jeudi 17 mars 2016

Dernières mises en ligne _ St Patrick

125

« Les sacrements, les jeûnes, les aumônes 
et les autres offices et œuvres de piété 
de la milice chrétienne 
qui engendrent les récompenses éternelles 
ne profitent pour le salut qu’à ceux-là seuls 
qui s’agrègent à l’unité du corps de l’Église. »

(Eugène IV)



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« En Irlande,
la naissance au ciel de saint Patrice ou Patrick,
évêque et confesseur,
qui, le premier,
annonça Jésus-Christ dans cette île,
où il se rendit illustre 
par ses vertus et ses grands miracles. »


(Le Martyrologe Romain au 17 mars)


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  Le ROSAIRE

6- Le Recouvrement

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/wQDw9vSVELA

  (exemple de site de téléchargement :  

https://www.onlinevideoconverter.com/fr/video-converter )



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AUX POÈTES DU TEMPS

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

 


Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/j7G2BxTmJFI

 

Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : 2010


1- Ceci n’est pas pour vous charmer,
Vous qui ne pensez qu’à rimer,
Grands poètes, gens incommodes.
Je laisse à d’autres vos méthodes.

2- Je sais bien que vous n’approuvez
Que les vers qui sont relevés,
Que des phrases à double étage,
Qui font un fou plutôt qu’un sage.

3- Vous ferez dix tours et contours
Pour faire un vers tout à rebours,
Pour exprimer une sornette,
Un vain combat d’une amourette.

4- Je pourrais, pour mille raisons,
Vous mettre aux petites maisons.
Que dis-je ? elles sont toutes vôtres :
Les rimeurs y placent les autres.

5- Vos vers sont polis avec art
Et souvent ce n’est que du fard,
Votre esprit est à la torture,
Vos vers le sont aussi, j’en jure.

6- Vos grands vers ne sont pas communs,
Oui, mais ils sont bien importuns,
Vous courez l’un et l’autre pôle
Pour dire une pauvre parole.

7- Si vos vers étaient vraiment grands,
Ils seraient compris des enfants ;
Ils sont si hauts, ils sont si rares,
Qu’ils en sont devenus barbares.

8- Grands poètes, je vous entends :
Vous rejetez les pauvres gens,
Vos vers sont pour les grands génies,
Aussi pleins que vous de manies.

9- À moins que les esprits du temps
N’y trouvent leurs contentements,
Fussent-ils des vers très sublimes,
Vous, vous en faites de grands crimes.

10- À la mode, un prédicateur,
À la mode, un subtil rimeur ;
À moins qu’on ne soit à la mode,
On est sot ou bien incommode.

11- Votre sublime et relevé
Montre votre goût dépravé.
Pour tout paiement, pauvres malades,
Vous voulez des louanges fades.

12- Vous cherchez par mille détours
Que quelque homme fou de nos jours
Vous dise, mais sans qu’il le pense :
Oh ! les beaux vers, la bonne stance !

13- Pauvres gens, je me ris de vous,
Puisque vous rimez presque tous
Pour qu’on applaudisse à vos veines.
C’est acheter trop cher vos peines.

14- Oui, vos vers sont trop achetés,
N’étant pleins que de vanités,
Que de cent sortes d’amourettes,
Indignes des âmes parfaites.

15- Car, sous la rime et la raison,
Vous cachez un mortel poison,
Un piège cruel mais si tendre,
Qu’à peine peut-on s’en défendre.

16- Vos vers sont bons, sans contredit ;
Rien n’est si beau, ni si bien dit,
Rime riche, bonne cadence,
Oui, mais quelle infâme impudence !

17- Si la rime était riche en Dieu,
Je ne l’estimerais pas peu,
Mais pauvre en vertu, riche en crime,
J’en hais le sens le plus sublime.

18- Vous débitez la vanité
Comme une pure vérité :
Vous ferez passer une fable
Pour une histoire véritable.

19- On dit que tout vous est permis,
Tant on vous croit les ennemis
Des vérités les plus certaines,
Amis des vanités mondaines.

20- Comme les poètes païens
Vous prenez les maux pour des biens,
Je pourrais vous nommer profanes,
Ou, pour bien rimer, de francs ânes.

21- Ô très méchants imitateurs,
Vous croyez vos vers sans grandeurs
S’ils n’ont emprunté quelque grâce
De ceux de Virgile et d’Horace.

22- Vos vers prêchent-ils les vertus ?
Y voit-on le nom de Jésus ?
Point du tout, mais la flatterie,
L’impureté, l’idolâtrie.

23- Parlez-vous des prédestinés ?
Vous ne louez que des damnés,
Que des hommes tout sanguinaires,
Que des amoureux téméraires.

24- Méchants poètes des faux dieux,
Vous me traitez de scrupuleux,
Ou vous croyez que, par bêtise,
Maintenant je vous scandalise.

25- Allez, je n’ose vous nommer,
Non de peur de vous diffamer,
Mais de peur de souiller ces pages
De si funestes personnages.

26- Oui funestes, je ne mens pas,
Car peut-être êtes-vous là-bas ;
Quoiqu’il en soit, vos livres restent,
Ces subtils poisons nous empestent.

27- À peine trouve-t-on en eux
Rien qui ne soit pernicieux,
L’impureté la plus plaisante
Est chez eux la plus innocente.

28- Vos vers sont beaux, ils font grand bruit :
Ce sont des vers luisants de nuit !
Le sage en méprise la pompe,
Tandis que l’homme fou s’y trompe.

29- Vos vers si finement conçus
Encensent Bacchus et Vénus,
Et partout ils battent la caisse
Pour enivrer de leur ivresse.

30- L’enfer est plein de gens perdus
Par vos livres si bien vendus !
On laisse là la sainte Bible :
C’est à vos vers qu’on est sensible.

31- Oh ! qu’ils en damnent tous les jours !
On ne peut arrêter leur cours,
Presque tout le monde les loue,
Sur les théâtres l’on les joue.

32- Oui, ce livre sage et mondain,
Que vous avez peut être en main,
A peut-être damné plus d’âmes
Qu’il ne contient de mots infâmes.

33- Vous me direz : « Je n’y vois rien
Qui ne soit bon, que ne soit bien. »
Ne vous y trompez pas, mon frère :
Leur poison tôt ou tard opère.

34- Leur brillant cache le poison,
Leur appas couvre l’hameçon ;
Parmi cent mots d’esprit, un tendre
Qui fait penser, tomber, se rendre.

35- Ne faites pas le Saint-Esprit
Auteur d’un si mauvais écrit :
Il est fait par l’esprit immonde
Pour séduire les gens du monde.

36- Si vous le gardez, le démon
Vous criera toujours qu’il est bon,
Qu’on ne pèche point à le lire,
Que Dieu ne défend pas de rire.

37- Jetez tous ces romans au feu !
Faites-le pour l’amour de Dieu,
Sans regarder la couverture,
L’impression ni la dorure.

38- Au feu ces contes insolents !
Au feu ces bons mots si galants !
Au feu ces tendres tragédies
Et ces infâmes comédies !

39- Voici mes vers et mes chansons :
S’ils ne sont pas beaux, ils sont bons,
S’ils ne flattent pas les oreilles,
Ils riment de grandes merveilles.

40- S’ils ne sont que pour les petits,
Ils n’en sont pas d’un moindre prix ;
Si ce sont des vers ordinaires,
Ils n’en sont pas moins salutaires.

41- Lisez-les donc, et les chantez,
Pesez-les et les méditez,
N’y cherchez point l’esprit sublime,
Mais la vérité que j’exprime.

42- Prédicateur, dans mes chansons,
Vous pouvez trouvez vos sermons :
J’en ai digéré la matière
Pour vous aider et pour vous plaire.

43- Voici des sujets d’oraison,
Je crois le dire avec raison,
Car souvent un vers, une rime
Font qu’une vérité s’imprime.

44- Chaque mot d’un vers doit porter
Pour qu’on le puisse méditer,
Pour le garder en sa mémoire,
Pour son bouquet et pour sa gloire.

45- Cœur affligé, chantez, chantez !
En chantant vous vous surmontez :
Le cantique est très efficace
Pour avoir la joie et la grâce.

46- Chantez, et de bouche et de cœur,
À haute voix, avec ardeur,
Pour bannir du cœur la tristesse
Et pour le remplir d’allégresse.

47- Prenez garde à la vanité,
Qui chante veut être écouté :
Si votre voix est ravissante,
Que votre âme soit innocente.

48- Chantons donc tous, et comme il faut,
Chantons les grandeurs du Très-Haut :
En chantant détruisons le vice
Et faisons aimer la justice !



Fichier PDF des Paroles de ce cantique : 

  http://www.montfortajpm.sitew.fr/fs/Root/deu5g-Aux_poetes_du_temps_cantique_du_Pere_de_Montfort_.pdf


Toutes les versions chantées :

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  "ÉCOUTEZ, Ô MÈRE"

  sur les Ave Maria de Lourdes & Fatima

 

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :

https://youtu.be/-FOgZcm7fpY

 

Interprète : Gilbert Chevalier (aveugle) 
Enregistrement : septembre 2015

  

  1- Écoutez, ô Mère
Qui nous aimez tant,
Cette humble prière
Que font vos enfants :

 

R./ Ave, ave, ave Maria !
    Ave, ave, ave Maria ! 

 

 

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Les DÉSIRS de la SAGESSE

  (cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)

 

Pour TÉLÉCHARGER, voici l'URL de la vidéo :


Compositeur-interprète : Gilbert Chevalier (aveugle)
Enregistrement : 2006



1- Ô Sagesse, venez ! le pauvre vous en prie,
Par le Sang de mon doux Jésus,
Par les entrailles de Marie.
Nous ne serons point confondus !

R./ Qui frappe en croyant, entrera !
Qui cherche en croyant, trouvera !


2- Pourquoi prolongez-vous si longtemps mon martyre ?
Je vous recherche nuit et jour !
Venez, mon âme vous désire,
Venez, car je languis d’amour !

3- Ma bien-aimée, ouvrez, l’on frappe à votre porte.
Ah ! ce n’est pas un étranger :
C’est un cœur que l’amour transporte,
Qui n’a que chez vous où loger !

4- Si vous ne voulez pas que je vous appartienne,
Laissez-moi vous importuner :
Laissez-moi toujours dans la peine
De vous chercher sans vous trouver.

5- Je me jette en esprit au pied de votre trône :
Si vous ne voulez pas de moi,
Du moins donnez-moi quelque aumône
Pour les pauvres remplis de foi.

6- Sagesse, que je crains qu’un malheur ne m’arrive !
C’est d’être lâche et négligent,
C’est de manquer d’une foi vive,
Pour vous aimer éperdument.

7- Digne Mère de Dieu, Vierge pure et fidèle,
Communiquez-moi votre foi :
J’aurai la Sagesse par elle
Et tous les biens viendront en moi.

8- Sagesse, venez donc, par la foi de Marie !
Vous n’avez pu lui résister :
Elle vous a donné la vie,
Elle vous a fait incarner.

9- Je crois sans hésiter : rien ne m’est impossible,
En moi la Sagesse viendra !
Dieu l’a dit, il est infaillible !
Qui prie en croyant, recevra !






Page "Le CHAPELET récité avec vous !"


« Le Rosaire est admirable !
Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
Disons-le donc tous les jours ! »

Alors, rendez-vous ici :
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avec Méthode montfortaine"