, écrite par le R. P. de la Rivière.

 

 
 


ÉGALEMENT au 6 NOVEMBRE :
 
 
 
 
 

 


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